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+++ b/talermerchantdemos/blog/articles/fr/thegnuproject.html
@@ -61,8 +61,8 @@ sécurité », est un amalgame instillé par les mass media. Nous autres hacker
refusons de reconnaître cette signification et continuons de donner à ce mot
le sens de « celui qui aime programmer ou qui prend plaisir à exercer son
ingéniosité de façon ludique ».<a id="TransNote1-rev"
-href="#TransNote1"><sup>a</sup></a> Consultez mon article <a
-href="http://stallman.org/articles/on-hacking.html">On Hacking</a>.</p>
+href="#TransNote1"><sup>a</sup></a> Consultez mon article <cite><a
+href="http://stallman.org/articles/on-hacking.html">On Hacking</a></cite>.</p>
<h3>L'effondrement de la communauté</h3>
<p>
@@ -84,7 +84,7 @@ temps partagé de la société Digital, qui n'était pas libre.</p>
<p>
Les ordinateurs modernes d'alors, tels le VAX et le 68020, disposaient de
leurs propres systèmes d'exploitation, mais aucun d'entre eux n'était
-libre : il fallait signer un accord de non-divulgation pour en obtenir ne
+libre : il fallait signer un accord de confidentialité pour en obtenir ne
serait-ce qu'une copie exécutable.</p>
<p>
Cela signifiait que la première étape de l'utilisation d'un ordinateur était
@@ -157,10 +157,10 @@ Avec l'extinction de ma communauté, il m'était impossible de continuer comme
par le passé. J'étais confronté à un choix moral difficile.</p>
<p>
La solution de facilité était de rejoindre le monde du logiciel privateur,
-signer des accords de non-divulgation et promettre de ne pas aider mon
+signer des accords de confidentialité et promettre de ne pas aider mon
camarade hacker. Très probablement, j'aurais aussi été amené à développer du
-logiciel publié dans le cadre d'accords de non-divulgation, contribuant
-ainsi à en pousser d'autres vers la trahison de leurs camarades.</p>
+logiciel publié avec des clauses de confidentialité, contribuant ainsi à en
+pousser d'autres vers la trahison de leurs camarades.</p>
<p>
J'aurais pu gagner de l'argent de cette façon et peut-être même trouver
amusant d'écrire du code. Mais je savais qu'à la fin de ma carrière je
@@ -168,12 +168,12 @@ n'aurais à contempler que des années passées à construire des murs pour
séparer les gens, avec l'impression d'avoir employé ma vie à rendre le monde
pire.</p>
<p>
-J'avais déjà eu l'expérience douloureuse des accords de non-divulgation,
+J'avais déjà eu l'expérience douloureuse des clauses de confidentialité,
quand quelqu'un m'avait refusé, ainsi qu'au labo d'IA du MIT, l'accès au
code source du programme de contrôle de notre imprimante (l'absence de
certaines fonctionnalités dans ce programme rendait l'utilisation de
l'imprimante très frustrante). Aussi ne pouvais-je pas me dire que les
-accords de non-divulgation étaient bénins. Le refus de cette personne de
+clauses de confidentialité étaient bénignes. Le refus de cette personne de
partager avec nous m'avait mis très en colère ; je ne pouvais pas, à mon
tour, adopter un tel comportement à l'égard de mon prochain.</p>
<p>
@@ -202,14 +202,14 @@ rendu compte que j'étais prédestiné à faire ce travail. J'ai choisi de
rendre le système compatible avec Unix de manière à le rendre portable, pour
que les utilisateurs d'Unix puissent migrer facilement. J'ai opté pour le
nom « GNU », fidèle en cela à une tradition des hackers, car c'est un
-acronyme récursif qui signifie <cite>GNU's Not Unix</cite> (GNU N'est pas
+acronyme récursif qui signifie <i>GNU's Not Unix</i> (GNU N'est pas
Unix). Il se prononce <a href="/gnu/pronunciation.html">« gnou » (comme
l'animal), avec un g dur</a>.</p>
<p>
Un système d'exploitation ne se limite pas à un noyau, qui suffit à peine à
exécuter d'autres programmes. Dans les années 70, tout système
d'exploitation digne de ce nom disposait d'interpréteurs de commandes
