summaryrefslogtreecommitdiff
path: root/talermerchantdemos/blog/articles/fr/rieti.html
blob: d4360d8a27981012e67638a5fe1e1ae856ffbcfe (plain)
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
72
73
74
75
76
77
78
79
80
81
82
83
84
85
86
87
88
89
90
91
92
93
94
95
96
97
98
99
100
101
102
103
104
105
106
107
108
109
110
111
112
113
114
115
116
117
118
119
120
121
122
123
124
125
126
127
128
129
130
131
132
133
134
135
136
137
138
139
140
141
142
143
144
145
146
147
148
149
150
151
152
153
154
155
156
157
158
159
160
161
162
163
164
165
166
167
168
169
170
171
172
173
174
175
176
177
178
179
180
181
182
183
184
185
186
187
188
189
190
191
192
193
194
195
196
197
198
199
200
201
202
203
204
205
206
207
208
209
210
211
212
213
214
215
216
217
218
219
220
221
222
223
224
225
226
227
228
229
230
231
232
233
234
235
236
237
238
239
240
241
242
243
244
245
246
247
248
249
250
251
252
253
254
255
256
257
258
259
260
261
262
263
264
265
266
267
268
269
270
271
272
273
274
275
276
277
278
279
280
281
282
283
284
285
286
287
288
289
290
291
292
293
294
295
296
297
298
299
300
301
302
303
304
305
306
307
308
309
310
311
312
313
314
315
316
317
318
319
320
321
322
323
324
325
326
327
328
329
330
331
332
333
334
335
336
337
338
339
340
341
342
343
344
345
346
347
348
349
350
351
352
353
354
355
356
357
358
359
360
361
362
363
364
365
366
367
368
369
370
371
372
373
374
375
376
377
378
379
380
381
382
383
384
385
386
387
388
389
390
391
392
393
394
395
396
397
398
399
400
401
402
403
404
405
406
407
408
409
410
411
412
413
414
415
416
417
418
419
420
421
422
423
424
425
426
427
428
429
430
431
432
433
434
435
436
437
438
439
440
441
442
443
444
445
446
447
448
449
450
451
452
453
454
455
456
457
458
459
460
461
462
463
464
465
466
467
468
469
470
471
472
473
474
475
476
477
478
479
480
481
482
483
484
485
486
487
488
489
490
491
492
493
494
495
496
497
498
499
500
501
502
503
504
505
506
507
508
509
510
511
512
513
514
515
516
517
518
519
520
521
522
523
524
525
526
527
528
529
530
531
532
533
534
535
536
537
538
539
540
541
542
543
544
545
546
547
548
549
550
551
552
553
554
555
556
557
558
559
560
561
562
563
564
565
566
567
568
569
570
571
572
573
574
575
576
577
578
579
580
581
582
583
584
585
586
587
588
589
590
591
592
593
594
595
596
597
598
599
600
601
602
603
604
605
606
607
608
609
610
611
612
613
614
615
616
617
618
619
620
621
622
623
624
625
626
<!--#set var="ENGLISH_PAGE" value="/philosophy/rieti.en.html" -->

<!--#include virtual="/server/header.fr.html" -->
<!-- Parent-Version: 1.77 -->

<!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! -->
<title>L'avenir du « Jiyuna Software » - Projet GNU - Free Software Foundation</title>

<!--#include virtual="/philosophy/po/rieti.translist" -->
<!--#include virtual="/server/banner.fr.html" -->
<h2>L'avenir du <cite>Jiyuna Software</cite></h2>

<p>Discours d'ouverture par <a href="http://www.stallman.org/"><strong>Richard
Stallman</strong></a></p>

<pre>

 (Transcription)

