free-world.html (12346B)
1 <!--#set var="ENGLISH_PAGE" value="/philosophy/free-world.en.html" --> 2 3 <!--#include virtual="/server/header.fr.html" --> 4 <!-- Parent-Version: 1.96 --> 5 <!-- This page is derived from /server/standards/boilerplate.html --> 6 <!--#set var="TAGS" value="thirdparty" --> 7 <!--#set var="DISABLE_TOP_ADDENDUM" value="yes" --> 8 9 <!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! --> 10 <title>Seul le monde du Libre peut résister à Microsoft - Projet GNU - Free 11 Software Foundation</title> 12 13 <!--#include virtual="/philosophy/po/free-world.translist" --> 14 <!--#include virtual="/server/banner.fr.html" --> 15 <!--#include virtual="/philosophy/ph-breadcrumb.fr.html" --> 16 <!--GNUN: OUT-OF-DATE NOTICE--> 17 <!--#include virtual="/server/top-addendum.fr.html" --> 18 <div class="article reduced-width"> 19 <h2>Seul le monde du Libre peut résister à Microsoft</h2> 20 21 <address class="byline">par Tom Hull</address> 22 23 <ol> 24 <li>Le coût marginal de reproduction et de distribution des logiciels est 25 nul. Cela signifie qu'en théorie il n'est pas plus coûteux de produire des 26 logiciels qui peuvent être librement distribués et utilisés par n'importe 27 qui que de produire des logiciels pour une clientèle limitée.</li> 28 <li>Le prix du logiciel n'a aucun rapport avec le coût de son développement. Les 29 deux facteurs qui comptent vraiment sont la taille du marché (qui est 30 limitée par le prix et l'utilité du logiciel) et la concurrence. Sur le 31 marché d'un logiciel donné, la marge maximum peut être obtenue en excluant 32 ou en éliminant la concurrence.</li> 33 <li>Les éditeurs de logiciels qui sont capables d'entraver la concurrence 34 atteignent des sommets de pouvoir qui sont inconcevables dans les autres 35 industries. C'est dû en partie à l'énorme chiffre d'affaires qu'il est 36 possible de réaliser en l'absence de concurrence sur des produits dont le 37 coût de reproduction est nul, mais aussi c'est largement dû à la complexité 38 du logiciel lui-même, qui permet à des entreprises dominantes de créer des 39 « standards » qui excluent toute concurrence future.</li> 40 <li>Pour le logiciel, tous les marchés de niche évoluent rapidement vers un 41 monopole ou un équilibre mutuel où un petit nombre d'acteurs se mettent 42 d'accord tacitement afin de ne pas détruire leurs profits respectifs (les 43 entreprises établies peuvent défendre leurs parts de marché en réduisant 44 leurs prix à pratiquement rien, rendant la concurrence sur les prix 45 suicidaire pour les nouveaux arrivants). Cependant, il y a des cas de 46 concurrence asymétrique, où une grande entreprise avec d'autres sources de 47 revenus peut détruire une plus petite qui dépend d'une seule source de 48 revenus de niche.</li> 49 <li>Microsoft a une source de revenus solide basée sur sa position dominante sur 50 le marché des systèmes d'exploitation pour ordinateurs personnels, et 51 utilise le pouvoir inhérent à cette position pour favoriser ses autres 52 activités marchandes, grâce à sa possibilité de dicter des « standards » et 53 de saper la concurrence, spécialement quand le pouvoir (et non pas l'argent 54 seul) est en jeu.</li> 55 <li>Les capitalistes investissent dans les nouvelles entreprises de logiciel 56 avec l'espoir de gagner une position dominante dans un nouveau créneau. Il 57 n'y a pratiquement pas de nouveaux investissements dans les créneaux 58 existants, car il est impossible, sur la base de coûts plus bas, d'entrer en 59 concurrence avec un acteur dominant établi. De plus, les gains potentiels 60 d'une bataille difficile pour une petite part d'un gâteau qui s'amenuise 61 justifient rarement les risques. Dans leurs rêves les plus fous, ces 62 capitalistes n'ont pas de plus cher désir que de devenir exactement comme 63 Microsoft.</li> 64 <li>La campagne pour placer Microsoft sous le coup de la loi antitrust semble 65 être majoritairement l'effort d'entreprises qui trouvent leur propre pouvoir 66 menacé par les activités de Microsoft. Ils cherchent à rendre plus difficile 67 la sape de leur propre activité par Microsoft, mais dans le fond ils lui 68 ressemblent, car ils ne remettent pas en question un monde où les 69 entreprises de technologie travaillant à partir de réserves privées de 70 propriété intellectuelle sont capables de contrôler l'utilisation de cette 71 technologie pour leur propre profit maximal.