-(<cite>shell</cite>), d'assembleurs, de compilateurs, d'interpréteurs, de
+(<i>shell</i>), d'assembleurs, de compilateurs, d'interpréteurs, de
débogueurs, d'éditeurs de textes, de logiciels de courrier électronique,
pour n'en citer que quelques-uns. C'était le cas d'ITS, c'était le cas de
Multics, c'était le cas de VMS et c'était le cas d'Unix. Ce serait aussi le
@@ -229,11 +229,11 @@ GNU.</p>
(1) En tant qu'athée, je ne suis les pas d'aucun guide spirituel, mais
j'admire parfois ce qu'a dit l'un d'entre eux.</p>
-<h3><cite>Free</cite> comme libre</h3>
+<h3><i>Free</i> comme libre</h3>
<p>
-Le terme <cite>free software</cite> est mal compris : il n'a rien à voir
-avec le prix.<a id="TransNote4-rev" href="#TransNote4"><sup>d</sup></a> Il
-parle de liberté. Voici donc la définition d'un logiciel libre.</p>
+Le terme <i>free software</i> est mal compris : il n'a rien à voir avec le
+prix.<a id="TransNote4-rev" href="#TransNote4"><sup>d</sup></a> Il parle de
+liberté. Voici donc la définition d'un logiciel libre.</p>
<p>Un programme est un logiciel libre pour vous, utilisateur particulier, si :</p>
@@ -254,23 +254,23 @@ gratuite ou onéreuse ;</li>
que la communauté puisse bénéficier de vos améliorations.</li>
</ul>
<p>
-Puisque le mot <cite>free</cite> se réfère ici à la liberté et non au prix,
-il n'est pas contradictoire de vendre des copies de logiciels libres. En
+Puisque le mot <i>free</i> se réfère ici à la liberté et non au prix, il
+n'est pas contradictoire de vendre des copies de logiciels libres. En
réalité, cette liberté est cruciale : les compilations de logiciels libres
vendues sur CD-ROM sont importantes pour la communauté, car le produit de
leur vente permet de lever des fonds pour le développement du logiciel
libre. C'est pourquoi on ne peut pas qualifier de libre un logiciel qu'on
n'a pas la liberté d'inclure dans de telles compilations.</p>
<p>
-Le mot <cite>free</cite> étant ambigu en anglais, on a longtemps cherché des
+Le mot <i>free</i> étant ambigu en anglais, on a longtemps cherché des
solutions de remplacement, mais personne n'a trouvé mieux. La langue
anglaise compte plus de mots et de nuances que toute autre langue, mais elle
souffre de l'absence d'un mot simple, univoque, qui ait le sens de
-<cite>free</cite> comme liberté – <cite>unfettered</cite> (terme littéraire
-signifiant « sans entrave ») étant le meilleur candidat, d'un point de vue
-sémantique. Des mots comme <cite>liberated</cite> (libéré),
-<cite>freedom</cite> (liberté) et <cite>open</cite> (ouvert) présentent tous
-un sens incorrect ou un autre inconvénient.</p>
+<i>free</i> comme liberté – <i>unfettered</i> (terme littéraire signifiant
+« sans entrave ») étant le meilleur candidat, d'un point de vue
+sémantique. Des mots comme <i>liberated</i> (libéré), <i>freedom</i>
+(liberté) et <i>open</i> (ouvert) présentent tous un sens incorrect ou un
+autre inconvénient.</p>
<h3>Les logiciels GNU et le système GNU</h3>
<p>
@@ -305,18 +305,18 @@ m'a gentiment invité à continuer d'utiliser les équipements du laboratoire.</
<h3>Les premiers pas</h3>
<p>
Peu de temps avant de me lancer dans le projet GNU, j'avais entendu parler
-du <cite>Free University Compiler Kit</cite>,<a id="TransNote5-rev"
+du <i>Free University Compiler Kit</i>,<a id="TransNote5-rev"
href="#TransNote5"><sup>e</sup></a> plus connu sous le nom de VUCK (en
-néerlandais, le mot qui veut dire <cite>free</cite> commence par un
-<em>v</em>). Ce compilateur avait été mis au point dans l'intention de gérer
-plusieurs langages, parmi lesquels C et Pascal, et de produire des binaires
-pour de nombreuses machines cibles. J'ai écrit à son auteur en lui demandant
-la permission d'utiliser ce compilateur dans le cadre du projet GNU.</p>
+néerlandais, le mot qui veut dire <i>free</i> commence par un <i>v</i>). Ce
