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ms-doj-tunney.html (21522B)


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      8 
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     10 <title>Déclaration de la FSF en réponse à la proposition de jugement définitif
     11 révisé dans le procès Microsoft contre les États-Unis - Projet GNU - Free
     12 Software Foundation</title>
     13 
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     19 <div class="article reduced-width">
     20 <h2>Déclaration de la FSF en réponse à la proposition de jugement définitif
     21 révisé dans le procès Microsoft contre les États-Unis</h2>
     22 <div class="thin"></div>
     23 
     24   <p>Le 28 janvier 2002</p>
     25 
     26   <address>Renata B. Hesse<br />
     27   Antitrust Division<br />
     28   U.S. Department of Justice<br />
     29   601 D Street NW<br />
     30   Suite 1200<br />
     31   Washington, DC 20530-0001</address>
     32 
     33   <p>Chère Mme Hesse,</p>
     34 
     35   <p>Je suis professeur de droit à la <i>Columbia University Law School</i> de
     36 New York et Avocat conseil général <i>(pro bono publico)</i> de la <i>Free
     37 Software Foundation</i>, un organisme à but non lucratif &sect; 501(c)(3)
     38 selon les lois du Commonwealth du Massachusetts, dont le siège est à
     39 Boston. Je fais cette déclaration selon les dispositions du 15 <abbr
     40 title="United States Code">U.S.C.</abbr> &sect; 16(d) concernant la
     41 proposition de jugement définitif révisé (nommé ci-après le « règlement
     42 judiciaire ») de <i>United States v. Microsoft Corp</i>.</p>
     43 
     44   <p>Les mesures de réparation proposées dans le règlement judiciaire sont, dans
     45 leurs grandes lignes, raisonnables et de nature à faire cesser l'infraction
     46 prouvée par les États-Unis au procès. Le but de telles mesures est d'exiger
     47 du défendeur qu'il aide véritablement à rétablir la concurrence dans le
     48 marché pour lequel il a été démontré qu'il avait maintenu illégalement un
     49 monopole en violation du 15 U.S.C. &sect; 2. Les mesures de réparation
     50 incluses dans le règlement judiciaire atteindraient substantiellement ce but
     51 en poursuivant de façon appropriée l'action judiciaire dans l'intérêt public
     52 menée par le gouvernement, si le règlement judiciaire était amendé pour
     53 rectifier certains détails uniquement favorables à l'objectif du défendeur
     54 de continuer son monopole illégal.</p>
     55 
     56   <p>Le défendeur – pour rendre possible la poursuite inchangée de son monopole
     57 illégal – a astucieusement rédigé certaines clauses du règlement judiciaire
     58 de manière à entraver la concurrence potentielle, en donnant l'impression de
     59 véritablement aider à corriger son erreur, mais de fait en favorisant de
     60 façon voilée sa poursuite.</p>
     61 
     62   <p>La Cour de district a prouvé que le défendeur avait illégalement maintenu un
     63 monopole sur le marché des systèmes d'exploitation pour <abbr
     64 title="Personal Computer">PC</abbr> compatibles Intel (Constatation des
     65 faits, 19 novembre 1999, &para; 19). Le mécanisme de ce monopole, ainsi que
     66 l'a trouvé la Cour, était la tentative d'établir un contrôle exclusif des
     67 « interfaces de programmation » (<abbr title="Application Programming
     68 Interface">API</abbr>) auxquelles les développeurs d'applications ont
     69 recours pour les services de systèmes d'exploitation, de manière à empêcher
     70 la possibilité de développement « multiplateforme » menaçant le monopole sur
     71 les systèmes d'exploitation du défendeur (Constatation des faits, &para; 80
     72 et suivants).</p>
     73 
     74   <p>Le règlement judiciaire stipule en conséquence une clause appropriée pour
     75 obliger Microsoft à donner un accès complet à toutes les informations
     76 techniques sans restriction au sujet de ses API en des termes non
     77 discriminatoires, afin d'empêcher que se reproduise la conduite initiale du
     78 défendeur d'ériger des barrières artificielles et illégales à l'entrée dans
     79 le marché monopolisé.</p>
     80 
     81   <p>Mais les termes précis du règlement judiciaire créent une série
     82 d'échappatoires astucieuses qui vicient l'intention initiale.</p>
     83 
     84   <p>La section III(D) stipule que :</p>
     85 
     86   <blockquote>
     87   <p>
     88     À compter de la publication du Service Pack 1 de Windows XP, ou bien douze
     89 mois après la soumission de ce jugement définitif à la Cour (selon la date
     90 la plus proche), Microsoft devra divulguer aux fournisseurs de services
     91 Internet (<abbr title="Internet Service Vendor">ISV</abbr>), aux
     92 fournisseurs de matériel indépendants (<abbr title="Independent Hardware
     93 Vendor">IHV</abbr>), aux <abbr title="Fournisseur d'accès à
     94 Internet">FAI</abbr>, aux fournisseurs de contenu indépendants (<abbr
     95 title="Independent Content Provider">ICP</abbr>) et aux assembleurs (<abbr
     96 title="Original Equipment Manufacturer">OEM</abbr>), dans le seul but
     97 d'interopérer avec un composant du système d'exploitation Windows, via le
     98 <i>Microsoft Developer Network</i> (MSDN) ou tout mécanisme similaire, les
     99 API utilisées par les logiciels de couches intermédiaires
    100 <i>[middleware]</i> de Microsoft pour interopérer avec un composant du
    101 système d'exploitation Windows, ainsi que les documentations associées.