Date : 21 avril 2003
Lieu : Salle des séminaires, <cite>Research Institute of Economy, Trade and Industry</cite>
(RIETI) – annexe 11ème étage, 1121 <cite>Ministry of Economy, Trade and
Industry</cite> (METI)
</pre>
<p> 
M. Richard Stallman, projet GNU : Je vais vous parler du logiciel libre ;
tout d'abord, de son importance éthique, sociale et politique, et ensuite,
je dirai quelques mots de ses conséquences économiques.
</p>
<p>
Le logiciel libre <cite>[Free software]</cite> est affaire de liberté. Le
mot anglais <cite>free</cite> n'exprime pas cela clairement, car il a deux
significations.<a id="TransNote1-rev" href="#TransNote1"><sup>1</sup></a>
Dans votre langue, heureusement, vous avez deux mots différents. Si vous
dites <cite>jiyu na sofuto</cite>, il est très clair que vous ne parlez pas
du prix, mais que vous parlez de liberté. C'est pourquoi je vous demande
instamment de toujours utiliser votre terme, non ambigu, plutôt que le nôtre
qui est peu clair, quand vous parlez de logiciel libre en japonais.
</p>
<p>
La raison d'être du logiciel libre est très simple : vivre en liberté et, en
particulier, être libre de traiter les autres personnes décemment. Le
logiciel non libre dit que vous êtes impuissants et divisés. Il dit que vous
ne pouvez même pas savoir ce que fait le programme ; vous êtes censés
prendre le développeur au mot, mais souvent il ne vous dira pas ce qu'il
fait vraiment. Et si ça ne vous plaît pas, vous ne pouvez rien y
changer. Même si le développeur a fait le maximum pour rendre le programme
utile, personne n'est parfait. Je pourrais écrire un programme, et vous
pourriez trouver qu'il ne répond pas tout à fait à vos besoins. Peut-être
l'ai-je écrit avec des buts différents des vôtres. Personne ne peut tout
anticiper. Peut-être l'ai-je fait de la façon que je pensais être la
meilleure, mais que vous avez une meilleure idée. Personne n'est parfait.
</p>
<p>
Avec les logiciels non libres, vous êtes coincés ; vous devez les utiliser
tels qu'ils sont ; vous devez les subir. Et surtout, avec des logiciels non
libres il vous est interdit de partager avec d'autres. La société repose sur
l'entraide entre les gens. Il est utile d'avoir des voisins qui vous
aideront quand vous le leur demanderez. Bien sûr, personne n'est forcé
d'aider les autres, mais si vous êtes amicaux avec les gens, souvent ils
vous aideront. Aussi ferions-nous mieux d'aider les gens si nous voulons
qu'ils nous aident en retour.
</p>
<p>
Alors, ça ressemble à quoi, quand quelqu'un vous dit que vous n'avez pas le
droit d'aider les autres ? Voici une connaissance utile et vous pourriez
aider votre prochain en la partageant, mais il vous est interdit de partager
avec d'autres. Cela sape la cohésion de la société et l'éclate en individus
isolés qui ne peuvent s'entraider.
</p>
<p>
Le logiciel libre est tout l'opposé. Qu'un logiciel soit libre signifie que
vous avez quatre libertés essentielles. La liberté zéro est la liberté
d'exécuter le programme pour tout usage, de la manière que vous voulez. La
liberté 1 est la liberté de vous aider vous-même en étudiant le code source
pour voir ce que fait le programme et le modifier pour qu'il s'adapte à vos
besoins. La liberté 2 est la liberté d'aider votre prochain en distribuant
des copies aux autres. Et la liberté 3 est la liberté d'aider à construire
votre communauté en publiant une version améliorée de sorte que d'autres
bénéficient de votre aide en utilisant votre version. Avec ces libertés, les
utilisateurs ont le contrôle du logiciel qu'ils utilisent. Si ces libertés
manquent, alors le propriétaire [du logiciel] le contrôle, et par conséquent
contrôle les utilisateurs.
</p>
<p>
Nous savons tous que les ordinateurs ne prennent pas réellement de décisions
eux-mêmes. Ils font ce que les gens leur disent de faire. Mais quels sont
les gens qui leur disent quoi faire ? Quand vous utilisez votre ordinateur,
pouvez-vous lui dire quoi faire, ou est-ce quelqu'un d'autre qui le fait ?
Qui contrôle votre ordinateur ? C'est le propos du logiciel libre. Les
libertés dans la définition du logiciel libre, libertés zéro, 1, 2 et 3, la
raison pour laquelle ce sont elles qui importent, c'est qu'elles sont
nécessaires aux citoyens pour contrôler leurs propres ordinateurs. Vous avez
besoin de la liberté zéro pour être capable de faire le travail que vous
voulez avec votre ordinateur. Vous avez besoin de la liberté 1 pour faire
faire au logiciel ce que vous voulez qu'il fasse. Si vous n'avez pas la
liberté 1, vous êtes bloqués ; vous êtes prisonnier de votre logiciel.
</p>
<p>
Mais tout le monde n'est pas programmeur. Si nous avions seulement la
liberté 1, alors les programmeurs pourraient modifier le logiciel pour faire
ce qu'ils veulent. Mais si chaque programmeur devait faire ces changements
pour lui-même, nous n'aurions pas vraiment de contrôle. Nous serions limités
à ce que chacun de nous, individuellement, peut faire. Les non-programmeurs
n'en tireraient aucun bénéfice. C'est pourquoi les libertés 3 et 2 sont
cruciales, parce qu'elles permettent à un groupe d'utilisateurs de
travailler ensemble et de faire faire au logiciel ce que, conjointement, ils
