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<title>Pourquoi le logiciel doit être libre - Projet GNU - Free Software Foundation</title>
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+
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+<!--GNUN: OUT-OF-DATE NOTICE-->
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+<div class="article reduced-width">
<h2>Pourquoi le logiciel doit être libre</h2>
-<p>
-par <a href="http://www.stallman.org/"><strong>Richard Stallman</strong></a></p>
-<h3 id="introduction">Introduction</h3>
-<p>
+<address class="byline">par <a href="https://www.stallman.org/">Richard Stallman</a></address>
+
+<p id="introduction">
L'existence du logiciel soulève forcément la question de la façon dont
doivent être prises les décisions concernant son usage. Par exemple,
supposons qu'une personne ayant un exemplaire d'un programme rencontre une
@@ -28,7 +39,7 @@ adopter à la fois ce critère et la réponse proposée par les développeurs, Ã
savoir qu'un programme a un propriétaire, en général une société associée à
son développement.</p>
<p>
- Je voudrais envisager la même question avec un critère différent : la
+ Je voudrais envisager la même question avec un critère différent : la
prospérité et la liberté du public en général.</p>
<p>
La réponse ne peut venir de la loi actuelle – la loi devrait se conformer à
@@ -44,16 +55,16 @@ que la production de biens matériels.</p>
je montrerai que les résultats en sont préjudiciables. Ma conclusion est que
les programmeurs ont le devoir d'encourager les autres à partager,
redistribuer, étudier et améliorer les logiciels qu'ils écrivent ; autrement
-dit, d'écrire des <a href="/philosophy/free-sw.html">logiciels libres</a> <a
-id="f1-rev" href="#f1">(1)</a>.</p>
+dit, d'écrire des <a href="/philosophy/free-sw.html">logiciels libres</a> <a
+class="ftn" id="f1-rev" href="#f1">[1]</a>.</p>
<h3 id="owner-justification">Comment les propriétaires justifient leur pouvoir</h3>
<p>
Ceux qui bénéficient du système actuel, dans lequel les programmes sont une
propriété, présentent deux arguments en appui à leur prétention de les
-détenir : l'argument affectif et l'argument économique.</p>
+détenir : l'argument affectif et l'argument économique.</p>
<p>
- L'argument affectif ressemble à ceci : « J'ai mis ma sueur, mon cœur, mon
+ L'argument affectif ressemble à ceci : « J'ai mis ma sueur, mon cœur, mon
âme dans ce programme. Il vient de <em>moi</em>, c'est le <em>mien</em> ! »</p>
<p>
Cet argument ne nécessite pas de réfutation sérieuse. Les programmeurs
@@ -66,7 +77,7 @@ pas leurs Å“uvres. Pour eux, le nom de l'artiste n'avait pas d'importance. Ce
qui importait, c'était que le travail soit accompli et que son but afférent
soit atteint. Cette façon de voir a prévalu pendant des centaines d'années.</p>
<p>
- L'argument économique est du style : « Je veux devenir riche (ce qui en
+ L'argument économique est du style : « Je veux devenir riche (ce qui en
général, se dit incorrectement 'je veux gagner ma vie'), et si vous ne me
permettez pas de devenir riche en programmant, eh bien je ne programmerai
pas. Comme tout le monde me ressemble, personne n'écrira de programmes. Et
@@ -79,7 +90,7 @@ d'abord mettre le doigt sur une supposition implicite qui est plus évidente
dans une autre formulation de l'argument.</p>
<p>
Cette formulation part de la comparaison entre l'utilité sociale d'un
-programme privateur<a id="TransNote1-rev"
+programme privateur <a id="TransNote1-rev"
href="#TransNote1"><sup>a</sup></a> et de l'absence de programme, pour alors
conclure que le développement de logiciel privateur est globalement
bénéfique et qu'il doit être encouragé. L'erreur, ici, vient de ne comparer
@@ -92,17 +103,17 @@ l'utilisation du logiciel. Tant que ce lien existe, nous devons souvent
faire face au choix entre un programme privateur et l'absence de
programme. Cependant, ce lien n'est pas inhérent ni inévitable ; c'est une