+compilateur avait été mis au point dans l'intention de gérer plusieurs
+langages, parmi lesquels C et Pascal, et de produire des binaires pour de
+nombreuses machines cibles. J'ai écrit à son auteur en lui demandant la
+permission d'utiliser ce compilateur dans le cadre du projet GNU.</p>
<p>
Il répondit d'un ton railleur, en déclarant (en anglais) que l'université
-était <cite>free</cite> mais pas le compilateur. J'ai alors décidé que le
-premier programme du projet GNU serait un compilateur gérant plusieurs
-langages, sur plusieurs plateformes.</p>
+était <i>free</i> mais pas le compilateur. J'ai alors décidé que le premier
+programme du projet GNU serait un compilateur gérant plusieurs langages, sur
+plusieurs plateformes.</p>
<p>
En espérant m'épargner la peine d'écrire tout le compilateur moi-même, j'ai
obtenu le code source du compilateur Pastel, qui avait été développé au
@@ -385,7 +385,7 @@ L'exemple le plus frappant de ce problème est le système X Window. DéveloppÃ
au MIT et distribué sous forme de logiciel libre avec une licence
permissive, il a rapidement été adopté par divers constructeurs. Ils ont
ajouté X à leurs systèmes Unix privateurs, sous forme binaire uniquement, en
-le frappant du même accord de non-divulgation. Ces exemplaires de X
+le frappant du même accord de confidentialité. Ces exemplaires de X
n'étaient pas plus libres que le reste d'Unix.</p>
<p>
Les développeurs du système X Window ne voyaient là nul problème (ils
@@ -460,18 +460,17 @@ de la GNU GPL dans le cadre de manuels. (2)</p>
<p>
(1) En 1984 ou 1985, Don Hopkins (dont l'imagination était sans bornes) m'a
envoyé une lettre. Il avait écrit sur l'enveloppe plusieurs phrases
-amusantes et notamment celle-ci : <cite>Copyleft – all rights
-reversed.</cite><a id="TransNote6-rev" href="#TransNote6"><sup>f</sup></a>
-J'ai utilisé le mot « copyleft » pour donner un nom au concept de
-distribution que je développais alors.</p>
+amusantes et notamment celle-ci : <i>Copyleft – all rights reversed.</i><a
+id="TransNote6-rev" href="#TransNote6"><sup>f</sup></a> J'ai utilisé le mot
+« copyleft » pour donner un nom au concept de distribution que je
+développais alors.</p>
<p>
(2) Nous utilisons maintenant la <a href="/licenses/fdl.html">licence GNU de
documentation libre</a> (GNU <abbr title="Free Documentation
License">FDL</abbr>) pour la documentation.</p>
-<h3>La <cite>Free Software Foundation</cite>, ou Fondation pour le logiciel
-libre</h3>
+<h3>La <i>Free Software Foundation</i>, ou Fondation pour le logiciel libre</h3>
<p>Emacs attirant de plus en plus l'attention, le projet GNU comptait un nombre
croissant de participants et nous avons décidé qu'il était temps de repartir
@@ -487,13 +486,13 @@ manuels libres.</p>
<p>Au début, les ressources de la FSF provenaient surtout de la vente de copies
de logiciels libres et de services annexes (CD-ROM de code source, CD-ROM
d'exécutables, manuels joliment imprimés, tout cela en autorisant la
-redistribution et les modifications) et des distributions
-<cite>Deluxe</cite> (distributions pour lesquelles nous compilions une
-collection de logiciels pour la plateforme choisie par le
-client). Aujourd'hui la FSF <a href="http://shop.fsf.org/">vend encore des
-manuels et d'autres outils</a>, mais elle obtient l'essentiel de son
-financement grâce aux cotisations des membres. Vous pouvez adhérer à la FSF
-sur <a href="http://fsf.org/join">fsf.org</a>.</p>
+redistribution et les modifications) et des distributions <i>Deluxe</i>
+(distributions pour lesquelles nous compilions une collection de logiciels
+pour la plateforme choisie par le client). Aujourd'hui la FSF <a
+href="http://shop.fsf.org/">vend encore des manuels et d'autres outils</a>,
+mais elle obtient l'essentiel de son financement grâce aux cotisations des