veulent qu'il fasse. Ainsi, vos possibilités ne se limitent pas à le changer
vous-même, individuellement. 
Vous et cinquante autres personnes qui voulez la même chose, vous pouvez
l'obtenir ensemble. Si deux ou trois d'entre vous sont des programmeurs, ils
peuvent faire les modifications et ils peuvent les distribuer à tous les
autres. Vous pouvez tous donner de l'argent et payer un programmeur pour
faire les changements que vous voulez. Votre entreprise peut payer un
programmeur pour faire les changements qu'elle souhaite. Ensuite, si vous
publiez la version améliorée, tout le monde pourra l'utiliser. Ainsi,
l'ensemble de la société a la maîtrise de ce que fait son logiciel.
</p>
<p>
Le logiciel libre est une méthode, une méthode démocratique, pour décider du
développement logiciel. Mais c'est démocratique d'une manière inhabituelle,
car nous ne faisons pas d'élection et nous ne disons pas à chacun ce qu'il
doit faire. Personne ne dit aux gens ce qu'ils doivent faire dans la
communauté du logiciel libre ; chacun prend ses propres décisions. Mais
voici comment cela fonctionne : si beaucoup de gens veulent que le logiciel
s'améliore dans une direction, beaucoup de gens travailleront pour le
modifier, et donc le logiciel se développera rapidement dans cette
direction-ci. Si peu de gens veulent que le logiciel se développe dans une
autre direction, peu d'entre eux feront un effort, et alors il se
développera lentement dans cette direction-là. Si personne ne veut qu'il se
développe dans cette direction-là, il ne le fera pas. Parce que chacun de
nous décide de ce qu'il va faire, nous contribuons tous à ce qui arrive et à
l'orientation que prendra le logiciel.
</p>
<p>
Donc, la société a la maîtrise collective de la manière dont se développera
globalement le logiciel. Mais vous pouvez décider de le développer
vous-même, que ce soit en tant que particulier, groupe ou entreprise. Il en
résulte que le logiciel libre tend à faire ce que veulent les utilisateurs,
plutôt que ce que veulent les développeurs.
</p>
<p>
Les gens demandent souvent : « Si tout le monde est libre de modifier le
logiciel, qu'advient-il de la compatibilité ? » C'est un fait que les
utilisateurs aiment la compatibilité. Pour autant, ce n'est pas la seule
chose qu'ils apprécient. Quelquefois, certains utilisateurs veulent un
changement incompatible, car il apporte d'autres bénéfices. Si c'est le cas,
ils peuvent le faire. Mais la plupart des utilisateurs veulent la
compatibilité. Il en résulte que la plupart des développeurs de logiciel
libre essaient de toutes leurs forces d'être compatibles. Imaginez ce qui
arriverait si j'introduisais une modification incompatible dans mon
programme et que les utilisateurs ne l'apprécient pas. 
Un utilisateur modifierait le programme et le rendrait compatible, et alors
la plupart des utilisateurs préféreraient sa version. Donc sa version
deviendrait populaire et la mienne serait oubliée. Je ne veux pas que cela
arrive, évidemment. Je veux que les gens apprécient et utilisent ma version,
alors je vais prendre les devants ; je rendrai ma version compatible dès le
début, car je veux que les gens la préfèrent. C'est pourquoi, dans notre
communauté, les développeurs ne peuvent pas résister à ce que veulent les
utilisateurs. Nous devons les suivre, ou les utilisateurs iront où ils
veulent et nous laisseront derrière.
</p>
<p>
Mais si vous regardez du côté des développeurs de logiciel non libre, ceux
qui sont très puissants peuvent imposer l'incompatibilité ; ils sont si
puissants que les utilisateurs ne peuvent rien y faire. Microsoft est réputé
pour cela. Ils créent une incompatibilité dans un protocole, et alors les
utilisateurs sont coincés. Mais il ne s'agit pas que de
Microsoft. Considérez le <abbr title="WirelessApplication
Protocol">WAP</abbr>, par exemple. Le WAP contient des versions modifiées de
protocoles Internet ordinaires, modifiés pour être incompatibles ; l'idée
première était qu'ils fabriqueraient ces téléphones et diraient « ils
peuvent communiquer avec Internet », mais puisqu'ils n'utiliseraient pas les
protocoles Internet ordinaires, l'incompatibilité serait imposée à
l'utilisateur. C'était leur plan. Il n'a pas fonctionné, heureusement. Mais
c'est le danger qui vous guette quand les utilisateurs n'ont pas vraiment le
contrôle : quelqu'un essaiera d'imposer l'incompatibilité aux utilisateurs.
</p>
<p>
Le logiciel libre est fondamentalement une question politique, éthique et
sociétale. J'ai expliqué cet aspect. Il a également des conséquences
économiques. Par exemple, le logiciel non libre peut être utilisé pour créer
de très riches sociétés où quelques personnes récoltent de l'argent de tout
le monde autour du globe ; ces quelques personnes deviennent très riches et
les autres sont démunis. Il y a beaucoup de pays (le Japon n'est pas de
ceux-là, je crois) où les gens qui ont les moyens d'avoir un ordinateur ne
peuvent généralement pas se permettre de payer pour des logiciels non
libres, pour l'autorisation d'utiliser les logiciels non libres. Aussi, dans
ces pays, l'utilisation systématique de logiciel non libre crée une terrible
