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@@ -0,0 +1,1493 @@
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+
+<!--#include virtual="/server/header.fr.html" -->
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+
+<!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! -->
+<title>Mots à éviter (ou à utiliser avec précaution), car connotés ou prêtant à
+confusion - Projet GNU - Free Software Foundation</title>
+
+<!--#include virtual="/philosophy/po/words-to-avoid.translist" -->
+<!--#include virtual="/server/banner.fr.html" -->
+<h2>Mots à éviter (ou à utiliser avec précaution),<br />car connotés ou prêtant
+à confusion</h2>
+
+<p>
+Il y a un certain nombre de mots et d'expressions que nous vous recommandons
+d'éviter, du moins dans certains contextes et usages. Certains sont ambigus
+ou trompeurs ; d'autres présupposent un point de vue avec lequel nous ne
+sommes pas d'accord et, nous l'espérons, vous n'êtes pas d'accord non plus.</p>
+
+<div class="announcement">
+<blockquote><p>À consulter également : <a href="/philosophy/categories.html">Catégories de
+logiciels libres et non libres</a> et <a
+href="/philosophy/why-call-it-the-swindle.html">Pourquoi l'appeler le
+Swindle (l'arnaque) ?</a></p></blockquote>
+</div>
+
+<p> <!-- GNUN-SORT-START -->
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Access">accès</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Assets">actifs</a> | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Alternative">alternative</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#DigitalGoods">biens numériques</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Ad-blocker">bloqueur de pub</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- « BSD » --> « <a href="#BSD-style">type BSD</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#CloudComputing"><cite>cloud computing</cite></a> », « <a
+href="#CloudComputing">informatique dans les nuages</a> », « <a
+href="#CloudComputing">informatique en nuage</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Commercial">commercial</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Compensation">compensation</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Consumer">consommateur</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Consume">consommer</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Content">contenu</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Creator">créateur</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- « Creative » --> « <a
+href="#CreativeCommonsLicensed">sous licence Creative Commons</a> | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#GiveAwaySoftware">donner des logiciels</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#SharingEconomy">économie de partage</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Ecosystem">écosystème</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Closed">fermé</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#FLOSS">FLOSS</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#FOSS">FOSS</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#DigitalRightsManagement">gestion numérique des droits</a> »,
+« <a href="#DigitalRightsManagement">gestion des droits numériques</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Google">Google</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Freeware">graticiel</a> », « <a
+href="#Freeware"><cite>freeware</cite></a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#ForFree">gratuitement</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
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+href="#FreelyAvailable">disponible gratuitement</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Hacker">hacker</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
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+« <a href="#TrustedComputing">informatique de confiance</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#InternetofThings">Internet des objets</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
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+<!-- « MP3 » --> « <a href="#MP3Player">lecteur MP3</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Open">ouvert</a> », « <a href="#Open"><cite>open</cite></a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
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+« <a href="#Photoshop">Photoshop</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Piracy">piratage</a> », « <a href="#Piracy">piraterie</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
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+« <a href="#Product">Produit</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#CopyrightOwner">Propriétaire de copyright</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
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+« <a href="#SaaS">SaaS</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
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+<!-- « source » --> « <a href="#SourceModel">modèle de source</a> » |
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!--#if expr="$LANGUAGE_SUFFIX = /^.(es)$/" -->
+<!-- TRANSLATORS: translate if this word is used often in your
+ language to refer to mobile computers; otherwise,
+ fill the translation with a space. -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+« <a href="#Terminal">terminal</a> » | <!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<!--#endif
+ -->
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#SellSoftware">vendre des logiciels</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#DigitalLocks">verrous numériques</a> », « <a
+href="#DigitalLocks">serrures numériques</a> » | <!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+« <a href="#Theft">vol</a> » <!-- GNUN-SORT-STOP -->
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-START -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Vendor"> </h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Access">« Accès »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Penser que la liberté d'un logiciel implique « l'accès » du public à ce
+logiciel est une idée erronée courante. Ce n'est pas ce que veut dire
+logiciel libre.</p>
+<p>
+Les <a href="/philosophy/free-sw.html">critères du logiciel libre</a> ne
+s'intéressent pas à qui a « accès » au programme ; les quatre libertés
+essentielles concernent ce qu'un utilisateur possédant une copie du
+programme est autorisé à en faire. Par exemple, la liberté 2 dit que cet
+utilisateur est libre d'en faire une autre copie et vous la donner ou vous
+la vendre. Mais aucun utilisateur n'est <em>obligé</em> de faire cela pour
+vous ; vous n'avez pas le <em>droit</em> d'exiger une copie de ce programme
+d'un utilisateur, quel qu'il soit.</p>
+<p>
+En particulier, si vous écrivez vous-même un programme et n'en proposez de
+copie à personne d'autre, ce programme est un logiciel libre d'une manière
+triviale, parce chacun des utilisateurs qui en possède une copie a les
+quatre libertés essentielles et que le seul utilisateur, c'est vous.</p>
+<p>
+En pratique, quand de nombreux utilisateurs possèdent des exemplaires d'un
+programme, il est sûr que l'un d'entre eux le mettra sur Internet et
+qu'ainsi tout le monde y aura accès. Nous pensons que c'est ce qu'on doit
+faire si le programme est utile. Mais ce n'est pas une exigence du logiciel
+libre.</p>
+<p>
+Il y a un seul contexte de logiciel libre dans lequel la question de l'accès
+est directement pertinente : la GNU GPL permet de donner à un utilisateur
+particulier accès par téléchargement au code source d'un programme au lieu
+de lui donner une copie physique du code source. Ceci s'applique au cas
+spécial où l'utilisateur a déjà une copie du programme sous forme non
+source.</p>
+
+<blockquote><p>Au lieu de dire <em>Avec le logiciel libre, le public a accès au
+programme</em>, nous disons <b>Avec le logiciel libre, les utilisateurs ont
+les libertés fondamentales</b> et <b>Avec le logiciel libre, les
+utilisateurs ont la maîtrise de ce que le programme fait pour eux</b>.</p>
+</blockquote>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Assets">« Actifs » <cite>[assets]</cite></h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Parler d'« actifs » ou d'« actifs numériques » lorsqu'il s'agit d'œuvres
+publiées est encore pire que de le les appeler « <a
+href="#Content">contenu</a> ». Cela suppose que, pour la société, elles
+n'ont qu'une valeur comptable.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Alternative">« Alternative »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Nous ne décrivons pas le logiciel libre comme une « alternative » au
+logiciel privateur. Cela supposerait en effet que toutes les
+« alternatives » sont légitimes et que les utilisateurs ont avantage à en
+avoir une de plus, quelle qu'elle soit. De fait, ce terme implique que le
+logiciel libre devrait coexister avec du logiciel qui ne respecte pas la
+liberté des utilisateurs.</p>
+<p>
+Nous croyons que la distribution de logiciel en tant que logiciel libre est
+la seule manière éthique de le rendre disponible aux autres. Les autres
+méthodes, distribution de <a
+href="/philosophy/free-software-even-more-important.html">logiciel non
+libre</a> et <a
+href="/philosophy/who-does-that-server-really-serve.html">service se
+substituant au logiciel</a> assujettissent leurs utilisateurs. Nous ne
+pensons pas que ce soit une bonne chose de proposer aux utilisateurs ces
+« alternatives » au logiciel libre.