conséquence d'une décision politique spécifique, législative et sociétale,
-que nous contestons : la décision qu'il y ait des propriétaires. Formuler le
+que nous contestons : la décision qu'il y ait des propriétaires. Formuler le
choix entre logiciel privateur et pas de logiciel, c'est faire une pétition
de principe.</p>
<h3 id="against-having-owners">L'argument contre la propriété privée du logiciel</h3>
<p>
- La question qu'il faut poser, c'est : « Le développement d'un logiciel
+ La question qu'il faut poser, c'est : « Le développement d'un logiciel
doit-il être lié à un propriétaire qui en restreint l'usage ? »</p>
<p>
Pour pouvoir en décider, il nous faut estimer l'effet sur la société de
-chacune de ces activités, prise <em>indépendamment</em> : l'effet du
+chacune de ces activités, prise <em>indépendamment</em> : l'effet du
développement d'un logiciel (indépendamment des conditions de sa diffusion),
et l'effet de la restriction de son emploi (à supposer que le logiciel ait
été développé). Si l'une de ces activités est utile alors que l'autre est
@@ -119,14 +130,14 @@ ex. privateur) avec le même programme, mais disponible pour tout le
monde. Ce qui signifie comparer deux mondes possibles.</p>
<p>
Cette analyse répond également à un contre-argument simpliste qu'on entend
-parfois : le bénéfice pour le voisin de lui donner une copie d'un logiciel
+parfois : le bénéfice pour le voisin de lui donner une copie d'un logiciel
est annulé par le préjudice causé au propriétaire. Ce contre-argument
suppose qu'inconvénients et avantages sont équivalents dans leur
ampleur. Notre analyse compare ces deux termes et montre que les avantages
l'emportent de beaucoup.</p>
<p>
Pour mettre cet argument en lumière, prenons un autre domaine
-d'application : la construction routière.</p>
+d'application : la construction routière.</p>
<p>
Il serait possible de financer l'ensemble de la construction routière par
des péages, ce qui impliquerait d'avoir des postes de péage à tous les coins
@@ -138,8 +149,8 @@ du fonctionnement des routes et des voitures.</p>
<p>
Si l'on compare l'utilité des routes avec et sans péage, nous voyons (toutes
choses égales par ailleurs) que les routes sans péage sont moins chères à
-construire et à maintenir, plus sûres et plus efficaces à emprunter <a
-id="f2-rev" href="#f2">(2)</a>.<a id="TransNote2-rev"
+construire et à maintenir, plus sûres et plus efficaces à emprunter <a
+class="ftn" id="f2-rev" href="#f2">[2]</a>.<a id="TransNote2-rev"
href="#TransNote2"><sup>b</sup></a> Dans les pays pauvres, les postes de
péage rendent les routes inaccessibles à bien des citoyens. Les routes sans
péage offrent ainsi plus d'avantages à moindre coût ; elles sont préférables
@@ -151,7 +162,7 @@ id="TransNote3-rev" href="#TransNote3"><sup>c</sup></a></p>
Quand les partisans des postes de péage les proposent comme étant
<em>simplement</em> une façon de lever des fonds, ils déforment le choix
offert. Les postes de péage, effectivement, permettent de récolter des
-fonds, mais ils ont une autre conséquence : ils dégradent la valeur des
+fonds, mais ils ont une autre conséquence : ils dégradent la valeur des
routes. Une route n'offre pas autant d'avantages si elle a un péage que si
elle n'en a pas ; nous donner plus de routes, ou des routes supérieures sur
le plan technique, n'est peut-être pas une amélioration véritable si cela
@@ -173,7 +184,7 @@ des routes.</p>
<p>
Pour appliquer ce même argument au développement logiciel, je vais
maintenant montrer que d'avoir des « postes de péage » sur des logiciels
-utiles coûte cher à la société : cela rend le programme plus coûteux à
+utiles coûte cher à la société : cela rend le programme plus coûteux à
élaborer et à distribuer, moins satisfaisant et moins efficace à
utiliser. Je poursuivrai en disant que la construction du programme devrait