pénurie. Mais dans tous les pays, de l'argent est extorqué à la plupart des
gens et se concentre dans les poches de quelques personnes qui deviennent
très riches grâce au logiciel non libre. Avec le logiciel libre, vous ne
pouvez pas faire cela. Vous ne pouvez pas extorquer beaucoup d'argent aux
gens, mais vous pouvez faire des affaires avec eux tant que vous leur
fournissez un réel service.
</p>
<p>
Des entreprises de logiciel libre existent déjà. En fait, j'en ai monté une
en 1985. Je vendais des copies de GNU Emacs. Je cherchais un moyen pour
gagner de l'argent avec le logiciel libre. Alors j'ai dit : « Payez-moi
150 dollars et je vous enverrai une bande avec l'éditeur de texte GNU
Emacs. » Les gens ont commencé à me payer pour que je leur envoie des
bandes. J'ai gagné suffisamment d'argent pour en vivre. J'ai arrêté cela,
car j'ai créé la <cite>Free Software Foundation</cite> (Fondation pour le
logiciel libre), et il m'a semblé approprié qu'elle se mette à distribuer
GNU Emacs. Je ne voulais pas entrer en concurrence avec elle, je devais donc
trouver un autre moyen de gagner ma vie. Pendant plusieurs années, la
Fondation a gagné suffisamment d'argent de cette façon pour payer plusieurs
salariés, y compris des programmeurs. Donc en fait, si je l'avais fait
moi-même, je serais probablement financièrement très à l'aise grâce à la
vente de copies de logiciels libres.
</p>
<p>
Après cela, j'ai créé une autre entreprise de logiciel libre où j'effectuais
des modifications contre rémunération.
</p>
<p>
Avec un logiciel non libre, vous ne pouvez rien modifier. Vous êtes
prisonnier du logiciel. Donc soit vous l'utilisez en l'état, soit vous ne
l'utilisez pas du tout. Avec le logiciel libre, vous avez ces deux choix,
mais vous avez également un autre choix, en fait beaucoup de choix
différents. Vous pouvez faire des modifications plus ou moins importantes
dans le programme et utiliser le programme modifié.
</p>
<p>
Si vous êtes programmeur, vous pouvez faire les modifications
vous-même. Mais supposez que vous ne le soyez pas. Alors, vous pouvez payer
un programmeur pour faire les modifications à votre place. Par exemple, si
ce ministère utilise un programme et que les gens trouvent que ce programme
ne fonctionne pas à leur satisfaction, vous pouvez facilement payer un
programmeur pour le modifier à votre convenance. C'est le genre d'affaires,
basées sur le logiciel libre, que j'ai faites pendant plusieurs années dans
les années 80 (j'aurais pu continuer, mais j'ai reçu une grande récompense
et n'en ai plus eu besoin).
</p>
<p>
De nos jours, beaucoup de gens vivent de cette façon. J'ai récemment entendu
parler de quelqu'un en Amérique du Sud qui disait connaître trente personnes
qui en vivaient. L'Amérique du Sud ne fait pas partie des régions les plus
avancées du monde technologiquement, mais cela a déjà commencé là-bas. En
1989 ou 1990, je crois, une société a été créée pour faire ce type
d'affaires, par trois personnes. En quelques années, elle s'est développée
pour atteindre cinquante personnes, et a été bénéficiaire chaque année. Ils
auraient pu continuer ainsi, mais ils sont devenus avides et donc
commencèrent à développer du logiciel non libre, et plus tard ils ont été
rachetés par Red Hat.
</p>
<p>
Quoi qu'il en soit, le logiciel libre permet une nouvelle manière de faire
des affaires qui n'existe pas dans le monde du logiciel privateur.<a
id="TransNote2-rev" href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> C'est pourquoi les
gens se demandent souvent de quelle façon le logiciel libre affecterait
l'emploi. Supposons que chaque utilisateur d'ordinateur ait la
liberté. Supposons, par conséquent, que tous les logiciels soient des
logiciels libres. En d'autres termes, si vous avez un programme, vous avez
la liberté de l'exécuter, de l'étudier, de le modifier et de le
redistribuer. Qu'est-ce que cela produirait comme effets sur l'emploi dans
le secteur de l'informatique ?
</p>
<p>
Eh bien, parmi tous les emplois de ce secteur, seule une petite fraction
concerne la programmation, pour la plupart de logiciels personnalisés,
écrits pour un seul client. Ceci est tout à fait acceptable ; tant que le
client obtient le code source du logiciel et tous les droits pour le
contrôler une fois qu'il l'a payé, alors ceci est légitime. En fait, c'est
un logiciel libre pour le client qui le possède. [Par conséquent, seule la
programmation qui n'est pas faite sur commande est réellement non libre.]
</p>
<p>
Ainsi, dans cette fraction de l'emploi en programmation, la quasi-totalité
concerne le logiciel personnalisé ; le logiciel destiné à la publication
représente donc une petite fraction d'une petite fraction de l'ensemble [de
l'emploi dans le secteur informatique].
</p>
<p>
Que pourrait faire le logiciel libre ? Il pourrait éliminer cette fraction
ténue de l'emploi, mais peut-être pas. Puisque la possibilité de payer ces
programmeurs en restreignant les utilisateurs aurait disparu, il y aurait à
la place une nouvelle possibilité de soutenir les programmeurs : certains
seraient payés pour faire des améliorations et des extensions au logiciel
libre. Alors, perdrions-nous plus d'emplois ou en gagnerions-nous plus ?