    102   </p>
    103   </blockquote>
    104 
    105   <p>La condition de « seul but » signifie que le défendeur n'a pas à rendre
    106 disponibles de telles informations sur les API aux développeurs dont le but
    107 est faire des systèmes d'exploitation concurrents pour PC compatibles
    108 Intel. Seuls ceux qui font des programmes pour interopérer avec les
    109 composants des systèmes d'exploitation Windows peuvent recevoir de telles
    110 informations. D'après le &sect; III(I)(3), un développeur d'applications qui
    111 a reçu des informations sous licence concernant des API du défendeur
    112 pourrait se voir interdire de partager ces informations avec un concurrent
    113 dans le domaine des systèmes d'exploitation PC compatibles Intel, dans le
    114 but d'interopérer avec ce produit concurrent. D'après le &sect; III(I)(2),
    115 si un concurrent potentiel sur le marché des systèmes d'exploitation PC
    116 compatibles Intel fait également des applications, il peut même lui être
    117 interdit d'utiliser les informations sous licence qu'il a reçues dans le but
    118 d'interfacer ces applications avec les produits du défendeur, pour également
    119 interopérer avec son propre système d'exploitation concurrent. 
    120 Que vaudrait une clause obligeant le défendeur à partager des informations
    121 avec ses concurrents potentiels dans le marché monopolisé si elle devenait,
    122 après de soigneuses manipulations du défendeur, une clause de partage des
    123 informations « uniquement » avec des personnes autres que ses concurrents
    124 sur le marché monopolisé. Le même langage a été inséré dans le
    125 &sect; III(E), pervertissant ainsi de manière similaire l'intention du
    126 règlement judiciaire au regard des protocoles de communications.</p>
    127 
    128   <p>Le défendeur ne s'est pas seulement engagé dans cette entreprise avec
    129 l'intention d'exclure ses futurs concurrents potentiels du marché
    130 monopolisé. En dépit des preuves, longtemps après que son mépris total des
    131 lois antitrust ait été démontré, le défendeur essaie dans le jugement même
    132 qui lui est adressé d'exclure du marché son plus vigoureux concurrent.</p>
    133 
    134   <p>Le concurrent le plus significatif du défendeur sur le marché des systèmes
    135 d'exploitation PC compatibles Intel est l'ensemble des « logiciels libres »,
    136 libres au sens de la liberté, pas nécessairement du prix : des milliers de
    137 programmes écrits de manière collaborative par des particuliers ou des
    138 organisations de par le monde et rendus disponibles sous des termes de
    139 licence qui autorisent quiconque à utiliser, copier, modifier et
    140 redistribuer tout le code du programme. Ces logiciels libres, dont la
    141 plupart sont sous la licence publique générale (la GPL) de la <i>Free
    142 Software Foundation</i> représente à la fois un système d'exploitation,
    143 connu sous le nom de GNU, et un énorme ensemble de programmes qui
    144 fonctionnent sur presque toutes les architectures d'ordinateurs numériques,
    145 y compris les PC compatibles Intel. 