être encouragée autrement. Puis je m'attacherai à présenter d'autres
@@ -186,14 +197,14 @@ la mesure réellement nécessaire).</p>
entièrement payé ; maintenant, la société doit faire le choix entre le
rendre privateur, ou en permettre le partage et l'utilisation en toute
liberté. Supposez que l'existence et la disponibilité de ce programme soient
-souhaitables <a id="f3-rev" href="#f3">(3)</a>.</p>
+souhaitables <a class="ftn" id="f3-rev" href="#f3">[3]</a>.</p>
<p>
Les restrictions sur la distribution et la modification du programme ne
facilitent pas son utilisation. Elles ne peuvent qu'interférer. Donc, leur
effet ne peut être que négatif. Mais jusqu'à quel point ? Et de quelle
manière ?</p>
<p>
- On distingue trois niveaux de préjudice matériel dans ce genre d'obstacle :</p>
+ On distingue trois niveaux de préjudice matériel dans ce genre d'obstacle :</p>
<ul>
<li>moins de gens utilisent le programme ;</li>
@@ -254,7 +265,7 @@ science-fiction, il n'existe pas de machine pouvant reproduire les objets
matériels. Mais les programmes sont faciles à copier ; n'importe qui peut
faire autant de copies que nécessaire, sans grand effort – ce qui n'est pas
vrai dans le cas des objets matériels, étant donné que la matière est
-conservée : chaque copie nécessite des matières premières, tout comme
+conservée : chaque copie nécessite des matières premières, tout comme
l'original.</p>
<p>
En ce qui concerne les objets matériels, décourager leur usage est logique,
@@ -289,7 +300,7 @@ l'interdisant à l'autre, entraînerait la division ; ni vous, ni votre voisin
ne trouveriez cela acceptable.</p>
<p>
Signer un contrat de licence typique pour un logiciel revient à trahir votre
-voisin : « Je fais la promesse de priver mon voisin de ce programme de sorte
+voisin : « Je fais la promesse de priver mon voisin de ce programme de sorte
que je puisse en avoir un exemplaire pour moi-même. » Les gens qui font de
tels choix ressentent la pression psychologique interne de se justifier, en
diminuant l'importance d'aider leur voisin – cela au détriment du sens
@@ -338,10 +349,10 @@ nombres pour amener le programme à faire quelque chose de différent.</p>
programme, écrit dans un langage de programmation comme le Fortran ou
le C. Ils utilisent des noms pour désigner les données utilisées et les
différentes parties du programme, et ils représentent les opérations par des
-symboles comme le « + » pour une addition ou le « - » pour une
-soustraction. Le langage est conçu pour aider les programmeurs à déchiffrer
-et modifier les programmes. Voici un exemple : il s'agit d'un programme qui
-calcule la distance entre deux points d'un plan :</p>
+symboles comme le <code>+</code> pour une addition ou le <code>-</code> pour
+une soustraction. Le langage est conçu pour aider les programmeurs à
+déchiffrer et modifier les programmes. Voici un exemple : il s'agit d'un
+programme qui calcule la distance entre deux points d'un plan :</p>
<pre>
float
@@ -358,7 +369,7 @@ calcule la distance entre deux points d'un plan :</p>
important est que cela ressemble à de l'algèbre et qu'une personne
connaissant ce langage de programmation le trouvera sensé et clair. En
revanche, voici le même programme sous sa forme exécutable, sur l'ordinateur
-que j'utilisais lorsque j'ai écrit ceci :
+que j'utilisais lorsque j'ai écrit ceci :
</p>
<pre>
@@ -405,7 +416,7 @@ avertissement quand une tâche d'impression était envoyée au poste dédié,
mais pas quand celle-ci était terminée (et les délais étaient habituellement
importants). Il n'y avait aucun moyen de savoir si le document était
imprimé ; il fallait deviner. Et personne n'était informé d'un bourrage
-papier ; l'imprimante attendait ainsi souvent une heure avant d'être remise
+papier ; l'imprimante attendait ainsi souvent une heure avant d'être remise
en route.</p>
<p>
Les programmeurs système du labo d'IA étaient capables de corriger de tels