</li> 72 <li>Dans l'équation du marché, la demande est égale à la production et, par 73 beaucoup de côtés, son maître. Pourtant, dans le monde dans lequel nous 74 vivons, la production est très organisée, efficace, et dispose d'énormes 75 ressources financières et de pouvoirs de persuasion attractifs, alors que la 76 demande est fragmentée, mal informée et passive. Même si les consommateurs 77 peuvent toujours tuer un produit pour lequel ils n'ont pas de désir, ils 78 sont pratiquement sans pouvoir pour diriger ou même influencer la conception 79 détaillée de ces produits. Pour les produits logiciels, les consommateurs 80 peuvent seulement choisir parmi un ensemble donné d'alternatives, qui sont 81 extrêmement complexes, désespérément impénétrables et, en général, conçues 82 plus pour les desseins anticoncurrentiels de l'entreprise que pour les 83 besoins de l'utilisateur (même l'option démodée de s'en passer est souvent 84 impraticable en raison des inextricables interdépendances qui se tissent au 85 fur et à mesure que la marche forcée de nouveaux matériels et logiciels nous 86 entraîne inexorablement vers le futur).</li> 87 <li>Le vrai « logiciel qui tue » est le logiciel libre : le logiciel libre de 88 revendication de propriété intellectuelle, qui est publié sous forme de code 89 source, qui peut être inspecté, évalué, corrigé et amélioré par toute 90 personne ayant envie de le faire, qui est distribué librement et qui n'est 91 pas limité dans son installation sur des machines et dans son 92 utilisation. Le logiciel libre est le logiciel qui tue l'industrie des 93 produits fermés et scélérats. Ce sont des logiciels que les utilisateurs 94 peuvent sélectionner intelligemment pour remplir les besoins d'aujourd'hui 95 et qui peuvent être conçus de manière collective pour répondre à des besoins 96 futurs. Le logiciel libre est la seule chose avec quoi même Microsoft ne 97 peut pas rivaliser.</li> 98 <li>Cependant, il y a un problème fondamental : qui paye pour développer des 99 logiciels libres ? La réponse habituelle, qui mène à tous les problèmes 100 décrits ci-dessus, est que des investisseurs payent pour le développement, 101 et se remboursent avec leurs bénéfices. La seule vraie réponse est que les 102 coûts de développement doivent être payés par les utilisateurs eux-mêmes. Le 103 point crucial est ici que ce pourquoi on paye n'est pas la distribution ou 104 l'utilisation du logiciel, mais son développement. Et le développement du 105 logiciel libre implique que tout le monde puisse l'utiliser. Je pense qu'il 106 y a une manière simple de gérer cela : tous ceux qui veulent voir un 107 logiciel développé ou amélioré mettent en ligne un « appel d'offre » 108 incluant la contribution que le demandeur est disposé à donner pour aider au 109 développement. Des organisations intermédiaires peuvent mettre en commun ces 110 requêtes et des parties intéressées peuvent placer la barre plus haut. Les 111 développeurs peuvent alors examiner les demandes et soumissionner le travail 112 de développement, ou bien travailler sur spécifications. Les développeurs 113 peuvent aussi mettre en ligne leurs propres propositions que les 114 utilisateurs peuvent alors accepter.</li> 115 <li>Le logiciel libre peut être développé pour moins cher que les produits 116 logiciels fermés. Même avec des professionnels du développement bien payées, 117 entièrement financés par des utilisateurs conscients de l'enjeu, le coût du 118 logiciel libre serait significativement plus bas que les primes aujourd'hui 119 payées à la construction d'un empire. La qualité serait meilleure, tout 120 spécialement en termes d'adéquation à l'usage. La libre distribution 121 assurerait une couverture et un choix maximum : un marché libre basé 122 purement sur l'utilité et la qualité. La composante du service sur les 123 logiciels s'ouvrirait aussi : tous ceux qui le voudraient pourraient, à 124 partir du même code, apprendre, offrir du support et enseigner. Les 125 meilleurs fournisseurs de service auraient du succès.