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="DigitalGoods">« Biens numériques »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+L'expression « biens numériques », telle qu'elle est appliquée aux copies
+d'œuvres de l'esprit, les force à rentrer dans le schéma de pensée des biens
+physiques, qui ne peuvent être copiés, et qui par conséquent doivent être
+fabriqués et vendus. Cette métaphore incite les gens à juger de questions
+touchant au logiciel et autres œuvres numériques en se basant sur leurs
+opinions et intuitions concernant les biens physiques. De plus, elle place
+ces questions dans le cadre de l'économie, dont les valeurs superficielles
+et limitées ne comportent pas les notions de liberté et de communauté.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Ad-blocker">« Bloqueur de pub »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Quand le but principal d'un certain programme est de bloquer les publicités,
+« bloqueur de pub » est un terme adéquat pour le définir. Cependant, le
+navigateur GNU IceCat bloque les publicités qui pistent l'utilisateur par
+suite de mesures plus générales de prévention de la surveillance par les
+sites web. Ce n'est pas un « bloqueur de pub », c'est de la <em>protection
+contre la surveillance</em>.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="CloudComputing">« <cite>Cloud computing</cite> », « informatique dans les nuages » et
+« informatique en nuage »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p id="Cloud">
+L'expression <cite>cloud computing</cite> (ou simplement <cite>cloud</cite>,
+dans un contexte informatique) est un terme de marketing sans signification
+cohérente, souvent traduit par « informatique dans les nuages » ou
+« informatique en nuage ».<a id="TransNote1-rev"
+href="#TransNote1"><sup>1</sup></a> Ces expressions sont utilisées pour un
+ensemble d'activités différentes dont le seul dénominateur commun est
+d'utiliser Internet pour quelque chose d'autre que la transmission de
+fichiers. Par conséquent, elles sèment la confusion. Si vous les utilisez
+dans vos réflexions, votre pensée sera confuse ; pourrait-on dire
+« nébuleuse » ?
+</p>
+
+<p>
+En réfléchissant ou en répondant à une déclaration d'un tiers utilisant
+l'une de ces expressions, la première étape est de clarifier le sujet. De
+quel scénario s'agit-il ? Par quel terme clair et adéquat doit-on désigner
+ce scénario ? Une fois que le sujet sera formulé clairement, il deviendra
+possible d'y réfléchir de manière cohérente.
+</p>
+
+<p>
+Parmi les nombreuses significations de <cite>cloud computing</cite>, il y a
+le stockage de données sur des services en ligne. Dans la plupart des
+scénarios, c'est stupide car cela vous expose à la <a
+href="http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2011/apr/25/hackers-spooks-cloud-antiauthoritarian-dream">surveillance</a>.
+</p>
+
+<p>
+Une deuxième signification (qui inclut la précédente sans pour autant
+décrire la même chose) est « <a
+href="/philosophy/who-does-that-server-really-serve.html">service se
+substituant au logiciel</a> » (<abbr title="Service as a Software
+Substitute">SaaSS</abbr>), une pratique qui vous prive de tout contrôle sur
+votre informatique. Vous ne devriez jamais utiliser de SaaSS.
+</p>
+
+<p>
+Ces expressions recouvrent également la location d'un serveur physique
+distant, ou d'un serveur virtuel, pratiques valables dans certaines
+circonstances.
+</p>
+
+<p>
+Enfin, elles peuvent désigner le fait d'accéder à votre propre serveur à
+partir de votre propre appareil mobile, ce qui ne pose pas de problème
+éthique particulier.
+</p>
+
+<p>
+La <a
+href="https://csrc.nist.gov/publications/detail/sp/800-145/final">définition
+de <cite>cloud computing</cite> donnée par le <abbr title="National
+Institute of Standards and Technology">NIST</abbr></a> mentionne trois
+scénarios qui soulèvent différents problèmes éthiques : le logiciel en tant
+que service (<abbr title="Software as a Service">SaaS</abbr>), la plateforme
+en tant que service et l'infrastructure en tant que service. Toutefois,
+cette définition ne correspond pas à la signification courante de
+<cite>cloud computing</cite>, puisqu'elle ne tient pas compte des services
+de stockage de données en ligne. Le SaaS tel que défini par le NIST recouvre
+largement le SaaSS (service se substituant au logiciel), qui ne traite pas
+correctement l'utilisateur ; mais les deux concepts ne sont pas équivalents.
+</p>
+
+<p>
+Ces différentes pratiques informatiques n'ont même pas à faire partie de la
+même discussion. La meilleure manière d'éviter la confusion propagée par
+l'expression <cite>cloud computing</cite> est de ne pas parler de
+<cite>cloud</cite>, ni de « nuage », quand il s'agit d'informatique. Parlez
+du scénario qui vous occupe et désignez-le d'un nom spécifique.
+</p>
+
+<p>
+Curieusement, Larry Ellison, un développeur de logiciel privateur, a
+également <a
+href="http://www.cnet.com/news/oracles-ellison-nails-cloud-computing/">noté
+la vacuité du terme <cite>cloud computing</cite></a>. Il a décidé de
+l'utiliser quand même, car en tant que développeur de logiciel privateur, il
+n'est pas motivé par les mêmes idéaux que nous.
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Commercial">« Commercial »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+N'utilisez pas le mot « commercial » comme synonyme de « non libre ». Cela
+mélange deux notions totalement distinctes.</p>
+<p>
+Un programme est commercial s'il est développé en tant que partie d'une
+activité commerciale. Un programme commercial peut être libre ou non libre
+en fonction de sa licence. De la même manière, un programme développé par
+une école ou une personne isolée peut être libre ou non libre, en fonction
+de sa licence. Les deux questions, quel type d'entité a développé le
+programme et quelle liberté est laissée aux utilisateurs, sont
+indépendantes.</p>
+<p>
+Dans la première décennie du mouvement du logiciel libre, les logiciels
+libres étaient pratiquement tous non commerciaux ; les composants du système
+d'exploitation GNU/Linux étaient développés par des particuliers ou par des
+organisations non commerciales telles que la FSF ou des universités. Mais
+dans les années 1990, le logiciel commercial libre a commencé à apparaître.</p>
+<p>
+Le logiciel commercial libre est une contribution à notre communauté, donc
+nous l'encourageons. Mais ceux qui pensent que « commercial » signifie « non
+libre » sont tentés de penser que l'idée de logiciel commercial libre
+contient une contradiction interne et la rejettent. Faisons attention à ne
+pas utiliser le mot « commercial » dans ce sens.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Compensation">« Compensation »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Parler de « compensation pour les auteurs » en lien avec le copyright
+suggère les hypothèses que (1) le copyright existe pour le bien des auteurs
+et que (2) quand nous lisons quelque chose, nous avons une dette envers
+l'auteur, que nous devons rembourser. La première hypothèse est simplement
+<a href="/philosophy/misinterpreting-copyright.html">fausse</a>, et la
+seconde est choquante.
+</p>
+<p>
+Le terme « compensation pour les ayants droit » ajoute une arnaque : vous
+êtes censés imaginer qu'il s'agit de payer les auteurs, et ça peut être le
+cas parfois, mais la plupart du temps cela induit des subsides pour les
+mêmes sociétés d'édition qui nous assomment de lois injustes.
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Consumer">« Consommateur »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Le terme « consommateur », lorsqu'il est utilisé pour désigner les
+utilisateurs de l'informatique, est chargé d'hypothèses que nous devons
+rejeter. Certaines ont pour origine l'idée que l'utilisation du programme le
+« consomme » (voir <a href="#Consume">la rubrique suivante</a>), ce qui
+amène les gens à transposer aux œuvres numériques copiables les conclusions
+économiques établies à propos de produits matériels non copiables.</p>
+<p>
+En outre, décrire les utilisateurs de logiciel comme des « consommateurs »
+se réfère à un schéma de pensée dans lequel les gens se limitent à choisir
+entre les produits qui se trouvent être disponibles sur le « marché ». Il
+n'y a pas place dans ce schéma de pensée pour l'idée qu'ils puissent <a
+href="/philosophy/free-software-even-more-important.html">avoir le contrôle
+direct de ce que fait un logiciel</a>.</p>
+<p>
+Pour décrire des gens qui ne se limitent pas à la consommation passive
+d'œuvres, nous suggérons des termes comme « personnes », « particuliers » et
+« citoyens », plutôt que « consommateurs ».</p>
+<p>
+Le problème que pose l'emploi du mot « consommateur » a <a
+href="http://www.theguardian.com/commentisfree/2013/aug/11/capitalism-language-raymond-williams">déjà
+été signalé</a>.