    146 Et grâce à l'un de ces logiciels libres, un « noyau » de système
    147 d'exploitation appelé Linux, écrit par des milliers de particuliers et
    148 distribué sous les termes de la GPL, le système d'exploitation GNU peut
    149 fonctionner sur les PC compatibles Intel, et en combinant Linux avec
    150 d'autres logiciels libres, GNU peut réaliser toutes les fonctions réalisées
    151 par Windows. Des logiciels de couches intermédiaires non Microsoft peuvent
    152 fonctionner sur des PC compatibles Intel équipés des composants de GNU et de
    153 Linux. Des PC compatibles Intel ainsi équipés représentent plus de 30% de la
    154 base de serveurs installée aux États-Unis selon des observateurs
    155 indépendants de cette industrie.</p>
    156 
    157   <p>La Cour de district n'a trouvé « aucun signe que le modèle de développement
    158 open source de Linux, en soi, libère ce système d'exploitation du cycle de
    159 préférences du consommateur et d'incitations aux développeurs qui, alimenté
    160 par l'énorme réservoir d'applications de Windows, empêche les systèmes
    161 d'exploitation non Microsoft de lui faire concurrence. » (Constatation des
    162 faits, 5 novembre 1999, &para; 50 – se référant, confusément, à la
    163 combinaison de GNU, Linux et d'autres programmes sous le seul terme
    164 « Linux »). La Cour de district a correctement conclu qu'afin que la
    165 concurrence soit effective avec le défendeur dans le marché des systèmes
    166 d'exploitation de bureau pour les PC compatibles Intel, les systèmes équipés
    167 de systèmes d'exploitation libres doivent être capables d'interopérer avec
    168 l'« énorme réservoir » d'applications de Windows.</p>
    169 
    170   <p>Il n'y a pas de barrière inhérente à une telle interopérabilité, seulement
    171 une barrière artificielle érigée illégalement par le défendeur. Si le
    172 défendeur était contraint de donner les informations concernant ses API aux
    173 développeurs de logiciels libres, GNU, Linux, le système de fenêtrage X,
    174 l'émulateur Windows WINE et d'autres logiciels libres appropriés pourraient
    175 interopérer directement avec toutes les applications qui ont été développées
    176 pour Windows. N'importe qui pourrait faire fonctionner des applications
    177 Windows achetées chez n'importe quel développeur sur un PC compatible Intel
    178 équipé du système d'exploitation libre concurrent. Et puisque, comme l'a
    179 démontré la Cour de district, la structure de coûts des logiciels libres est
    180 très inférieure à celle du défendeur, le système d'exploitation libre
    181 concurrent est et continuerait à être disponible à des prix symboliques
    182 (Constatation des faits, 5 novembre 1999, &para; 50).</p>
    183 
    184   <p>Ce serait une forme de concurrence trop efficace, du point de vue du
    185 défendeur. Pour cette raison, le défendeur a inclus dans le règlement
    186 judiciaire les termes qui excluent de l'accès à la documentation des API
    187 précisément ceux à qui elle se serait le plus logiquement adressée : les
    188 concurrents potentiels cherchant à accéder au marché monopolisé. Si le
    189 règlement judiciaire était mis en application selon son intention première,
    190 le résultat serait une concurrence immédiate et vigoureuse entre le
    191 défendeur et les parties contre lesquelles, ainsi que l'a démontré la Cour
    192 de district, le défendeur maintenait illégalement une barrière. Le règlement
    193 judiciaire doit être amendé pour lever cette barrière que la formulation
    194 actuelle insérée par le défendeur maintient astucieusement. La formulation
    195 des &sect; III(D) et &sect; III(E) doit être amendée pour requérir du
    196 défendeur de publier les informations opportunes et appropriées sur les API
    197 à toutes les parties cherchant à interopérer des programmes, soit avec les
    198 systèmes d'exploitation Windows, soit des applications écrites pour
    199 interopérer avec les systèmes d'exploitation Windows.</p>
    200 
    201   <p>Pour la même raison, la tentative du défendeur de continuer à refuser à la
    202 communauté de développement de logiciels libres l'accès à ses API par
    203 l'imposition de royalties, dans le &sect; III(I)(1), doit être
    204 supprimée. Comme l'a reconnu la Cour de district, le développement de
    205 logiciels libres signifie que quiconque dans le monde a accès, sans paiement
    206 de royalties ni interdiction de redistribution, au « code source » du
    207 logiciel. Toutes les API et autres interfaces sont totalement disponibles,
    208 tout le temps, pour quiconque veut interopérer avec les programmes
    209 existants. Cela, ainsi que la possibilité de réutiliser le code du programme
    210 dans de nouveaux programmes sans paiement de royalties ni de droits de
    211 licence, permet l'écriture, par un mélange de bénévoles et de développeurs
    212 de projet professionnels, d'un grand nombre de programmes de grande qualité
    213 et interopérables, destinés à une distribution libre. 
