From 1ae0306a3cf2ea27f60b2d205789994d260c2cce Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: Christian Grothoff Date: Sun, 11 Oct 2020 13:29:45 +0200 Subject: add i18n FSFS --- .../blog/articles/fr/historical-apsl.html | 220 +++++++++++++++++++++ 1 file changed, 220 insertions(+) create mode 100644 talermerchantdemos/blog/articles/fr/historical-apsl.html (limited to 'talermerchantdemos/blog/articles/fr/historical-apsl.html') diff --git a/talermerchantdemos/blog/articles/fr/historical-apsl.html b/talermerchantdemos/blog/articles/fr/historical-apsl.html new file mode 100644 index 0000000..3776ee5 --- /dev/null +++ b/talermerchantdemos/blog/articles/fr/historical-apsl.html @@ -0,0 +1,220 @@ + + + + + + +Les problèmes des anciennes versions de la licence Apple (APSL) - Projet GNU +- Free Software Foundation + + + +

Les problèmes des anciennes versions de l'Apple Public Source +License (APSL)

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Position de la FSF sur les anciennes versions de l'APSL

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La version actuelle de l'Apple Public Source License (APSL) n'a +aucun de ces problèmes. Vous pouvez lire ailleurs notre position actuelle sur l'APSL. Ce +document est conservé à des fins historiques seulement.

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+Apple avait diffusé une première mise à jour de l'APSL, la version 1.1, qui +restait inacceptable. Ils avaient changé la clause de terminaison en clause +de « suspension », mais cette clause avait toujours le même genre d'effets +néfastes.

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+En janvier 2001, Apple a diffusé une autre version, l'ASPL 1.2. Elle corrige +deux défauts éliminatoires, mais il en reste un : n'importe quelle version +modifiée « déployée » dans une organisation doit être publiée. L'APSL 1.2 a +fait deux grands pas pour devenir une licence de logiciel libre, mais elle +doit encore faire un autre grand pas pour satisfaire à ces critères.

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+Ci-dessous se trouve le commentaire initial sur la première version de +l'APSL, la version 1.0.

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Commentaire original sur l'APSL

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+Après avoir étudié la nouvelle licence de code source d'Apple, l'APSL, j'en +ai conclu que c'était loin d'être une licence libre. Elle comporte trois +défauts éliminatoires, dont chacun suffirait à rendre un logiciel moins que +libre.

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Non-respect de la vie privée

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+ L'APSL ne vous permet pas d'apporter des modifications à un logiciel et de +les utiliser pour vos besoins privés, sans publier vos modifications.

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Contrôle centralisé

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+ On oblige toute personne qui rend publique (ou même utilise, autrement que +pour la recherche et le développement) une version modifiée de mettre au +courant une organisation spécifique, qui est ici Apple.

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Possibilité d'annulation à tout moment

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+ La clause de résiliation spécifie qu'Apple peut annuler cette licence et +vous interdire de continuer à utiliser tout ou partie du logiciel, au cas où +quelqu'un formulerait une accusation de violation de brevet ou de copyright.

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+ De cette manière, si Apple renonce à se battre contre un brevet discutable +(ou dont l'application au code du logiciel en question est discutable), vous +ne serez pas en mesure de porter l'affaire vous-même en justice, car vous +devrez aussi vous battre contre le copyright d'Apple.

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+ Une telle clause de résiliation est tout spécialement néfaste pour les +utilisateurs localisés hors des États-Unis, car cela les rend indirectement +vulnérables au système délirant des brevets américains et à l'incompétence +de l'office des brevets américain, qui ne pourraient normalement pas les +toucher dans leurs propres pays.

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+Chacun de ces défauts suffit à rendre une licence inacceptable.

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+Si ces trois défauts étaient éliminés, alors l'APSL serait une licence +libre, avec trois problèmes pratiques majeurs qui rappellent ceux de la +NPL :

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+Bien sûr, la plus grande différence entre la NPL et l'APSL est que la NPL +est une licence libre. Ces problèmes sont significatifs dans le cas +de la NPL, car la NPL n'a pas de défaut éliminatoire. Ce serait aussi le cas +avec l'APSL s'il en était de même.

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+D'un point de vue fondamental, l'APSL fait une revendication qui, si elle +était acceptée, étendrait les pouvoirs du copyright d'une manière +dangereuse : elle revendique le droit de poser des conditions à la simple +exécution de programmes. Telle que je la comprends, la loi sur le +copyright des États-Unis ne le permet pas, à part lorsque la cryptographie +ou un gestionnaire de licence [license manager] est utilisé +pour faire appliquer les clauses. Ce serait terriblement ironique qu'un +essai raté de faire une licence libre ait pour résultat d'étendre la portée +effective du pouvoir du copyright.

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+En dehors de cela, nous devons nous rappeler que seule une partie de MacOS +est disponible sous l'APSL. Même si les défauts éliminatoires et les +problèmes d'application de l'APSL étaient résolus, même si elle devenait une +très bonne licence libre, cela ne serait pas bénéfique pour les autres +parties de MacOS dont le code source n'est pas publié du tout. Nous ne +devons pas juger la totalité d'une entreprise en se basant sur une petite +partie de ce qu'elle fait.

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+Dans l'ensemble, je pense que l'action d'Apple est un exemple des effets du +mouvement « open +source » (qui fête sa première année) ; de sa volonté de séduire les +entreprises avec l'objectif purement matérialiste d'un développement plus +rapide, tout en mettant de côté les questions plus fondamentales de la +liberté, de la communauté, de la coopération et du type de société dans +lequel nous voulons vivre.

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+Apple a parfaitement saisi le concept qui sert à la promotion de l'« open +source », à savoir : « Montrez le code source aux utilisateurs et ils vont +vous aider à corriger les bogues. » Ce qu'Apple n'a pas saisi, ou a écarté, +est l'esprit du logiciel libre, qui est que nous formons une communauté afin +de coopérer sur le bien commun qu'est le logiciel.

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+ + + + + + + + -- cgit v1.2.3