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Consume">« Consommer »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+« Consommer » se réfère à ce que nous faisons avec la nourriture : nous
+l'ingérons, à la suite de quoi la nourriture n'existe plus en tant que
+telle. Par analogie, nous employons le même mot pour décrire l'utilisation
+d'autres ressources d'une manière qui <em>les épuise</em>. Son application à
+des biens durables comme les vêtements ou les appareils est limite. Son
+application à des œuvres publiées (programmes, enregistrements sur disque ou
+dans un fichier, livres sur papier ou dans un fichier), dont la nature est
+de durer indéfiniment et qui peuvent être exécutés, joués ou lus un nombre
+illimité de fois, est une extension abusive. Jouer un enregistrement ou
+exécuter un programme ne le consomme pas.</p>
+
+<p>
+Ceux qui emploient le mot « consommer » dans ce contexte diront qu'ils ne
+lui donnent pas son sens littéral. Alors, qu'est-ce qu'il signifie ? Il
+signifie qu'on regarde les copies de logiciels ou autres œuvres du même
+point de vue étroitement économique que les commodités matérielles comme
+l'essence ou l'électricité consommées par une voiture. Les commodités sont
+« fongibles » : il n'y a rien qui distingue une goutte d'essence que votre
+voiture utilise aujourd'hui d'une autre goutte qu'elle a utilisée la semaine
+dernière.</p>
+
+<p>À quoi ça rime de considérer les œuvres de l'esprit comme une commodité ?
+Cela suppose qu'une histoire, un article, un programme, une chanson, n'a
+rien de particulier. Cette manière tordue de voir les choses est celle du
+propriétaire ou du comptable d'une maison d'édition. Il n'est donc pas
+surprenant que les éditeurs de logiciel privateur vous présentent l'usage du
+logiciel comme une commodité. Leur point de vue déformé transparaît
+clairement dans <a
+href="http://www.businessinsider.com/former-google-exec-launches-sourcepoint-with-10-million-series-a-funding-2015-6">cet
+article</a>, qui se réfère également aux publications en tant que « <a
+href="#Content">contenu</a> »</p>
+
+<p>
+Le point de vue réducteur associé à l'idée que nous « consommons du
+contenu » ouvre la voie à des lois comme la <abbr title="Digital Millenium
+Copyright Act">DMCA</abbr>, qui interdit aux utilisateurs de contourner les
+dispositifs de <a href="http://DefectiveByDesign.org/">gestion numérique des
+restrictions (<abbr title="Digital Restrictions Management">DRM</abbr>)</a>
+des appareils numériques. Si les utilisateurs pensent que ces appareils leur
+servent à « consommer », ils peuvent considérer de telles restrictions comme
+naturelles.</p>
+
+<p>
+De plus, il favorise l'acceptation de services de « streaming » se servant
+de DRM pour imposer des limitations perverses à l'écoute musicale ou au
+visionnage de vidéos, de manière à faire rentrer ces activités dans le champ
+de la « consommation ».</p>
+
+<p>
+Pourquoi cet usage pervers est-il en train de se répandre ? Certains pensent
+peut-être que le terme a l'air sophistiqué, mais son rejet pour des raisons
+valables peut apparaître encore plus sophistiqué. D'autres veulent
+généraliser à tous les médias, mais les mots français courants (lire,
+écouter, regarder) ne s'y prêtent pas. Pour d'autres encore, il s'agit de
+raisons commerciales (les leurs, ou celles de leur employeur). L'usage de ce
+terme dans des forums prestigieux donne l'impression que c'est le terme
+« correct ».</p>
+
+<p>
+Parler de « consommer » de la musique, un roman ou toute autre œuvre
+artistique revient à les traiter comme des commodités plutôt que comme de
+l'art. Est-ce de cette façon que nous voulons penser aux œuvres publiées ?
+Est-ce à cela que nous voulons encourager le public ?</p>
+
+<p>Si votre réponse est non, joignez-vous à moi ; bannissez le terme
+« consommer » de votre vocabulaire dans ce contexte.</p>
+
+<p>Que faut-il utiliser à la place ? Vous pouvez choisir des verbes précis
+comme « lire », « écouter », « visionner », « regarder », car ils
+contribuent à freiner notre tendance à la généralisation abusive.</p>
+
+<p>Si vous tenez à généraliser, vous pouvez employer l'expression
+« s'intéresser à », dont le sens est moins éloigné que « consommer ». S'il
+s'agit d'une œuvre à usage pratique, « utiliser » est ce qui convient le
+mieux.</p>
+
+<p>Voir également la rubrique précédente.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Content">« Contenu »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+En anglais, le mot <cite>content</cite> possède plusieurs sens. Il est
+parfaitement légitime de l'utiliser pour décrire un sentiment de confort et
+de satisfaction. Mais se servir de ce mot comme substantif (au sens de
+contenu) et l'appliquer à des publications ou à des œuvres de l'esprit
+reflète une attitude que vous feriez mieux d'éviter. Cela revient à
+considérer ces œuvres comme des marchandises dont le but est de remplir des
+boîtes et de faire de l'argent. De fait, ce terme les rabaisse. Si vous
+n'êtes pas d'accord avec cette attitude, vous pouvez les appeler « œuvres »
+ou « publications ».
+</p>
+<p>
+Ceux qui utilisent le terme « contenu » sont souvent les éditeurs qui
+s'efforcent d'obtenir des pouvoirs de copyright accrus au nom des auteurs
+(« créateurs », comme ils disent) des œuvres. « Contenu » révèle ce qu'ils
+pensent vraiment de ces œuvres et de leurs auteurs. Tom Chatfield l'a
+également reconnu <a
+href="https://www.theguardian.com/culture/2016/aug/02/how-to-deal-with-trump-trolls-online">dans
+<cite>The Guardian</cite></a>:</p>
+
+<blockquote><p>
+Le contenu en soi n'est pas le sujet, comme le suggère l'usage-même du mot
+contenu. Dès l'instant où vous mettez l'étiquette « contenu » sur chacun des
+textes écrits sur la planète, vous avez admis qu'ils sont interchangeables,
+que leur but premier est d'alimenter la machine à quantifier.
+</p></blockquote>
+
+<p>
+Dit autrement, « contenu » rabaisse les écrits et publications au niveau
+d'une bouillie tout juste bonne à être injectée dans les « tuyaux »
+d'Internet.
+</p>
+
+<p>Consultez également la <a
+href="http://www.salon.com/2000/06/14/love_7/">lettre ouverte de Courtney
+Love à Steve Case</a> et recherchez <cite>content provider</cite> dans cette
+page ; hélas, Madame Love n'est pas consciente que le terme « propriété
+intellectuelle », lui aussi, est entaché <a href="#IntellectualProperty">de
+parti pris et de confusion</a>.</p>
+<p>
+Quoi qu'il en soit, aussi longtemps que d'autres personnes utiliseront
+l'expression « fournisseurs de contenu » <cite>[content providers]</cite>,
+les dissidents politiques peuvent tout aussi bien se donner le nom de
+« fournisseurs de mécontentement » <cite>[malcontent providers]</cite>.</p>
+<p>
+Le terme de « gestion de contenu » remporte le prix de la
+vacuité. « Contenu » signifie « un type d'information » et « gestion » dans
+ce contexte, « faire quelque chose avec cette information ». Donc un « 
+système de gestion de contenu » est un système pour faire quelque chose avec
+un type d'information. Cette description correspond à la plupart des
+programmes.</p>
+
+<p>
+Dans la plupart des cas, ce terme se réfère en fait à un système pour mettre
+à jour des pages sur un site web. Pour cela, nous recommandons le terme
+« système de révision pour site web ».</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Creator">« Créateur »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Le terme « créateur », appliqué aux auteurs, les compare implicitement à un
+dieu (le « créateur »). Le terme est utilisé par les éditeurs pour élever le
+statut moral des auteurs au-dessus de celui des gens ordinaires, pour
+justifier des pouvoirs de copyright<a id="TransNote2-rev"
+href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> accrus que les éditeurs exercent au nom
+des auteurs. Nous vous recommandons de dire « auteur » à la
+place. Cependant, dans beaucoup de cas, « détenteurs de copyright » est ce
+que vous voulez réellement dire. Ces deux termes ne sont pas équivalents. Il
+arrive souvent que le détenteur du copyright ne soit pas l'auteur.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="CreativeCommonsLicensed"><!-- « Creative » --> « Sous licence Creative Commons »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Le plus important, à propos de la licence d'une œuvre, est de savoir si elle
+est libre. Creative Commons publie sept licences ; trois d'entre elles sont
+libres (CC BY, CC BY-SA et CC0) et les autres ne le sont pas. Par
+conséquent, décrire une œuvre comme étant « sous licence Creative Commons »
+ne dit pas si elle est libre et suggère que la question est sans
+importance. La réponse est peut-être positive, mais ne pas la donner est
+dommageable.