@@ -427,9 +438,9 @@ personne. Les gens qui ont ce sentiment ne sont pas heureux et ne font pas
du bon travail.</p>
<p>
Imaginez ce que ce serait si les recettes de cuisine étaient logées à la
-même enseigne que les logiciels. Vous vous diriez : « Voyons, comment
+même enseigne que les logiciels. Vous vous diriez : « Voyons, comment
modifier cette recette pour en enlever le sel ? » Et le chef renommé de vous
-répondre : « Comment oses-tu insulter ma recette, fruit de mon cerveau et de
+répondre : « Comment oses-tu insulter ma recette, fruit de mon cerveau et de
mon palais, en tentant de la modifier ? Tu n'as pas assez de jugement pour
la changer sans la dénaturer. »</p>
<p>
@@ -508,7 +519,7 @@ sa modification ou sa copie, est source d'obstacles. Ses retombées négatives
sont vastes et importantes. Il s'ensuit que la société doit se passer des
propriétaires de logiciels.</p>
<p>
- Pour voir les choses autrement : ce dont a besoin la société, c'est de
+ Pour voir les choses autrement : ce dont a besoin la société, c'est de
logiciels libres ; les logiciels privateurs n'en sont qu'un médiocre
substitut. Encourager le substitut n'est pas une façon rationnelle d'obtenir
ce dont nous avons besoin.</p>
@@ -556,7 +567,7 @@ pouvoirs et monopoles spéciaux qu'elle nécessite.</p>
<p>
Ce changement est survenu dans le domaine de la programmation au cours des
années 80. Dans les années 70, des articles parlaient d'« accrocs à
-l'informatique » : les utilisateurs étaient « connectés » et vivaient avec
+l'informatique » : les utilisateurs étaient « connectés » et vivaient avec
100 $ par semaine.<a id="TransNote4-rev" href="#TransNote4"><sup>d</sup></a>
Il était généralement admis que des gens pouvaient aimer la programmation au
point qu'elle devienne une cause de divorce. Aujourd'hui, il est
@@ -666,7 +677,7 @@ les financer.</p>
Cependant, ceci ne s'applique pas aux développeurs de logiciel privateur,
car la création d'obstacles appelle plutôt une sanction qu'une récompense.</p>
<p>
- Nous nous trouvons ainsi face à un paradoxe : le développeur d'un logiciel
+ Nous nous trouvons ainsi face à un paradoxe : le développeur d'un logiciel
utile a droit au soutien des utilisateurs, mais n'importe quelle tentative
de transformer cette obligation morale en une exigence détruit les bases de
l'obligation. Un développeur peut soit recevoir une récompense, soit
@@ -690,7 +701,7 @@ société, car ceux qui restent produisent plus de nourriture pour les
consommateurs qu'un plus grand nombre n'en produisait autrefois. Nous
appelons cela l'amélioration de la productivité. Le logiciel libre devrait
demander moins de programmeurs pour satisfaire la demande, à cause de
-l'augmentation de la productivité logicielle à tous niveaux :</p>
+l'augmentation de la productivité logicielle à tous niveaux :</p>
<ul>
<li> une utilisation plus générale de chaque programme développé ;</li>
@@ -707,7 +718,7 @@ productivité. Pourtant les mêmes acceptent souvent la croyance largement
répandue que l'industrie logicielle a besoin d'accroître sa
productivité. Comment cela se fait-il ?</p>
<p>
- La « productivité logicielle » peut vouloir dire deux choses : la
+ La « productivité logicielle » peut vouloir dire deux choses : la
productivité d'ensemble de tout le développement logiciel ou la productivité
de projets individuels. La productivité d'ensemble, c'est ce que la société
aimerait améliorer, et la voie la plus directe pour le faire est d'éliminer
@@ -720,7 +731,7 @@ des avancées technologiques difficiles.</p>
<p>
Est-il inévitable que les gens entrent en compétition, qu'ils essayent de
dépasser leurs rivaux dans la société ? Peut-être, oui. Mais la compétition
-en elle-même n'est pas nocive : ce qui est nocif, c'est le <em>combat</em>.</p>
+en elle-même n'est pas nocive : ce qui est nocif, c'est le <em>combat</em>.</p>
<p>
La compétition peut prendre de nombreuses formes. Elle peut consister en une