    214 En autorisant le défendeur à pratiquer la non-réciprocité en imposant des
    215 royalties pour les mêmes informations concernant ses programmes, évinçant
    216 ainsi sciemment les développeurs bénévoles, et en interdisant la
    217 « sous-licence », interdisant ainsi aux développeurs à but lucratif de
    218 chercher l'interopérabilité avec des bénévoles, le règlement judiciaire est
    219 ingénieusement perverti en un mécanisme par lequel le défendeur peut
    220 continuer à retenir les informations sur ses API afin d'interdire les
    221 opérations des concurrents potentiels. Le règlement judiciaire doit être
    222 modifié pour que le &sect; III(I)(1) requière la réciprocité, en interdisant
    223 l'imposition de royalties aux développeurs qui rendent leurs propres API
    224 disponibles sans paiement de royalties ni de droits de licence, et aussi que
    225 le &sect; III(I)(3) interdise la limitation sur les sous-licences et
    226 requière du défendeur de publier les informations sur les API sous des
    227 termes réciproques de ceux que ses concurrents utilisent pour leurs propres
    228 API.</p>
    229 
    230   <p>Dans une clause supplémentaire, le défendeur a tenté de subvertir
    231 l'intention du règlement judiciaire afin d'interdire la concurrence
    232 effective d'un système d'exploitation libre compatible Intel. Sous le
    233 &sect; III(J)(1), le défendeur peut refuser de dévoiler « des parties des
    234 API ou de la documentation, ou des parties ou des couches des protocoles de
    235 communications dont la publication compromettrait la sécurité des systèmes
    236 anti-piratage, anti-virus, d'attribution de licence de logiciel, de gestion
    237 numérique des droits, de chiffrement ou d'authentification, y compris et
    238 sans s'y limiter, les clés, les jetons d'autorisation <i>[tokens]</i> ou les
    239 critères d'application. » Cette clause est si vague que l'on peut s'attendre
    240 à ce que le défendeur avance que toutes les API et tous les protocoles de
    241 communications en relation avec la sécurité et les aspects
    242 d'authentification du commerce électronique (y compris particulièrement
    243 « sans s'y limiter » les clés et les jetons d'autorisation qui sont les
    244 briques de base de tout système de commerce électronique) peuvent être
    245 gardés secrets. 
    246 Actuellement, de tels protocoles et API sont publics, ce qui est approprié
    247 – ainsi que l'attesteraient des experts en sécurité si, comme elle le
    248 devrait, la Cour de district demandait un complément d'information selon le
    249 paragraphe 15 U.S.C. &sect; 16(f)(1) – car la sécurité dans le domaine des
    250 communications informatiques ne s'obtient pas par l'usage de protocoles
    251 secrets mais plutôt par l'utilisation de protocoles scientifiquement
    252 référencés et totalement publics, dont la sécurité a été totalement éprouvée
    253 dans les communautés de scientifiques et d'ingénieurs. 