+</p>
+
+<p>
+Pour attirer l'attention des gens sur la différence la plus importante entre
+les licences Creative Commons, précisez toujours <em>laquelle</em>
+s'applique. Par exemple : « sous licence Creative Commons CC BY-SA ». Si
+vous ne savez pas quelle licence régit une œuvre donnée, renseignez-vous et
+alors seulement formulez votre phrase.
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="GiveAwaySoftware">« Donner des logiciels »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Utiliser le terme « donner » au lieu de « distribuer un programme comme
+logiciel libre » induit en erreur. Le problème est le même qu'avec
+« gratuitement » : cela implique que le problème est le prix, pas la
+liberté. Une façon d'éviter la confusion est de dire « distribuer en tant
+que logiciel libre ».</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="SharingEconomy">« Économie de partage »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+L'expression « économie de partage » est mal choisie lorsqu'on se réfère à
+des services comme Uber et Airbnb qui arrangent des transactions
+commerciales entre particuliers. Nous utilisons le terme « partage » pour
+désigner une coopération non commerciale, notamment la redistribution non
+commerciale de copies exactes d'œuvres publiées. Étendre l'emploi de ce mot
+aux transactions citées plus haut en dénature le sens, donc nous ne
+l'utilisons pas dans ce contexte.</p>
+<p>
+Pour définir des entreprises comme Uber, il y a une expression plus
+appropriée : « économie de service à la pièce ».</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Ecosystem">« Écosystème »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Il n'est pas recommandé de décrire la communauté du libre, ou toute autre
+communauté humaine, comme un « écosystème », parce que ce mot implique une
+absence de jugement éthique.</p>
+
+<p>
+Le terme « écosystème » suggère une attitude uniquement observatrice, sans
+volonté de juger : ne pas se demander comment les choses <em>devraient</em>
+se passer, juste étudier et comprendre ce qui se passe
+<em>effectivement</em>. Dans un écosystème, certains organismes consomment
+les autres. En écologie, on ne se demande pas s'il est juste qu'une chouette
+mange une souris ou qu'une souris mange une graine, on observe seulement
+qu'elles le font. Les populations des différentes espèces croissent ou
+décroissent selon leur environnement ; ce n'est ni bien ni mal, juste un
+phénomène écologique, même si cela peut aller jusqu'à l'extinction d'une
+espèce.</p>
+
+<p>
+En revanche, les êtres qui adoptent une attitude active envers leur
+environnement peuvent décider de préserver des choses qui, sans leur
+intervention, pourraient s'éteindre : par exemple la société civile, la
+démocratie, les droits de l'homme, la paix, la santé publique, la stabilité
+du climat, la propreté de l'air et de l'eau, les espèces en danger, les arts
+traditionnels&hellip; et la liberté des utilisateurs de l'informatique.
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Closed">« Fermé »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+En décrivant un logiciel non libre comme « fermé », on se réfère clairement
+au terme <cite>open source</cite> (source ouverte). Au sein du mouvement du
+logiciel libre, <a href="/philosophy/open-source-misses-the-point.html">nous
+voulons éviter d'être confondus avec le mouvement open source</a>, aussi,
+nous évitons soigneusement de dire des choses qui inciteraient les gens à
+nous mettre tous dans le même panier. Par conséquent, nous évitons de
+décrire un logiciel non libre comme « fermé ». Nous le qualifions de « non
+libre » ou « <a
+href="/philosophy/categories.html#ProprietarySoftware">privateur</a> ».<a
+id="TransNote3-rev" href="#TransNote3"><sup>3</sup></a></p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="FLOSS">« FLOSS »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Le terme « FLOSS », qui signifie <cite>Free/Libre and Open Source
+Software</cite>, a été inventé comme moyen <a
+href="/philosophy/floss-and-foss.html">de rester neutre vis-à-vis du
+logiciel libre et du logiciel open source</a>. Si la neutralité est ce que
+vous recherchez, « FLOSS » est le meilleur choix. Mais si vous voulez
+montrez que vous êtes partisan de la liberté, n'employez pas de terme
+neutre.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="FOSS">« FOSS »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Le terme « FOSS », qui signifie <cite>Free and Open Source Software</cite>,
+été inventé comme moyen <a href="/philosophy/floss-and-foss.html">de rester
+neutre vis-à-vis du logiciel libre et du logiciel open source</a>, mais il
+n'atteint pas vraiment son but. Si la neutralité est ce que vous recherchez,
+« FLOSS » est un meilleur choix. Mais si vous voulez montrez que vous êtes
+partisan de la liberté, n'employez pas de terme neutre.</p>
+
+<blockquote><p>Au lieu de <em>FOSS</em>, nous disons <b>logiciel libre</b>.</p>
+</blockquote>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="DigitalRightsManagement">« Gestion numérique des droits » ou « Gestion des droits numériques »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Ce sont deux traductions de l'expression anglaise <cite>Digital Rights
+Management</cite> (DRM), qui se réfère à des schémas techniques ayant pour
+but d'imposer des restrictions aux utilisateurs de l'informatique. L'emploi
+du mot « droits » dans ce contexte est de la propagande conçue pour vous
+amener sans vous en rendre compte à adopter le point de vue de la minorité
+qui impose ces restrictions, tout en ignorant celui du grand public à qui
+elles sont imposées.</p>
+<p>
+Parmi les bonnes traductions : « gestion numérique des restrictions »
+<cite>[Digital Restrictions Management]</cite> et « menottes numériques »
+<cite>[digital handcuffs]</cite>.</p>
+<p>
+Merci de vous inscrire sur le site de notre <a
+href="http://DefectiveByDesign.org/">campagne pour abolir les DRM</a> pour
+lui apporter votre soutien.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Google">« Google »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Veuillez éviter d'utiliser le mot « google » comme verbe, dans le sens de
+chercher quelque chose sur Internet. « Google » n'est que le nom d'un moteur
+de recherche particulier parmi d'autres. Nous suggérons d'utiliser à la
+place l'expression « rechercher sur le web », ou simplement (dans certains
+contextes) « rechercher ». Essayez d'utiliser un moteur de recherche qui
+respecte votre vie privée ; par exemple, <a
+href="https://duckduckgo.com/">DuckDuckGo</a> déclare ne pas pister ses
+utilisateurs (il n'y a aucun moyen de vérifier cette assertion de
+l'extérieur).</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Freeware">« Graticiel » ou « <cite>freeware</cite> »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Veuillez ne pas utiliser le terme « graticiel » ou <cite>freeware</cite>
+comme synonymes de « logiciel libre ». <cite>Freeware</cite> était souvent
+utilisé dans les années 80 pour des programmes distribués uniquement sous
+leur forme exécutable, sans le code source. Aujourd'hui, ce terme n'a pas
+vraiment de définition acceptée.</p>
+<p>
+Si vous utilisez d'autres langues que l'anglais, essayez d'éviter également
+d'employer des mots empruntés à l'anglais tels que <cite>free
+software</cite> ou <cite>freeware</cite>. C'est mieux de traduire
+l'expression <cite>free software</cite> dans <a
+href="/philosophy/fs-translations.html">votre langue</a> (en français :
+logiciel libre).</p>
+
+<p>
+En utilisant un mot de <a href="/philosophy/fs-translations.html">votre
+propre langue</a>, vous montrez que vous vous référez bien à la liberté et
+que vous ne vous contentez pas d'imiter un mystérieux concept de marketing
+venant de l'étranger. La référence à la liberté peut, à première vue,
+sembler étrange ou perturbante pour vos compatriotes, mais quand ils verront
+que le logiciel libre fait exactement ce qu'il dit, ils comprendront
+vraiment le message qu'il véhicule.