Personne ne le sait. C'est impossible à dire. Ce que nous savons, c'est que
cette perte d'emplois dans le secteur de l'informatique serait limitée à une
petite fraction d'une petite fraction, celle qui programme pour le grand
public. Le reste continuerait comme maintenant. Il est clair que cela ne
poserait pas de problème pour l'emploi.
</p>
<p>
Et que dire d'un autre problème que les gens soulèvent parfois : est-il
vraiment possible de développer suffisamment de logiciels tout en les
rendant libres ? La réponse est évidente, car nous le faisons déjà. Les gens
qui posent cette question pourraient tout aussi bien demander si les avions
se maintiennent réellement en l'air. Eh bien, j'ai volé dans un avion. Vous
avez tous probablement déjà voyagé en avion aussi. Je pense qu'ils peuvent
se maintenir en l'air. Dans le logiciel libre aujourd'hui, nous avons des
centaines de gens, peut-être des milliers, qui sont payés pour développer
des logiciels libres. Mais nous avons aussi plus d'un demi-million de
développeurs bénévoles de logiciel libre qui travaillent à temps
partiel. Ils ne sont pas payés et pourtant développent beaucoup de logiciel.
</p>
<p>
En fait, le commerce de logiciel libre n'est pas nécessaire pour que le
logiciel libre fasse son œuvre. Ce commerce est très souhaitable ; plus nous
pourrons développer d'institutions qui canaliseront les fonds des
utilisateurs vers les développeurs de logiciel libre, plus nous pourrons en
produire et meilleurs ils seront. C'est certainement souhaitable, mais ce
n'est pas essentiel. Nous avons déjà développé deux systèmes d'exploitation
complets, deux interfaces graphiques de bureau et deux suites bureautiques
qui sont des logiciels libres.
</p>
<p>
Les gens cherchent de manière inventive des moyens de financer le logiciel
libre ; certains [moyens] fonctionnent et d'autres pas, comme on peut s'y
attendre. Par exemple, l'été dernier, il y avait un logiciel appelé Blender,
que les gens trouvaient bon mais qui était non libre. L'éditeur décida qu'il
ne servait à rien de continuer à le maintenir ni à le vendre. Ils l'ont donc
arrêté. Mais les développeurs ne voulaient pas que cela s'arrête, alors ils
ont fait un marché : s'ils pouvaient lever 100 000 dollars, ils pourraient
acheter les droits et libérer ce logiciel. Alors, ils se tournèrent vers la
communauté, et en quelques semaines ils récoltèrent l'argent
nécessaire. Blender est maintenant un logiciel libre. Ceci suggère que nous
pourrions peut-être récolter de l'argent de la communauté de la même manière
pour réaliser des extensions particulières.
</p>
<p>
Un programmeur qui a un nom, une réputation pour son habileté, pourrait
contacter la communauté et dire : « Si les gens mettent cette somme
d'argent, je ferai le travail. » Il n'aurait pas besoin de faire tout le
travail lui-même. Il pourrait employer d'autres programmeurs pour travailler
avec lui. C'est comme cela que vous pourriez démarrer. Avant d'avoir un nom,
avant de pouvoir rejoindre la communauté grâce à votre propre réputation,
vous pourriez travailler en tant qu'apprenti pour d'autres programmeurs. Ils
lèvent les fonds, ils supervisent le travail ; en faisant cela, vous pouvez
finalement acquérir une réputation également, et ensuite aller chercher des
clients.
</p>
<p>
Il y a aussi le financement de logiciels utiles par l'État, dont c'est le
rôle légitime, de même que c'est son rôle de financer la recherche
scientifique destinée à être utile aux citoyens – ou même seulement à
satisfaire la curiosité humaine, mais certainement à être utile aux
citoyens, au public. Il est tout aussi légitime pour les gouvernements de
financer le développement de logiciels qui serviront au public, et quand le
développement est terminé, de le donner au public et de dire : « Tout le
monde peut maintenant utiliser et améliorer ceci. C'est une partie du savoir
de l'humanité. » Car c'est bien de cela qu'il s'agit : de connaissances
humaines, d'un savoir qui appartient à l'humanité, à tout le monde. Un
programme non libre est un savoir restreint, un savoir qui est gardé sous le
contrôle de quelques-uns, les autres personnes ne pouvant pas vraiment y
avoir accès. Elles ne peuvent l'utiliser que par tolérance. Elles ne peuvent
jamais accéder au savoir.
</p>
<p>
C'est pourquoi il est essentiel que les écoles utilisent des logiciels
libres. Il y a trois raisons pour lesquelles les écoles doivent utiliser
exclusivement du logiciel libre. La raison la plus superficielle est
d'économiser de l'argent. Même dans un pays développé, les écoles n'ont
jamais assez d'argent, voilà pourquoi l'utilisation d'ordinateurs dans les
écoles est mesurée. Mais si les écoles utilisent des logiciels libres, alors
le système scolaire a la liberté de faire des copies et de les redistribuer
à toutes les écoles, et elles n'ont pas besoin de payer pour les
utiliser. Les écoles peuvent ainsi installer plus d'ordinateurs et rendre
plus d'installations disponibles. De plus, le système d'exploitation
GNU/Linux est plus efficace que Windows, de sorte qu'on peut utiliser un
ordinateur plus vieux, moins puissant et moins cher, par exemple un