+membres. Vous pouvez adhérer à la FSF sur <a
+href="http://fsf.org/join">fsf.org</a>.</p>
<p>Les salariés de la Fondation pour le logiciel libre ont écrit et maintenu un
grand nombre de paquets logiciels du projet GNU, en particulier la
@@ -502,17 +501,17 @@ programme fonctionnant sur un système GNU/Linux pour communiquer avec
Linux. Elle a été développée par Roland McGrath, membre de l'équipe de la
Fondation pour le logiciel libre. Le shell employé sur la plupart des
systèmes GNU/Linux est <abbr title="Bourne Again SHell">BASH</abbr>, le
-<cite>Bourne-Again Shell</cite> (1), qui a été développé par Brian Fox,
-salarié de la FSF.</p>
+<i>Bourne-Again Shell</i> (1), qui a été développé par Brian Fox, salarié de
+la FSF.</p>
<p>Nous avons financé le développement de ces programmes, car le projet GNU ne
se limitait pas aux outils ou à un environnement de développement. Notre but
était la mise en place d'un système d'exploitation complet et de tels
programmes étaient nécessaires pour l'atteindre.</p>
-<p>(1) <cite>Bourne-Again Shell</cite><a id="TransNote7-rev"
-href="#TransNote7"><sup>g</sup></a> est un clin d'Å“il au nom <cite>Bourne
-Shell</cite>, qui était le shell habituel sur Unix.</p>
+<p>(1) <i>Bourne-Again Shell</i><a id="TransNote7-rev"
+href="#TransNote7"><sup>g</sup></a> est un clin d'Å“il au nom <i>Bourne
+Shell</i>, qui était le shell habituel sur Unix.</p>
<h3>Assistance technique au logiciel libre</h3>
@@ -598,16 +597,15 @@ les avons tous remplacés par des systèmes d'exploitation libres. Quand nous
ne parvenions pas à substituer au système d'exploitation d'une machine un
système libre, nous remplacions la machine.</p>
-<h3>La <cite>GNU Task List</cite>, ou liste des tâches du projet GNU</h3>
+<h3>La <i>GNU Task List</i>, ou liste des tâches du projet GNU</h3>
<p>Le projet GNU suivant son cours, on trouvait ou on développait un nombre
croissant de composants du système et il est finalement devenu utile de
faire la liste des parties manquantes. Nous l'avons utilisée pour recruter
des développeurs afin d'écrire ces dernières. Cette liste a pris le nom de
-<cite>GNU task list</cite>. En plus des composants manquants d'Unix, nous y
-avons inscrit plusieurs autres projets utiles, de logiciel et de
-documentation, que nous jugions indispensables à un système réellement
-complet.</p>
+<i>GNU task list</i>. En plus des composants manquants d'Unix, nous y avons
+inscrit plusieurs autres projets utiles, de logiciel et de documentation,
+que nous jugions indispensables à un système réellement complet.</p>
<p>De nos jours (1), on ne trouve presque plus aucun composant d'Unix dans la
liste des tâches du projet GNU – ces travaux ont tous été menés à bien, si
@@ -629,7 +627,7 @@ tellement vite que nous ne pouvons même pas les suivre tous. En revanche,
nous avons une liste des projets à haute priorité – liste bien plus courte
de projets dont nous souhaitons vivement qu'ils soient menés à bien.</p>
-<h3>La <cite>GNU Library GPL</cite>, ou licence publique générale GNU pour les
+<h3>La <i>GNU Library GPL</i>, ou licence publique générale GNU pour les
bibliothèques</h3>
<p>La bibliothèque C de GNU fait appel à un copyleft particulier, appelé
@@ -684,8 +682,8 @@ pouvant être utilisés comme composants dans de nouveaux programmes libres,
ce qui favorisera considérablement la poursuite du développement de logiciel
libre.</p>
-<p>(1) Cette licence s'appelle maintenant la <cite>GNU Lesser General Public
-License</cite> (licence publique générale GNU amoindrie), pour éviter de
+<p>(1) Cette licence s'appelle maintenant la <i>GNU Lesser General Public
+License</i> (licence publique générale GNU amoindrie), pour éviter de
laisser penser que toutes les bibliothèques doivent l'utiliser. Consultez