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="ForFree">« Gratuitement »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Si vous voulez dire qu'un programme est un logiciel libre, ne dites pas
+qu'il est disponible gratuitement <cite>[freely]</cite>, (ou « librement »
+dans le sens d'« entrée libre »). Ce terme signifie « à prix
+nul ». L'important dans le logiciel libre, c'est la liberté, pas le prix.<a
+id="TransNote4-rev" href="#TransNote4"><sup>4</sup></a></p>
+<p>
+Les logiciels libres sont souvent disponibles gratuitement, par exemple sur
+des serveurs FTP. Mais ils sont également disponibles sur des CD-ROM
+payants ; par ailleurs les logiciels privateurs en promotion sont parfois
+disponibles gratuitement et quelques-uns sont gratuits en temps normal pour
+certains utilisateurs.</p>
+<p>
+Pour éviter toute confusion, vous pouvez dire que le programme est
+disponible « en tant que logiciel libre ».</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="FreelyAvailable"><!--« gratuitement+ » --> « Disponible gratuitement »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+N'utilisez pas l'expression « logiciel disponible gratuitement » comme
+synonyme de « logiciel libre ». Ces expressions ne sont pas
+équivalentes. « Disponible gratuitement » signifie que tout le monde peut
+facilement en obtenir une copie. Le « logiciel libre » est défini en termes
+de liberté accordée aux utilisateurs qui en ont une copie. Ce sont des
+réponses à des questions différentes.
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Hacker">« Hacker »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Un hacker est quelqu'un qui aime <a
+href="http://stallman.org/articles/on-hacking.html">exercer son ingéniosité
+de façon ludique</a> – pas nécessairement avec les ordinateurs. Les
+programmeurs de l'ancienne communauté du logiciel libre du <abbr
+title="Massachusetts Institute of Technology">MIT</abbr> des années 60 et 70
+s'identifiaient eux-mêmes comme hackers. Aux environs de 1980, des
+journalistes qui découvraient la communauté des hackers ont mal compris ce
+terme et l'ont assimilé à « casseurs de sécurité ».</p>
+
+<p>
+Merci de ne pas répandre cette erreur. Les personnes qui cassent la sécurité
+sont des « crackers ».</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="SoftwareIndustry">« Industrie du logiciel »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+L'expression « industrie du logiciel » incite les gens à penser que le
+logiciel est toujours développé par une sorte d'usine et qu'il est ensuite
+livré aux « consommateurs ». La communauté du logiciel libre montre que ce
+n'est pas le cas. Les entreprises de logiciel existent et différentes
+entreprises développent des logiciels libres ou non libres, mais celles qui
+développent des logiciels libres ne sont pas gérées comme des usines.</p>
+<p>
+Le terme « industrie » est utilisé pour la propagande par les défenseurs des
+brevets logiciels. Ils appellent le développement logiciel « industrie » et
+puis essaient d'en tirer la conclusion qu'il doit être soumis aux monopoles
+des brevets. <a
+href="http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?pubRef=-//EP//TEXT+TA+P5-TA-2003-0402+0+DOC+XML+V0//FR">Le
+Parlement européen, en rejetant les brevets logiciels en 2003, a approuvé
+par son vote la définition de l'« industrie » comme « production automatisée
+de biens matériels »</a>.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="TrustedComputing">« Informatique de confiance »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+L'« <a href="/philosophy/can-you-trust.html">informatique de confiance</a> »
+est le nom donné par ses promoteurs à un schéma de conception des
+ordinateurs qui permet aux développeurs d'applications de compter sur votre
+ordinateur pour leur obéir plutôt qu'à vous. De leur point de vue, il s'agit
+d'informatique « de confiance ». De votre point de vue, elle est
+« déloyale ».
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="InternetofThings">« Internet des objets »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Quand des entreprises ont décidé de fabriquer des appareils qui se
+connecteraient par Internet au serveur du fabricant, et par conséquent
+pourraient facilement espionner leurs utilisateurs, elles ont bien vu que
+cela n'aurait l'air très engageant. Alors elles ont trouvé un nom innocent
+et sympa, l'« Internet des objets ».</p>
+<p>
+L'expérience montre que souvent ces produits <a
+href="http://www.locusmag.com/Perspectives/2015/09/cory-doctorow-what-if-people-were-sensors-not-things-to-be-sensed/">espionnent
+effectivement leurs utilisateurs</a> ; ils sont également conçus pour <a
+href="http://ieet.org/index.php/IEET/more/rinesi20150806">donner aux gens
+des conseils biaisés</a>. De plus, le fabricant peut <a
+href="/proprietary/proprietary-sabotage.html">saboter le produit</a> en
+arrêtant le serveur dont il dépend.</p>
+<p>
+Nous les appelons <cite>Internet of Stings</cite> (Internet des dangers).<a
+id="TransNote5-rev" href="#TransNote5"><sup>5</sup></a>
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="LAMP"><!--« LAMP-->« Système LAMP »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+« LAMP » signifie « Linux, Apache, MySQL et PHP » – une combinaison courante
+de logiciels à utiliser sur un serveur web, mis à part que « Linux » désigne
+en réalité le système GNU/Linux. Donc, au lieu de « LAMP » ce devrait être
+« GLAMP » : « GNU, Linux, Apache, MySQL and PHP ».
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Linux"><!--« Linux-->« Système Linux »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Linux est le nom du noyau que Linus Torvalds a développé à partir de
+1991. Le système d'exploitation dans lequel Linux est utilisé est
+principalement GNU et Linux lui a été ajouté. Appeler tout le système
+« Linux » est à la fois injuste et source de confusion. Merci d'appeler le
+système complet <a href="/gnu/linux-and-gnu.html">GNU/Linux</a>, pour en
+donner crédit au projet GNU et pour distinguer le système complet du noyau
+seul.
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Market">« Marché »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Il est trompeur de décrire les utilisateurs de logiciels libres ou les
+utilisateurs de logiciels en général en termes de « marché ».</p>
+<p>
+Cela ne veut pas dire que nous sommes contre les marchés. Si vous avez une
+société de services s'occupant de logiciels libres, alors vous avez des
+clients et vous commercez avec eux dans un marché. Aussi longtemps que vous
+respectez leur liberté, nous vous souhaitons de réussir dans votre marché.</p>
+<p>
+Mais le mouvement du logiciel libre est un mouvement sociétal, pas une
+entreprise, et la réussite à laquelle il se destine n'est pas celle d'un
+marché. Nous essayons de servir le public en lui donnant la liberté – pas en
+essayant de retirer des clients à un concurrent. Assimiler la campagne pour
+la liberté à une campagne commerciale nie l'importance de la liberté et
+légitime le logiciel privateur.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="SourceModel">« Modèle de code source »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Wikipédia utilise l'expression « modèle de code source » de manière confuse
+et ambiguë. Ostensiblement, il s'agit de la manière dont le code source d'un
+programme est distribué, mais le texte confond ceci avec la méthodologie de
+développement. Il distingue <cite>open source</cite> (code source ouvert) et
+<cite>shared source</cite> (code source partagé), mais ces approches se
+recouvrent ; Microsoft utilise la deuxième expression comme terme de
+marketing pour couvrir un large éventail de pratiques, dont certaines sont
+« open source ». Cette expression ne véhicule donc pas vraiment
+d'information cohérente, mais en revanche elle donne l'occasion de parler