ordinateur d'occasion dont quelqu'un d'autre s'est débarrassé. C'est
également une autre manière de faire des économies. C'est évident, mais
c'est superficiel.
</p>
<p>
Une raison plus importante pour les écoles d'utiliser du logiciel libre est
que c'est dans l'intérêt de l'enseignement. Vous voyez, pendant leurs années
d'adolescence, certains élèves vont vouloir apprendre tout ce qu'il y a à
savoir sur ce qui se trouve à l'intérieur d'un système informatique. Ces
personnes peuvent devenir de bons programmeurs. Si vous voulez développer un
fort potentiel de programmation, pas seulement des gens formés pour
travailler dans une grosse équipe de manière plutôt mécanique, mais des gens
qui prendront des initiatives, feront de grandes choses, développeront des
programmes puissants et passionnants, alors vous avez besoin d'encourager
cet élan chaque fois qu'un enfant le possède. Donc il est important de
fournir des installations et un environnement social qui favorise ce type
d'enseignement. 
Le moyen d'y arriver, c'est que les écoles utilisent du logiciel libre ;
quand un élève commence à poser la question « Comment est-ce que cela
fonctionne en fait ? » le professeur peut dire « C'est fait par le programme
Fubar. Tu peux trouver le code source du programme Fubar ici. Lis-le et vois
par toi-même comment il fonctionne. » Puis, si un élève dit « Vous savez,
j'ai une idée pour l'améliorer » le professeur peut dire «  Pourquoi ne pas
essayer ? Essaie de l'écrire. Fais le changement dans le programme Fubar
pour modifier cette fonctionnalité. »
</p>
<p>
Pour apprendre à être un bon écrivain, vous devez lire beaucoup et écrire
beaucoup. C'est la même chose quand vous écrivez des logiciels : vous devez
lire beaucoup de logiciels et en écrire beaucoup. Pour apprendre à
comprendre de gros programmes, vous devez travailler avec de gros
programmes. Mais par où commencer ? Au début, vous ne pouvez pas écrire un
gros programme vous-même et faire un bon travail, parce que vous n'avez pas
appris à le faire. Comment allez-vous apprendre ? Vous devez lire les gros
programmes existants et essayer d'y faire de petits changements. Parce qu'à
ce stade, vous ne pouvez pas écrire de gros programmes par vous-même, mais
vous pouvez écrire une petite amélioration dans un gros programme.
</p>
<p>
C'est ainsi que j'ai appris à être un bon programmeur. J'avais une
opportunité particulière à l'Institut de technologie du Massachusetts
(MIT). Il y avait un laboratoire où ils avaient écrit leur propre système
d'exploitation et l'utilisaient. J'y suis allé et ils me dirent : « Nous
voudrions vous embaucher. » Ils m'embauchèrent pour améliorer les programmes
dans ce système d'exploitation. C'était ma deuxième année d'université. À
l'époque, je n'aurais pas pu écrire tout un système d'exploitation
moi-même. Je n'aurais pas pu écrire ces programmes à partir de zéro, mais je
pouvais les lire et leur ajouter une fonctionnalité, puis une autre, et une
autre, et encore une autre. 
Chaque semaine, j'ajoutais une fonctionnalité nouvelle à un programme. En
faisant cela de nombreuses fois, j'ai développé mes compétences. Dans les
années 70, on n'avait cette d'opportunité que dans un endroit très
particulier. Mais aujourd'hui, on peut donner cette opportunité à
chacun. Tout ce dont on a besoin, c'est d'un PC exécutant le système
GNU/Linux avec le code source. Ainsi vous pouvez facilement encourager les
adolescents japonais, ceux d'entre eux qui sont fascinés par les
ordinateurs, à devenir de bons programmeurs.
</p>
<p>
J'ai un ami qui était professeur de lycée dans les années 80 et qui installa
la première machine Unix dans un lycée. Il supervisa alors les lycéens qui
devinrent de bons programmeurs. Plusieurs d'entre eux étaient de très bon
programmeurs avec un certain renom quand ils obtinrent leur diplôme. Je suis
sûr que chaque lycée recèle quelques personnes qui ont ce talent et qui
voudront le développer. Ils ont juste besoin d'une opportunité. C'est la
deuxième raison pour laquelle les écoles doivent utiliser exclusivement du
logiciel libre.
</p>
<p>
La troisième raison est encore plus fondamentale. Nous voulons que les
écoles enseignent les faits et les compétences, bien sûr, mais aussi de
bonnes dispositions morales, ce qui signifie être préparé à aider d'autres
personnes. Cela signifie que l'école doit dire aux enfants : « Tout logiciel
qui se trouve ici peut être copié. Copiez-le et emmenez-le à la
maison. C'est ce pourquoi il est là. Si vous amenez un logiciel à l'école,
vous devez le partager avec les autres enfants. Si vous ne voulez pas le
partager avec les autres, ne l'amenez pas ici, il n'a rien à y faire, parce
que nous enseignons aux enfants à s'entraider. » L'éducation morale est
importante pour chaque société.
</p>
<p>
Je n'ai pas inventé l'idée de logiciel libre. Le logiciel libre est né dès
qu'il y a eu deux ordinateurs de même type, parce que les gens qui utilisent
l'un écrivent un logiciel, et les gens qui utilisent l'autre demandent :
« Vous savez comment résoudre ce problème ? ». Et ils répondent :
« Oui. Nous avons écrit quelque chose pour résoudre ce problème. En voici
une copie. » Alors ils commencent à échanger les logiciels qu'ils ont