l'article <a href="/philosophy/why-not-lgpl.html">Pourquoi vous ne devriez
pas utiliser la LGPL pour votre prochaine bibliothèque</a> pour plus
@@ -761,8 +759,8 @@ la partie la plus difficile du travail : déboguer un programme de noyau sans
disposer pour cela d'un débogueur au niveau du code source. Ce travail avait
déjà été fait, dans Mach, et nous pensions déboguer les serveurs du Hurd en
tant que programmes utilisateur, à l'aide de GDB. Mais cela prit beaucoup de
-temps et les serveurs à plusieurs fils d'exécution <cite>[multithreaded
-servers]</cite>, qui s'envoyaient des messages les uns aux autres, se sont
+temps et les serveurs à plusieurs fils d'exécution <i>[multithreaded
+servers]</i>, qui s'envoyaient des messages les uns aux autres, se sont
révélés très difficiles à déboguer. Il a fallu de nombreuses années pour
faire fonctionner le Hurd de manière robuste.</p>
@@ -796,9 +794,9 @@ nom.</p>
<p>
GNU Hurd n'est pas encore utilisable en production et nous ne savons pas
s'il le sera un jour. Son architecture basée sur les fonctionnalités
-<cite>[capability-based design]</cite> a des problèmes provenant directement
-de la flexibilité de cette architecture et il n'est pas sûr que des
-solutions existent.</p>
+<i>[capability-based design]</i> a des problèmes provenant directement de la
+flexibilité de cette architecture et il n'est pas sûr que des solutions
+existent.</p>
<p>
Heureusement, on dispose d'un autre noyau. En 1991, Linus Torvalds a
@@ -874,11 +872,11 @@ dans les années 80. Même s'il n'existait pas encore de systèmes
d'exploitation libres, le problème que Motif leur causerait plus tard était
évident. Le projet GNU a réagi de deux manières : en demandant aux projets
de logiciel libre d'utiliser les widgets de la boîte à outils libre
-<cite>X Toolkit</cite> en parallèle avec Motif et en recherchant un
-volontaire pour donner un remplaçant libre à Motif. Ce travail prit de
-nombreuses années ; il a fallu attendre 1997 pour que LessTif, développé par
-<cite>The Hungry Programmers</cite> (les Programmeurs affamés), devienne
-capable de faire fonctionner la plupart des applications utilisant Motif.</p>
+<i>X Toolkit</i> en parallèle avec Motif et en recherchant un volontaire
+pour donner un remplaçant libre à Motif. Ce travail prit de nombreuses
+années ; il a fallu attendre 1997 pour que LessTif, développé par <i>The
+Hungry Programmers</i> (les Programmeurs affamés), devienne capable de faire
+fonctionner la plupart des applications utilisant Motif.</p>
<p>
Entre 1996 et 1998, une autre boîte à outils non libre pour interface
graphique, nommée Qt, a été utilisée dans une importante collection de
@@ -1048,15 +1046,15 @@ choisi d'arrêter d'utiliser le terme « logiciel libre » pour lui préférer
dénomination « logiciel open source ».</p>
<p>
Certains de ceux qui ont choisi ce nouveau nom avaient en tête de mettre fin
-à la confusion souvent constatée entre les mots <cite>free</cite> et
-<cite>gratis</cite> – ce qui est un objectif valable. D'autres, au
-contraire, cherchaient à laisser tomber l'attachement aux principes qui
-avait toujours motivé le mouvement du logiciel libre et le projet GNU, afin
-de cibler les cadres et les utilisateurs professionnels, dont beaucoup ont
-une idéologie où la liberté, la communauté et les principes cèdent le pas au
-profit. Ainsi, la rhétorique de l'open source met l'accent sur le potentiel
-de faire du logiciel puissant et de grande qualité, mais occulte les notions
-de liberté, de communauté et de principes.</p>
+à la confusion souvent constatée entre les mots <i>free</i> et <i>gratis</i>
+– ce qui est un objectif valable. D'autres, au contraire, cherchaient à
+laisser tomber l'attachement aux principes qui avait toujours motivé le
+mouvement du logiciel libre et le projet GNU, afin de cibler les cadres et