+d'« open source » dans des pages qui décrivent des programmes libres.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Modern">« Moderne »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Le terme « moderne » a un sens dans un contexte descriptif, par exemple
+quand on se contente de distinguer les périodes récentes des plus anciennes.</p>
+
+<p>Il devient un problème quand il présuppose que les méthodes anciennes sont
+« dépassées », autrement dit présumées inférieures aux méthodes
+actuelles. Dans les domaines technologiques où ce sont les entreprises qui
+font les choix et les imposent aux utilisateurs, c'est souvent l'inverse qui
+est vrai.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Monetize">« Monétiser »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+La définition correcte de « monétiser » est « utiliser quelque chose comme
+monnaie ». Par exemple, les sociétés humaines ont monétisé l'or, l'argent,
+le cuivre, le papier imprimé, certaines sortes de coquillages et de gros
+cailloux. Cependant, nous observons maintenant une tendance à utiliser ce
+mot d'une autre façon, dans le sens d'« utiliser quelque chose comme centre
+de profit ».</p>
+<p>
+Cette pratique donne au profit le premier rôle et à la chose qu'on utilise
+pour faire du profit un rôle secondaire. Lorsqu'elle est appliquée à un
+projet logiciel, cette attitude est critiquable parce qu'elle conduit les
+développeurs à rendre le programme privateur s'ils trouvent que de le rendre
+libre n'est pas assez profitable.</p>
+<p>
+Une entreprise productive et éthique peut gagner de l'argent, mais si elle
+conditionne tout le reste au profit, il est peu probable qu'elle reste
+éthique.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="MP3Player"><!--« MP3-->« Lecteur MP3 »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+
+<!-- The MP3 patents will reportedly expire by 2018. -->
+À la fin des années 90, il est devenu possible de fabriquer des lecteurs
+audio numériques portables. La plupart d'entre eux décodaient le format
+breveté MP3 et c'est encore le cas. Certains lecteurs utilisaient aussi les
+codecs audio libres de brevet Ogg Vorbis et FLAC et quelques-uns ne
+pouvaient même pas lire les fichiers codés en MP3, car leurs développeurs
+devaient se protéger des brevets sur le format MP3.</p>
+
+<p> Appeler « lecteurs MP3 » les lecteurs audio en général a pour effet de
+promouvoir le format MP3 et de décourager l'utilisation des autres formats
+(dont certains sont en outre techniquement supérieurs). Bien que les brevets
+sur MP3 aient expiré, il n'est toujours pas souhaitable de le faire.</p>
+
+<p>Au lieu de « lecteur MP3 », nous suggérons le terme « lecteur audio
+numérique », ou simplement « lecteur audio » si le contexte le permet.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Open">« Ouvert » ou « <cite>open</cite> »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Veuillez éviter d'employer les termes <cite>open</cite> (ouvert) et
+<cite>open source</cite> à la place de « logiciel libre ». Ils se réfèrent à
+des <a href="/philosophy/open-source-misses-the-point.html">positions
+différentes</a>, basées sur des valeurs différentes. Le mouvement du
+logiciel libre fait campagne pour votre liberté dans le domaine de
+l'informatique, une question de justice. L'open source, qui n'est pas un
+mouvement, ne fait campagne pour aucune cause de cette façon.</p>
+
+<p>Quand on se réfère au point de vue de l'open source, c'est normal d'employer
+ce nom, mais veuillez ne pas l'utiliser pour parler de nous, de nos
+logiciels ou de nos idées, car cela conduit les gens à supposer que nos
+idées sont semblables aux leurs.</p>
+
+<blockquote>
+<p>Au lieu d'<em>open source</em>, nous disons <b>logiciel libre</b>.</p>
+</blockquote>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="SharingPersonalData">« Partage (de données personnelles) »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Quand des entreprises manipulent ou piègent des gens pour qu'ils leur
+révèlent leur données personnelles et leur fassent ainsi cadeau de leur vie
+privée, veuillez ne pas appeler cela du « partage ». Nous utilisons ce terme
+pour désigner une coopération non commerciale, en particulier la
+redistribution de copies exactes d'œuvres publiées, et nous disons que c'est
+bien. Ne l'appliquez pas à une pratique qui est nuisible et dangereuse.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="PC">« PC »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Vous pouvez utiliser l'abréviation « PC » pour vous référer à un certain
+type d'ordinateur, mais veuillez ne pas l'utiliser avec l'implication que
+l'ordinateur fonctionne sous Microsoft Windows. Si vous installez GNU/Linux
+sur le même ordinateur, cela reste un PC.</p>
+
+<p>
+Le terme « WC » a été suggéré pour un ordinateur exécutant Windows.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Photoshop">« Photoshop »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Veuillez éviter d'utiliser le verbe « photoshoper », dérivé de
+« Photoshop », en voulant parler de manipulation d'image ou d'édition
+d'image en général. Photoshop n'est que le nom d'un éditeur d'image
+particulier, qui doit être évité parce qu'il est privateur. Il existe
+beaucoup de programmes libres pour l'édition d'images, comme <a
+href="/software/gimp">GIMP</a>.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Piracy">« Piratage » et « piraterie »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Les éditeurs assimilent souvent la copie qu'ils n'approuvent pas à du
+« piratage » ou de la « piraterie ». De cette façon, ils laissent entendre
+que la copie illégale est l'équivalent moral de l'attaque de bateaux en
+haute mer, du rapt et du meurtre de leurs passagers. Sur la base d'une telle
+propagande, ils ont mis en place sur une grande partie de la planète des
+lois interdisant la copie dans la plupart des circonstances (ou quelquefois
+dans toutes). Ils continuent à faire pression pour rendre cette prohibition
+encore plus complète.
+</p>
+<p>
+Si vous ne croyez pas que la copie non approuvée par l'éditeur soit aussi
+grave que l'enlèvement ou le meurtre, vous préférerez sans doute ne pas
+utiliser les mots « piratage » ni « piraterie » pour la décrire. Des termes
+neutres comme « copie non autorisée » (ou « copie prohibée » au cas où c'est
+illégal) peuvent le remplacer. Quelques-uns d'entre nous préfèrent même
+utiliser un terme positif comme « partage d'information avec son voisin ».</p>
+
+<p>
+Un juge américain qui présidait un procès pour infraction au copyright a
+reconnu que <a
+href="http://torrentfreak.com/mpaa-banned-from-using-piracy-and-theft-terms-in-hotfile-trial-131129/">« piratage »
+et « vol » étaient diffamatoires</a>.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="PowerPoint">« PowerPoint »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Veuillez éviter d'utiliser le terme « PowerPoint » pour parler d'une
+quelconque présentation par diapositives. « PowerPoint » est juste le nom
+d'un programme privateur particulier servant à faire des présentations. Dans
+l'intérêt de votre liberté, vous ne devez utiliser que du logiciel libre
+pour les vôtres – qui par conséquent ne seront pas des « PowerPoint ». Parmi
+les choix recommandés, il y a la classe <code>beamer</code> de LaTeX et
+LibreOffice Impress.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Product">« Produit »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Si vous parlez d'un produit, n'hésitez pas à l'appeler ainsi ; mais s'il
+s'agit d'un service, ne l'appelez pas « produit ». Si un fournisseur de
+service appelle ce service « produit », insistez avec fermeté pour l'appeler
+« service ». Si un fournisseur de service appelle une formule forfaitaire
+« produit », insistez avec fermeté pour l'appeler « forfait ».