développés, afin de pouvoir tous en développer plus. Mais dans les
années 60, on a eu tendance à les remplacer par des logiciels non libres,
tendance à mettre les utilisateurs sous contrôle, à leur refuser la liberté.
</p>
<p>
Quand j'étais en première année d'université, il m'a été donné de voir un
exemple moral qui m'a impressionné. J'utilisais les ordinateurs d'une salle
informatique, et dans cette salle, les responsables disaient : « C'est un
établissement d'enseignement et nous sommes là pour que les gens apprennent
l'informatique. Aussi, nous avons une règle : chaque fois qu'un logiciel est
installé sur un système, le code source doit être affiché de sorte que les
gens puissent le lire et apprendre comment le logiciel fonctionne. » 
L'un des employés écrivit un utilitaire et commença à le vendre comme
logiciel non libre. Il ne vendait pas ces copies comme je le faisais ; il
restreignait les utilisateurs. Mais il offrit à l'école un exemplaire
gratuit, et les personnes en charge de la salle informatique dirent alors :
« Non, nous n'installerons pas ceci ici, car notre règle est que le code
source doit être affiché. Si vous ne nous laissez pas afficher le code
source de ce programme, nous n'utiliserons pas votre programme. » Cela m'a
inspiré parce que c'était une volonté de renoncer à la commodité pour le
bien de quelque chose de plus important qui est la mission d'une école :
l'éducation.
</p>
<p>
Le laboratoire où je travaillais au MIT était cependant une exception dans
les années 70, parce que nous avions un système d'exploitation qui était
libre. À l'époque, la plupart des ordinateurs fonctionnaient avec des
systèmes d'exploitation non libres. Mais j'ai été inspiré par l'exemple que
j'y ai vu et j'ai appris à vivre de cette manière. J'ai appris un mode de
vie où l'on enseigne ses connaissances aux autres plutôt que de les garder
pour soi. Puis, cette communauté disparut au début des années 80. À ce
moment-là, j'ai lancé le mouvement du logiciel libre. Je n'ai pas créé le
logiciel libre. J'ai appris ses méthodes en rejoignant un laboratoire où les
gens les pratiquaient déjà. Ce que j'ai fait, c'est de transformer cela en
un mouvement éthique et sociétal, pour dire que c'est une question de choix
entre une bonne société et une société laide, entre un mode de vie propre,
convivial et utile où nous avons la liberté, et un mode de vie où chacun est
prisonnier de divers empires conquérants, où les gens croient qu'en pratique
ils n'ont d'autre choix que d'abandonner leur liberté.
</p>
<p>
Théoriquement, d'un côté les gens disent : « Oh, personne ne vous force à
utiliser des logiciels non libres. Personne ne vous force à utiliser
Microsoft Word. » D'un autre côté, les gens disent : « Je n'ai pas le
choix. » Pratiquement, il ne s'agit pas d'une situation de choix
individuel. Oui, c'est vrai, si vous êtes déterminé à être libre, déterminé
à les rejeter, vous pouvez le faire, mais cela demande beaucoup de
détermination. Quand j'ai débuté il y a vingt ans, cela demandait un immense
travail d'utiliser un ordinateur sans logiciel non libre. En 1983, tous les
systèmes d'exploitation pour les ordinateurs modernes étaient
privateurs. Vous ne pouviez utiliser l'ordinateur que vous possédiez qu'avec
des logiciels non libres. Pour changer cela, nous avons passé des années à
travailler, et nous avons réussi ; nous avons changé cela.
</p>
<p>
Pour vous aujourd'hui, la situation est plus facile. Il y a des systèmes
d'exploitation libres. Vous pouvez vous procurer un ordinateur moderne et
l'utiliser avec des logiciels libres, exclusivement avec des logiciels
libres. Ainsi, de nos jours, plutôt qu'un sacrifice énorme, vous n'avez qu'à
faire un petit sacrifice temporaire, et vous pouvez alors vivre en
liberté. En travaillant ensemble, nous pouvons éliminer ce sacrifice. Nous
pouvons rendre plus facile de vivre en liberté. Mais pour cela, nous devons
travailler. Nous devons reconnaître la liberté comme valeur sociétale.
</p>
<p>
Chaque État essaie d'effectuer son travail à moindre coût, et chaque
administration publique a un travail particulier à faire. Aussi, quand des
administrations publiques choisissent leurs ordinateurs, elles ont tendance
à se cantonner à des questions pratiques : combien cela coûtera-t-il, quand
pourrons-nous l'avoir en état de marche, etc.
</p>
<p>
Mais l'État a une mission plus importante, qui est de guider le pays dans
une direction saine, qui soit bénéfique pour les citoyens. Par conséquent,
lorsque les administrations publiques choisissent un système pour leurs
ordinateurs, elles doivent faire en sorte de conduire le pays vers le
logiciel libre. C'est mieux pour l'économie du pays, car les utilisateurs,
au lieu de payer simplement pour la permission d'exécuter le logiciel,
paieront des gens dans leur région pour l'améliorer et l'adapter à leurs
besoins. Ainsi, au lieu de drainer tout vers Redmond, Washington, l'argent
circulera dans la région en créant des emplois localement, plutôt que de
remplir les poches de quelqu'un. Mais plus important encore, il crée un mode
de vie où le pays et les gens sont indépendants et libres.
</p>