tentative d'aller toujours plus loin, de surpasser ce que d'autres ont déjà
@@ -856,80 +867,85 @@ nous semble futile de les aider. Ainsi, notre société dégénère en jungle.</
Si nous ne voulons pas vivre dans une jungle, nous devons changer nos
attitudes. Nous devons commencer à lancer le message que le bon citoyen est
celui qui coopère quand il le faut, pas celui qui réussit à prendre aux
-autres. J'espère que le mouvement du logiciel libre contribuera à cela : au
+autres. J'espère que le mouvement du logiciel libre contribuera à cela : au
moins dans un domaine, nous remplacerons la jungle par un système plus
efficace qui encouragera la coopération volontaire et fonctionnera grâce à
elle.</p>
+<div class="column-limit"></div>
-
-<h3 id="footnotes">Notes</h3>
+<h3 id="footnotes" class="footnote">Notes</h3>
<ol>
-<li id="f1">Le mot <i>free</i> dans <i>free software</i> signifie « libre », et non
+<li id="f1"><a href="#f1-rev" class="nounderline">&#8593;</a>
+Le mot <i>free</i> dans <i>free software</i> signifie « libre », et non
« gratuit » [<i>free</i> a les deux sens, en anglais] ; le prix payé pour un
exemplaire d'un programme libre peut être nul, faible, ou (rarement) très
-élevé. <a href="#f1-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
+élevé.</li>
-<li id="f2">Les problèmes de pollution et de congestion du trafic ne modifient pas cette
+<li id="f2"><a href="#f2-rev" class="nounderline">&#8593;</a>
+Les problèmes de pollution et de congestion du trafic ne modifient pas cette
conclusion. Si nous désirons rendre plus coûteuse la conduite afin de la
décourager, il n'est pas avantageux de le faire en mettant en place des
péages qui participent, et à la pollution, et à la congestion. Une taxe sur
l'essence serait bien mieux. Pareillement, le désir de renforcer la sécurité
en limitant la vitesse maximale n'est pas pertinent ; un accès gratuit aux
routes améliore la vitesse moyenne en évitant arrêts et retards, quelle que
-soit la limitation de vitesse. <a href="#f2-rev"
-class="nounderline">&#8593;</a></li>
+soit la limitation de vitesse.</li>
-<li id="f3">On peut voir un logiciel particulier comme une chose nocive, qui ne devrait
+<li id="f3"><a href="#f3-rev" class="nounderline">&#8593;</a>
+On peut voir un logiciel particulier comme une chose nocive, qui ne devrait
être accessible à personne, à l'instar de la base de données d'informations
personnelles de Lotus (Marketplace), qui a été retirée de la vente suite à
la désapprobation du public. La plus grande partie de mon discours ne
s'applique pas à ce cas, mais préférer un propriétaire dans la mesure où
cela rendrait le programme moins disponible n'est pas très sensé. Le
propriétaire ne le rendra pas <em>complètement</em> indisponible, comme on
-pourrait le souhaiter pour un programme considéré comme nocif. <a
-href="#f3-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
+pourrait le souhaiter pour un programme considéré comme nocif.</li>
</ol>
-<hr />
-<blockquote id="fsfs"><p>Cet essai est publié dans <a
-href="http://shop.fsf.org/product/free-software-free-society/"><cite>Free
+<hr class="no-display" />
+<div class="edu-note c"><p id="fsfs">Cet essai est publié dans <a
+href="https://shop.fsf.org/product/free-software-free-society/"><cite>Free
Software, Free Society: The Selected Essays of Richard
-M. Stallman</cite></a>.</p></blockquote>
+M. Stallman</cite></a>.</p></div>
+</div>
<div class="translators-notes">
<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
-<hr /><b>Notes de traduction</b><ol id="translator-notes-alpha">
-<li id="TransNote1">Autre traduction de <i>proprietary</i> :
-propriétaire. <a href="#TransNote1-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
-<li id="TransNote2">Cet argument peut sembler étonnant à une personne
-résidant en France. Il faut savoir qu'aux États-Unis les <i>interstates</i>
-sont gratuites alors que les péages se concentrent au voisinage des grosses