+</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="CopyrightOwner">« Propriétaire de copyright »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Le copyright est un privilège artificiel donné par l'État pour servir
+l'intérêt public et dure un temps limité; ce n'est pas un droit naturel
+comme de posséder une maison ou une chemise. C'est pour en prendre acte que
+les juristes avaient l'habitude d'appeler le récipiendaire de ce privilège
+« détenteur de copyright ».</p>
+
+<p>Il y a quelques décennies, les détenteurs de copyright se sont mis à essayer
+d'abaisser le niveau de conscience du public sur cette question. Outre leurs
+fréquentes références au concept bidon de « <a
+href="#IntellectualProperty">propriété intellectuelle</a> », ils ont
+commencé à se désigner eux-mêmes comme « propriétaires de
+copyright ». Résistez avec nous en utilisant le terme traditionnel de
+« détenteur de copyright ».</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="IntellectualProperty">« Propriété intellectuelle »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Les éditeurs et les juristes aiment assimiler le copyright à la « propriété
+intellectuelle » – un terme qui inclut aussi les brevets, les marques
+déposées et d'autres domaines plus obscurs du droit. Ces lois ont si peu de
+choses en commun, et diffèrent tant, qu'il serait malavisé de faire des
+généralisations. Il est beaucoup mieux de parler spécifiquement de
+« copyright », de « brevets » ou de « marques déposées ».</p>
+<p>
+Le terme « propriété intellectuelle » contient un postulat caché : qu'il est
+naturel de penser à ces divers problèmes en se basant sur une analogie avec
+les objets physiques et sur la notion de propriété que nous appliquons à ces
+derniers.</p>
+<p>
+Quand il s'agit de copie, cette analogie néglige la différence cruciale
+entre les objets matériels et l'information : l'information peut être copiée
+et partagée presque sans effort, alors que ce n'est pas possible avec les
+objets matériels.</p>
+<p>
+Pour éviter de propager le parti pris et la confusion, il est préférable
+d'adopter fermement l'attitude <a href="/philosophy/not-ipr.html">de ne pas
+parler ni même penser en termes de « propriété intellectuelle »</a>.</p>
+<p>
+L'hypocrisie d'appeler ces pouvoirs « droits » <a
+href="/philosophy/wipo-PublicAwarenessOfCopyright-2002.html">commence à
+embarrasser l'Organisation mondiale de la « propriété intellectuelle »</a>.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Protection">« Protection »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Les avocats des éditeurs adorent utiliser le terme « protection » pour
+décrire le copyright. Ce mot implique la prévention de la destruction ou de
+la souffrance. Par conséquent, il pousse les gens à s'identifier au
+propriétaire et à l'éditeur qui bénéficient du copyright, plutôt qu'aux
+utilisateurs qui subissent ses restrictions.</p>
+<p>
+Il est facile d'éviter le mot « protection » et d'utiliser des termes
+neutres à la place. Par exemple, au lieu de « la protection du copyright
+dure très longtemps », vous pouvez dire « le copyright dure très
+longtemps ».</p>
+<p>
+De même, au lieu de dire « protégé par le copyright », vous pouvez dire
+« couvert par le copyright » ou simplement « sous copyright ».</p>
+<p>
+Si vous voulez critiquer le copyright au lieu de rester neutre, vous pouvez
+utiliser le terme « restrictions du copyright ». Ainsi vous pouvez dire :
+« les restrictions du copyright durent très longtemps ».</p>
+
+<p>
+Le terme « protection » est aussi utilisé pour décrire des fonctionnalités
+malveillantes, comme dans « protection contre la copie », une fonctionnalité
+qui interfère avec la copie. Du point de vue de l'utilisateur, c'est de
+l'obstruction. Nous appelons donc cela « obstruction à la copie ». Souvent
+elle est appelée « gestion numérique des restrictions », ou <abbr
+title="Digital Restrictions Management">DRM</abbr>. Voir la campagne <a
+href="http://DefectiveByDesign.org">Defective by Design</a>.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="RAND">« RAND (raisonnable et non discriminatoire) »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Les organismes de normalisation qui promulguent des normes restreintes par
+des brevets, interdisant le logiciel libre, ont typiquement pour politique
+de se procurer des licences de brevets qui exigent une redevance fixe par
+copie de chaque programme conforme à la norme. Ils se réfèrent souvent à de
+telles licences par le sigle « RAND », qui signifie « raisonnable et non
+discriminatoire » <cite>[reasonable and non-discriminatory]</cite>.</p>
+<p>
+Ce sigle tente de légitimer une classe de licences de brevets qui ne sont
+généralement ni « raisonnables », ni « non discriminatoires ». Il est vrai
+que ces licences ne sont pas discriminatoires à l'encontre de personnes
+spécifiques, mais elles le sont à l'encontre de la communauté du logiciel
+libre et cela les rend déraisonnables. Ainsi, une moitié de « RAND » est
+trompeuse, l'autre moitié est partiale.</p>
+<p>
+Les organismes de normalisation doivent reconnaître que ces licences sont
+discriminatoires et laisser tomber l'utilisation du terme « raisonnable et
+non discriminatoire » ou « RAND » pour les décrire. Jusqu'à ce qu'ils le
+fassent, les auteurs qui ne veulent pas de cette langue de bois feraient
+bien de rejeter ce terme. L'accepter et l'utiliser, simplement parce que les
+sociétés qui exercent leur pouvoir par les brevets l'ont répandu, laisse à
+ces sociétés le soin de leur dicter les vues qu'ils expriment.</p>
+<p>
+Nous suggérons à la place le terme « droits uniformes seulement »
+<cite>[uniform fee only]</cite>, ou « UFO » en abrégé. Il est approprié, car
+la seule clause de ces licences est une redevance uniforme.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="SaaS">« SaaS » ou <cite>Software as a Service</cite></h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Nous avions l'habitude de dire que le SaaS est une injustice, et puis nous
+avons constaté une grande variabilité dans les activités que les gens
+mettaient dans cette catégorie. Nous sommes alors passés à une nouvelle
+expression, « service comme substitut de logiciel », ou « SaaSS ». Cette
+expression a deux avantages : d'une part elle n'a jamais été utilisée
+auparavant, et donc notre définition est la seule qui existe, d'autre part
+elle explique en quoi consiste l'injustice.</p>
+<p>
+Consulter l'article <a
+href="/philosophy/who-does-that-server-really-serve.html">Qui ce serveur
+sert-il réellement ?</a> pour une discussion du problème.</p>
+<p>
+En espagnol, nous continuons à utiliser l'expression <cite>software como
+servicio</cite> parce que le jeu de mots <cite>software como ser
+vicio</cite> (logiciel comme étant pernicieux) est trop bon pour qu'on
+l'abandonne.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Skype">« Skype »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Veuillez ne pas utiliser le mot « skype » comme verbe (skyper) dans le sens
+général de passer des appels téléphoniques et vidéo via Internet. Skype
+n'est que le nom d'un programme privateur particulier, qui <a
+href="/philosophy/proprietary/proprietary-surveillance.html#SpywareInSkype">espionne
+ses utilisateurs</a>. Si vous voulez passer des appels téléphoniques ou
+vidéo via Internet d'une façon qui respecte votre liberté et vos données
+personnelles, essayez l'un des <a
+href="https://libreplanet.org/wiki/Group:Skype_Replacement">nombreux
+programmes libres remplaçant Skype</a>.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!--#if expr="$LANGUAGE_SUFFIX = /^.(es)$/" -->
+<!-- TRANSLATORS: translate if this word is used often in your
+ language to refer to mobile computers; otherwise,
+ fill the translation with a space. -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Terminal">« Terminal »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>Les téléphones mobiles et les tablettes sont des ordinateurs et les gens
+devraient pouvoir travailler dessus à l'aide de logiciel libre. Les appeler
+« terminaux » suppose qu'ils ne sont bons qu'à se connecter à des serveurs,
+ce qui est une mauvaise manière de faire votre propre travail.</p>
+
+<!--#endif -->
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="BSD-style">« Type BSD »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+L'expression « licence de type BSD » <cite>[BSD-style license]</cite> prête
+à confusion, car elle <a href="/licenses/bsd.html">mélange des licences qui
+ont des différences importantes</a>. Par exemple, la licence originale BSD,
+avec sa clause publicitaire, n'est pas compatible avec la GNU GPL, mais la
+licence BSD révisée est compatible avec la GPL.</p>
+<p>
+Pour être plus clair, il est préférable de nommer <a
+href="/licenses/license-list.html">la licence spécifique en question</a> et
+d'éviter le terme vague « de type BSD ».</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="SellSoftware">« Vendre des logiciels »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+L'expression « vendre des logiciels » est ambiguë. À strictement parler,
+échanger une copie d'un programme libre pour une somme d'argent est <a
+href="/philosophy/selling.html">vendre le programme</a>, et il n'y a aucun