+les utilisateurs professionnels, dont beaucoup ont une idéologie où la
+liberté, la communauté et les principes cèdent le pas au profit. Ainsi, la
+rhétorique de l'open source met l'accent sur le potentiel de faire du
+logiciel puissant et de grande qualité, mais occulte les notions de liberté,
+de communauté et de principes.</p>
<p>
Les magazines « Linux » illustrent clairement cet exemple (ils sont bourrés
de publicités pour des logiciels privateurs qui fonctionnent sur
@@ -1108,7 +1106,7 @@ devez être prêts à la défendre.</p>
<li id="TransNote1">En français, on peut utiliser le néologisme
« bitouilleur » pour désigner l'état d'esprit de celui qui « touille des
bits ». <a href="#TransNote1-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
-<li id="TransNote2"><cite>Proprietary software</cite> se traduit souvent par
+<li id="TransNote2"><i>Proprietary software</i> se traduit souvent par
« logiciel propriétaire ». « Privateur » est un néologisme inventé par RMS
pour exprimer la notion que les logiciels propriétaires privent
l'utilisateur de ses libertés. <a href="#TransNote2-rev"
@@ -1118,22 +1116,22 @@ je ne suis rien pour moi-même, qui sera pour moi ?<br />Si je suis tout pour
moi-même, que suis-je ?<br />Si ce n'est pas aujourd'hui, alors quand ? <a
href="#TransNote3-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
<li id="TransNote4">En anglais, le « libre » de « logiciel libre » se dit
-<cite>free</cite>. Malheureusement, ce mot a une autre acception,
-indépendante et incorrecte ici, il signifie également « gratuit ». Cette
-ambiguïté a causé énormément de tort au mouvement du logiciel libre. <a
-href="#TransNote4-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
+<i>free</i>. Malheureusement, ce mot a une autre acception, indépendante et
+incorrecte ici, il signifie également « gratuit ». Cette ambiguïté a causé
+énormément de tort au mouvement du logiciel libre. <a href="#TransNote4-rev"
+class="nounderline">&#8593;</a></li>
<li id="TransNote5">Ce compilateur a été écrit à l'Université Libre
-<cite>(Vrije Universiteit)</cite> d'Amsterdam. En anglais, le placement des
-mots ne permet pas de déterminer s'il s'agit du « kit de compilation libre
-de l'université » ou du « kit de compilation de l'Université Libre ». <a
+<i>(Vrije Universiteit)</i> d'Amsterdam. En anglais, le placement des mots
+ne permet pas de déterminer s'il s'agit du « kit de compilation libre de
+l'université » ou du « kit de compilation de l'Université Libre ». <a
href="#TransNote5-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
<li id="TransNote6">« Couvert par le gauche d'auteur, tous droits
renversés. » <a href="#TransNote6-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
-<li id="TransNote7">Le mot anglais <cite>bash</cite> a le sens de « coup,
-choc » et la signification de cet acronyme est double ; c'est à la fois une
+<li id="TransNote7">Le mot anglais <i>bash</i> a le sens de « coup, choc »
+et la signification de cet acronyme est double ; c'est à la fois une
nouvelle version de l'interpréteur de commandes de Bourne, et une allusion
aux chrétiens qui se sont sentis renaître dans cette religion et qu'aux
-États-Unis d'Amérique on qualifie de <cite>born-again Christians</cite>. <a
+États-Unis d'Amérique on qualifie de <i>born-again Christians</i>. <a
href="#TransNote7-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
<li id="TransNote8">Littéralement, « [logiciel dont le] code source est
ouvert ». C'est une périphrase lourde et inélégante en français, mais qui
@@ -1218,7 +1216,7 @@ href="mailto:trad-gnu&#64;april.org">trad-gnu&#64;april.org</a></div>
<p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
Dernière mise à jour :
-$Date: 2020/07/12 07:59:22 $
+$Date: 2021/01/26 13:03:06 $
<!-- timestamp end -->
</p>