<div class="translators-notes">

<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
<hr /><b>Notes de traduction</b><ol>
<li id="TransNote1"><cite>Free</cite> veut dire « libre » ou « gratuit ». <a
href="#TransNote1-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
<li id="TransNote2">Autre traduction de <cite>proprietary</cite> :
propriétaire. <a href="#TransNote2-rev"
class="nounderline">&#8593;</a></li></ol></div>
</div>

<!-- for id="content", starts in the include above -->
<!--#include virtual="/server/footer.fr.html" -->
<div id="footer">
<div class="unprintable">

<p>Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à <a
href="mailto:gnu@gnu.org">&lt;gnu@gnu.org&gt;</a>. Il existe aussi <a
href="/contact/">d'autres moyens de contacter</a> la FSF. Les liens
orphelins et autres corrections ou suggestions peuvent être signalés à <a
href="mailto:webmasters@gnu.org">&lt;webmasters@gnu.org&gt;</a>.</p>

<p>
<!-- TRANSLATORS: Ignore the original text in this paragraph,
        replace it with the translation of these two:

        We work hard and do our best to provide accurate, good quality
        translations.  However, we are not exempt from imperfection.
        Please send your comments and general suggestions in this regard
        to <a href="mailto:web-translators@gnu.org">

        &lt;web-translators@gnu.org&gt;</a>.</p>

        <p>For information on coordinating and submitting translations of
        our web pages, see <a
        href="/server/standards/README.translations.html">Translations
        README</a>. -->
Nous faisons le maximum pour proposer des traductions fidèles et de bonne
qualité, mais nous ne sommes pas parfaits. Merci d'adresser vos commentaires
sur cette page, ainsi que vos suggestions d'ordre général sur les
traductions, à <a href="mailto:web-translators@gnu.org">
&lt;web-translators@gnu.org&gt;</a>.</p>
<p>Pour tout renseignement sur la coordination et la soumission des
traductions de nos pages web, reportez-vous au <a
href="/server/standards/README.translations.html">guide de traduction</a>.</p>
</div>

<!-- Regarding copyright, in general, standalone pages (as opposed to
     files generated as part of manuals) on the GNU web server should
     be under CC BY-ND 3.0 US.  Please do NOT change or remove this
     without talking with the webmasters or licensing team first.
     Please make sure the copyright date is consistent with the
     document.  For web pages, it is ok to list just the latest year the
     document was modified, or published.
     
     If you wish to list earlier years, that is ok too.
     Either "2001, 2002, 2003" or "2001-2003" are ok for specifying
     years, as long as each year in the range is in fact a copyrightable
     year, i.e., a year in which the document was published (including
     being publicly visible on the web or in a revision control system).
     
     There is more detail about copyright years in the GNU Maintainers
     Information document, www.gnu.org/prep/maintain. -->
<p>Copyright &copy; 2003 Richard M. Stallman</p>

<p>Cette page peut être utilisée suivant les conditions de la licence <a
rel="license"
href="http://creativecommons.org/licenses/by-nd/3.0/us/deed.fr">Creative
Commons attribution de paternité, pas de modification, 3.0 États-Unis
(CC BY-ND 3.0 US)</a>.</p>

<!--#include virtual="/server/bottom-notes.fr.html" -->
<div class="translators-credits">

<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits.-->
Traduction : Cédric Corazza.<br /> Révision : <a
href="mailto:trad-gnu&#64;april.org">trad-gnu&#64;april.org</a></div>

<p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
Dernière mise à jour :

$Date: 2018/11/03 21:59:49 $

<!-- timestamp end -->
</p>
</div>
</div>
</body>
</html>