    254 Si cette clause était appliquée telle quelle, le défendeur pourrait mettre
    255 en œuvre de nouveaux protocoles privés, étendre ou remplacer les protocoles
    256 publics existants de commerce électronique et alors utiliser sa position de
    257 monopole pour empêcher les systèmes d'exploitation libres d'utiliser ce
    258 standard de fait de l'industrie incorporé dans ses nouveaux protocoles et
    259 API non publics. Le défendeur va alors plus loin dans le &sect; III(J)(2),
    260 s'accordant à lui-même le droit d'établir les critères de « viabilité
    261 commerciale » sans lesquels il peut interdire l'accès aux API. Considérant
    262 que sa première concurrence résulte d'une communauté de développement menée
    263 par des organisations à but non lucratif et reposant fortement sur des
    264 développeurs non commerciaux et bénévoles, on ne peut que conclure que le
    265 défendeur cherche encore une fois à montrer l'apparence de la coopération
    266 avec la loi, tout en se préparant à duper ses concurrents lésés en les
    267 privant de leur juste réparation.</p>
    268 
    269   <p>Non seulement la <i>Free Software Foundation</i> est auteur et distributeur
    270 de la licence publique générale GNU, et facilite par d'autres moyens la
    271 réalisation de logiciels libres par d'autres, mais encore elle crée et
    272 distribue ses propres logiciels libres, en particulier le système
    273 d'exploitation GNU ; elle vend aussi des compilations de logiciels libres,
    274 les siens ou ceux des autres. La Fondation subit un préjudice spécifique par
    275 suite des abus invoqués dans la plainte qui ne sont pas réparés dans le
    276 règlement judiciaire (et en fait en sont spécifiquement exclus). La
    277 Fondation et les autres développeurs de logiciels libres avec lesquels elle
    278 agit sont les seuls concurrents significatifs du défendeur sur le marché
    279 monopolisé, et l'adoption du règlement judiciaire tel que proposé, avec ces
    280 termes si soigneusement choisis par le défendeur pour interdire une
    281 concurrence effective, serait une parodie. Nous vous demandons donc
    282 instamment d'amender le règlement judiciaire ainsi que nous l'avons décrit.</p>
    283 
    284   <p>Très sincèrement vôtre,<br />
    285   Eben Moglen</p>
    286 </div>
    287 
    288 <div class="translators-notes">
    289 
    290 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
    291  </div>
    292 </div>
    293 
    294 <!-- for id="content", starts in the include above -->
    295 <!--#include virtual="/server/footer.fr.html" -->
    296 <div id="footer" role="contentinfo">
    297 <div class="unprintable">
    298 
    299 <p>Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à &lt;<a
    300 href="mailto:gnu@gnu.org">gnu@gnu.org</a>&gt;. Il existe aussi <a
    301 href="/contact/">d'autres moyens de contacter</a> la FSF. Les liens
    302 orphelins et autres corrections ou suggestions peuvent être signalés à
    303 &lt;<a href="mailto:webmasters@gnu.org">webmasters@gnu.org</a>&gt;.</p>
    304 
    305 <p>
    306 <!-- TRANSLATORS: Ignore the original text in this paragraph,
    307         replace it with the translation of these two:
    308 
    309         We work hard and do our best to provide accurate, good quality
    310         translations.  However, we are not exempt from imperfection.
    311         Please send your comments and general suggestions in this regard
    312         to <a href="mailto:web-translators@gnu.org">
    313 
    314         &lt;web-translators@gnu.org&gt;</a>.</p>
    315 
    316         <p>For information on coordinating and contributing translations of
    317         our web pages, see <a
    318         href="/server/standards/README.translations.html">Translations
    319         README</a>. -->
    320 Merci d'adresser vos commentaires sur les pages en français à &lt;<a
    321 href="mailto:trad-gnu@april.org">trad-gnu@april.org</a>&gt;, et sur les
    322 traductions en général à &lt;<a
    323 href="mailto:web-translators@gnu.org">web-translators@gnu.org</a>&gt;. Si
    324 vous souhaitez y contribuer, vous trouverez dans le <a
    325 href="/server/standards/README.translations.html">guide de traduction</a>
    326 les infos nécessaires.</p>
    327 </div>
    328 
    329 <!-- Regarding copyright, in general, standalone pages (as opposed to
    330      files generated as part of manuals) on the GNU web server should
    331      be under CC BY-ND 4.0.  Please do NOT change or remove this
    332      without talking with the webmasters or licensing team first.
    333      Please make sure the copyright date is consistent with the
    334      document.  For web pages, it is ok to list just the latest year the
    335      document was modified, or published.
    336      
    337      If you wish to list earlier years, that is ok too.
    338      Either "2001, 2002, 2003" or "2001-2003" are ok for specifying
    339      years, as long as each year in the range is in fact a copyrightable
    340      year, i.e., a year in which the document was published (including
    341      being publicly visible on the web or in a revision control system).
    342      
    343      There is more detail about copyright years in the GNU Maintainers
    344      Information document, www.gnu.org/prep/maintain. -->
    345 <p>Copyright &copy; 2002, 2021 Free Software Foundation, Inc.</p>
    346 
    347 <p>Cette page peut être utilisée suivant les conditions de la licence <a
    348 rel="license"
    349 href="http://creativecommons.org/licenses/by-nd/4.0/deed.fr">Creative
    350 Commons attribution, pas de modification, 4.0 internationale (CC BY-ND
    351 4.0)</a>.</p>
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    357 Traduction : Cédric Corazza.<br /> Révision : <a
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    361 Dernière mise à jour :
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