+mal à ça. Cependant, les gens ont l'habitude d'associer l'expression
+« vendre un logiciel » aux restrictions privatrices sur l'utilisation
+subséquente du logiciel. Vous pouvez être clair et éviter la confusion en
+parlant, soit de « distribution de copies d'un programme contre
+rémunération », soit d'« imposition de restrictions privatrices sur
+l'utilisation d'un programme ».</p>
+<p>
+Consulter l'article <a href="/philosophy/selling.html">vendre des logiciels
+libres</a> pour une discussion plus détaillée sur le sujet.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="DigitalLocks">« Verrous (ou serrures) numériques »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Les expressions « verrous numériques » et « serrures numériques »
+(traductions de <cite>digital locks</cite>) sont utilisées pour désigner les
+dispositifs de gestion numérique des restrictions (DRM) par certains de ceux
+qui les critiquent. Le problème est qu'elles ne rendent pas justice à la
+malignité des DRM. Les gens qui ont inventé ces expressions n'y ont pas bien
+réfléchi.</p>
+<p>
+Les verrous, de même que les serrures, ne sont pas nécessairement oppressifs
+ni mauvais. Vous en possédez probablement plusieurs, ainsi que leurs clés ou
+leurs codes ; vous les trouvez utiles ou gênants, mais de toute façon ils ne
+vous oppriment pas parce que vous pouvez les ouvrir et les fermer. De même,
+nous constatons que <a
+href="http://www.theguardian.com/technology/2015/may/01/encryption-wont-work-if-it-has-a-back-door-only-the-good-guys-have-keys-to-">le
+chiffrement</a> constitue une protection inestimable de nos fichiers
+numériques. Cela aussi est une sorte de serrure sur laquelle vous exercez un
+contrôle.</p>
+<p>
+Un dispositif de DRM est comme un verrou (une serrure) placé(e) sur vous par
+une autre personne qui refuse de vous en donner la clé, autrement dit comme
+des <em>menottes</em>. Par conséquent la métaphore appropriée au DRM est
+« menottes numériques » et non « verrous (ou serrures) numériques ».</p>
+<p>
+De nombreuses campagnes d'opposition aux DRM ont choisi la terminologie peu
+judicieuse de « verrous (ou serrures) numériques » ; pour rectifier les
+choses, nous devons réclamer avec fermeté que cette erreur soit corrigée. La
+FSF peut soutenir une campagne qui s'oppose aux « verrous (ou serrures)
+numériques » si nous sommes d'accord sur le fond ; toutefois, quand nous
+déclarons notre soutien, nous remplaçons ostensiblement cette expression par
+« menottes numériques » et nous disons pourquoi.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-NEXT-ITEM -->
+<!-- GNUN-SORT-BEGIN-KEY -->
+<h3 id="Theft">« Vol »</h3>
+
+<!-- GNUN-SORT-END-KEY -->
+<p>
+Les partisans d'une forme de copyright trop stricte, répressive, utilisent
+souvent des mots comme « dérobé » et « vol » pour désigner les infractions
+au copyright. C'est du baratin, mais ils nous demandent de le prendre pour
+argent comptant.</p>
+<p>
+Le droit américain ne considère pas les infractions au copyright comme du
+« vol ». <a
+href="http://caselaw.lp.findlaw.com/scripts/getcase.pl?court=us&amp;vol=473&amp;invol=207">Les
+lois sur le vol ne s'appliquent pas aux infractions au copyright</a>. Les
+partisans d'un copyright répressif font appel à l'autorité – tout en
+dénaturant ce que dit cette dernière.</p>
+<p>
+Pour réfuter leurs arguments, vous pouvez vous référer à cet <a
+href="http://www.guardian.co.uk/books/2013/may/04/harper-lee-kill-mockingbird-copyright">exemple
+concret</a> qui montre ce qu'on peut décrire à bon escient comme un « vol de
+copyright ».</p>
+<p>
+La copie non autorisée est interdite par le copyright dans de nombreuses
+situations (pas dans toutes !), mais que ce soit interdit ne veut pas dire
+que c'est mal. En général, les lois ne définissent pas le bien et le
+mal. Les lois, au mieux, essaient d'implémenter la justice. Si les lois
+(l'implémentation) ne se conforment pas à nos idées du bien et du mal (les
+specs), ce sont les lois qui doivent changer.</p>
+
+<p>
+Un juge américain qui présidait un procès pour infraction au copyright a
+reconnu que <a
+href="http://torrentfreak.com/mpaa-banned-from-using-piracy-and-theft-terms-in-hotfile-trial-131129/">« piratage »
+et « vol » étaient diffamatoires</a>.</p>
+
+<!-- GNUN-SORT-STOP -->
+<hr />
+<blockquote id="fsfs"><p class="big">Cet essai est publié dans <a
+href="http://shop.fsf.org/product/free-software-free-society/"><cite>Free
+Software, Free Society: The Selected Essays of Richard
+M. Stallman</cite></a>.</p></blockquote>
+
+<div class="translators-notes">
+
+<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
+<hr /><b>Notes de traduction</b><ol>
+<li><a id="TransNote1" href="#TransNote1-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a> 
+« Informatique dans les nuages » ne veut absolument rien
+dire. « Informatique en nuage » pourrait évoquer le calcul distribué, mais
+désigne généralement tout autre chose.</li>
+<li><a id="TransNote2" href="#TransNote2-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a> 
+Le copyright américain est l'équivalent du droit d'auteur français, mais il
+y a des différences significatives du point de vue juridique, c'est pourquoi
+nous ne traduisons pas ce terme.</li>
+<li><a id="TransNote3" href="#TransNote3-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a> 
+Autre traduction de <cite>proprietary</cite> : propriétaire.</li>
+<li><a id="TransNote4" href="#TransNote4-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a> 
+Le mot anglais <cite>free</cite> a deux significations : « libre » et
+« gratuit ».</li>
+<li><a id="TransNote5" href="#TransNote5-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a> 
+<cite>Internet of Stings</cite> (litt. Internet des épines) a une grande
+similarité avec <cite>Internet of Things</cite> (Internet des objets). Nous
+n'avons pas pu conserver ce jeu de mots en français.</li></ol></div>
+</div>
+
+<!-- for id="content", starts in the include above -->
+<!--#include virtual="/server/footer.fr.html" -->
+<div id="footer">
+<div class="unprintable">
+
+<p>Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à <a
+href="mailto:gnu@gnu.org">&lt;gnu@gnu.org&gt;</a>. Il existe aussi <a
+href="/contact/">d'autres moyens de contacter</a> la FSF. Les liens
+orphelins et autres corrections ou suggestions peuvent être signalés à <a
+href="mailto:webmasters@gnu.org">&lt;webmasters@gnu.org&gt;</a>.</p>
+
+<p>
+<!-- TRANSLATORS: Ignore the original text in this paragraph,
+ replace it with the translation of these two:
+
+ We work hard and do our best to provide accurate, good quality
+ translations. However, we are not exempt from imperfection.
+ Please send your comments and general suggestions in this regard
+ to <a href="mailto:web-translators@gnu.org">
+
+ &lt;web-translators@gnu.org&gt;</a>.</p>
+
+ <p>For information on coordinating and submitting translations of
+ our web pages, see <a
+ href="/server/standards/README.translations.html">Translations
+ README</a>. -->
+Nous faisons le maximum pour proposer des traductions fidèles et de bonne
+qualité, mais nous ne sommes pas parfaits. Merci d'adresser vos commentaires
+sur cette page, ainsi que vos suggestions d'ordre général sur les
+traductions, à <a href="mailto:web-translators@gnu.org">
+&lt;web-translators@gnu.org&gt;</a>.</p>
+<p>Pour tout renseignement sur la coordination et la soumission des
+traductions de nos pages web, reportez-vous au <a
+href="/server/standards/README.translations.html">guide de traduction</a>.</p>
+</div>
+
+<!-- Regarding copyright, in general, standalone pages (as opposed to
+ files generated as part of manuals) on the GNU web server should
+ be under CC BY-ND 4.0. Please do NOT change or remove this
+ without talking with the webmasters or licensing team first.
+ Please make sure the copyright date is consistent with the
+ document. For web pages, it is ok to list just the latest year the
+ document was modified, or published.
+
+ If you wish to list earlier years, that is ok too.
+ Either "2001, 2002, 2003" or "2001-2003" are ok for specifying
+ years, as long as each year in the range is in fact a copyrightable
+ year, i.e., a year in which the document was published (including
+ being publicly visible on the web or in a revision control system).
+
+ There is more detail about copyright years in the GNU Maintainers
+ Information document, www.gnu.org/prep/maintain. -->
+<p>Copyright &copy; 1996, 1997, 1998, 1999, 2001, 2002, 2003, 2004, 2007, 2008,
+2009, 2010, 2011, 2012, 2015, 2016, 2017, 2018, 2020 Free Software
+Foundation, Inc.</p>
+
+<p>Cette page peut être utilisée suivant les conditions de la licence <a
+rel="license"
+href="http://creativecommons.org/licenses/by-nd/4.0/deed.fr">Creative
+Commons attribution, pas de modification, 4.0 internationale (CC BY-ND
+4.0)</a>.</p>
+
+<!--#include virtual="/server/bottom-notes.fr.html" -->
+<div class="translators-credits">
+
+<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits.-->
+Traduction : Benjamin Drieu.<br />Révision : <a
+href="mailto:trad-gnu&#64;april.org">trad-gnu&#64;april.org</a></div>
+
+<p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
+Dernière mise à jour :
+
+$Date: 2020/07/07 12:30:00 $
+
+<!-- timestamp end -->
+</p>
+</div>
+</div>
+<!-- for class="inner", starts in the banner include -->
+</body>
+</html>