</li> 126 <li>Des étapes simples peuvent mettre ce mouvement en route : former une 127 organisation initiale pour classer les problèmes techniques, suggérer des 128 arrangements de travail, étudier l'économie, esquisser un cadre légal, faire 129 germer et coordonner les requêtes et solliciter des contributions initiales 130 (en tenant compte de la masse énorme de logiciel libre déjà disponible), 131 effectuer un peu de travail d'évangélisation. Insister auprès des grosses 132 entreprises et des organisations pour qu'elles budgétisent une petite 133 fraction de leurs dépenses annuelles en logiciel pour des 134 propositions. Mettre en place un groupe d'étude sur les problèmes de 135 propriété intellectuelle, contester les revendications douteuses et, pour 136 celles qui sont valides, enquêter sur la faisabilité de l'achat et de la 137 libération des droits. Encourager le développement d'organisations plus 138 locales – spécifiques d'un lieu, d'une industrie, d'une niche, d'un goût – 139 avec fragmentation ou dissolution progressive du groupe initial : des 140 méthodes et des procédures communes, mais pas de contrôle centralisé.</li> 141 <li>Appelons cette organisation, le cadre entier, « le monde du Libre ». Cela 142 signifie une connaissance libre et ouverte, un développement libre et 143 ouvert, des logiciels qui travaillent pour vous. Prenez 144 position. Contribuez. Vous n'avez rien à perdre à part 145 <kbd>Ctrl-Alt-Suppr</kbd>.</li> 146 </ol> 147 148 <hr class="column-limit" /> 149 150 <p>Vous trouverez des notes supplémentaires sur : <a 151 href="/philosophy/free-world-notes.html">gnu.org/philosophy/free-world-notes.html</a>.</p> 152 </div> 153 154 <div class="translators-notes"> 155 156 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.--> 157 </div> 158 </div> 159 160 <!-- for id="content", starts in the include above --> 161 <!--#include virtual="/server/footer.fr.html" --> 162 <div id="footer" role="contentinfo"> 163 <div class="unprintable"> 164 165 <p> 166 Veuillez envoyer les questions et commentaire concernant cette page à Tom 167 Hull <a href="mailto:ftwalk@contex.com"><ftwalk@contex.com></a>. 168 </p> 169 170 <p>Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à <<a 171 href="mailto:gnu@gnu.org">gnu@gnu.org</a>>. Il existe aussi <a 172 href="/contact/">d'autres moyens de contacter</a> la FSF. Les liens 173 orphelins et autres corrections ou suggestions peuvent être signalés à 174 <<a href="mailto:webmasters@gnu.org">webmasters@gnu.org</a>>.</p> 175 176 <p> 177 <!-- TRANSLATORS: Ignore the original text in this paragraph, 178 replace it with the translation of these two: 179 180 We work hard and do our best to provide accurate, good quality 181 translations. However, we are not exempt from imperfection. 182 Please send your comments and general suggestions in this regard 183 to <a href="mailto:web-translators@gnu.org"> 184 185 <web-translators@gnu.org></a>.</p> 186 187 <p>For information on coordinating and contributing translations of 188 our web pages, see <a 189 href="/server/standards/README.translations.html">Translations 190 README</a>. --> 191 Merci d'adresser vos commentaires sur les pages en français à <<a 192 href="mailto:trad-gnu@april.org">trad-gnu@april.org</a>>, et sur les 193 traductions en général à <<a 194 href="mailto:web-translators@gnu.org">web-translators@gnu.org</a>>. Si 195 vous souhaitez y contribuer, vous trouverez dans le <a 196 href="/server/standards/README.translations.html">guide de traduction</a> 197 les infos nécessaires.</p> 198 </div> 199 200 <p>Copyright © 1997 Tom Hull</p> 201 202 <p>Vous pouvez mettre ce document en lien et/ou le redistribuer 203 électroniquement.</p> 204 205 <!--#include virtual="/server/bottom-notes.fr.html" --> 206 <div class="translators-credits"> 207 208 <!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits.--> 209 Traduction : ?<br />Révision : <a 210 href="mailto:trad-gnu@april.org">trad-gnu@april.org</a></div> 211 212 <p class="unprintable"><!-- timestamp start --> 213 Dernière mise à jour : 214 215 $Date: 2021/10/01 16:02:43 $ 216 217 <!-- timestamp end --> 218 </p> 219 </div> 220 </div> 221 <!-- for class="inner", starts in the banner include --> 222 </body> 223 </html>