-agglomérations. Avant la généralisation du télépéage, ils ralentissaient
-considérablement les trajets domicile-travail. <a href="#TransNote2-rev"
-class="nounderline">&#8593;</a></li>
-<li id="TransNote3">Dans ce paragraphe, ainsi que le suivant, on a un
-exemple de l'ambiguïté du mot <i>free</i> signalée dans la note n° 1. <a
-href="#TransNote3-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
-<li id="TransNote4">En 1975, le seuil de pauvreté pour un homme (sic) seul
-de moins de 65 ans (hors agriculture) était de 2 902 $ par an, soit
-env. 56 $ par semaine et le revenu médian était de 10 540 $ (données du
-<i>U.S. Census Bureau</i>). <a href="#TransNote4-rev"
-class="nounderline">&#8593;</a></li>
+<b>Notes de traduction</b><ol id="translator-notes-alpha">
+<li><a id="TransNote1" href="#TransNote1-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a>
+Autre traduction de <i>proprietary</i> : propriétaire.</li>
+<li><a id="TransNote2" href="#TransNote2-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a>
+Cet argument peut sembler étonnant à une personne résidant en France. Il
+faut savoir qu'aux États-Unis les <i>interstates</i> sont gratuites alors
+que les péages se concentrent au voisinage des grosses agglomérations. Avant
+la généralisation du télépéage, ils ralentissaient considérablement les
+trajets domicile-travail.</li>
+<li><a id="TransNote3" href="#TransNote3-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a>
+Dans ce paragraphe, ainsi que le suivant, on a un exemple de l'ambiguïté du
+mot <i>free</i> signalée dans la note n° 1.</li>
+<li><a id="TransNote4" href="#TransNote4-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a>
+En 1975, le seuil de pauvreté pour un homme (sic) seul de moins de 65 ans
+(hors agriculture) était de 2 902 $ par an, soit env. 56 $ par semaine et le
+revenu médian était de 10 540 $ (données du <i>U.S. Census Bureau</i>).</li>
</ol></div>
</div>
<!-- for id="content", starts in the include above -->
<!--#include virtual="/server/footer.fr.html" -->
-<div id="footer">
+<div id="footer" role="contentinfo">
<div class="unprintable">
-<p>Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à <a
-href="mailto:gnu@gnu.org">&lt;gnu@gnu.org&gt;</a>. Il existe aussi <a
+<p>Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à &lt;<a
+href="mailto:gnu@gnu.org">gnu@gnu.org</a>&gt;. Il existe aussi <a
href="/contact/">d'autres moyens de contacter</a> la FSF. Les liens
-orphelins et autres corrections ou suggestions peuvent être signalés à <a
-href="mailto:webmasters@gnu.org">&lt;webmasters@gnu.org&gt;</a>.</p>
+orphelins et autres corrections ou suggestions peuvent être signalés à
+&lt;<a href="mailto:webmasters@gnu.org">webmasters@gnu.org</a>&gt;.</p>
<p>
<!-- TRANSLATORS: Ignore the original text in this paragraph,
@@ -942,22 +958,37 @@ href="mailto:webmasters@gnu.org">&lt;webmasters@gnu.org&gt;</a>.</p>
&lt;web-translators@gnu.org&gt;</a>.</p>
- <p>For information on coordinating and submitting translations of
+ <p>For information on coordinating and contributing translations of
our web pages, see <a
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README</a>. -->
-Nous faisons le maximum pour proposer des traductions fidèles et de bonne
-qualité, mais nous ne sommes pas parfaits. Merci d'adresser vos commentaires
-sur cette page, ainsi que vos suggestions d'ordre général sur les
-traductions, à <a href="mailto:web-translators@gnu.org">
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-<p>Pour tout renseignement sur la coordination et la soumission des
-traductions de nos pages web, reportez-vous au <a
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-Traduction : Benjamin Drieu.<br /> Révision : <a
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-$Date: 2020/12/07 14:31:22 $
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