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@@ -0,0 +1,236 @@
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+
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+<!-- Parent-Version: 1.77 -->
+
+<!-- This file is automatically generated by GNUnited Nations! -->
+<title>Seul le monde du Libre peut résister à Microsoft - Projet GNU - Free
+Software Foundation</title>
+
+<!--#include virtual="/philosophy/po/free-world.translist" -->
+<!--#include virtual="/server/banner.fr.html" -->
+<h2>Seul le monde du Libre peut résister à Microsoft</h2>
+
+<p>par <strong>Tom Hull</strong></p>
+
+<div class="announcement">
+<blockquote><p>Cet article fait partie de notre section <a
+href="/philosophy/third-party-ideas.html">Idées de tierces personnes</a>.</p></blockquote>
+</div>
+
+<ol>
+<li>Le coût marginal de reproduction et de distribution des logiciels est
+nul. Cela signifie qu'en théorie il n'est pas plus coûteux de produire des
+logiciels qui peuvent être librement distribués et utilisés par n'importe
+qui que de produire des logiciels pour une clientèle limitée.</li>
+<li>Le prix du logiciel n'a aucun rapport avec le coût de son développement. Les
+deux facteurs qui comptent vraiment sont la taille du marché (qui est
+limitée par le prix et l'utilité du logiciel) et la concurrence. Sur le
+marché d'un logiciel donné, la marge maximum peut être obtenue en excluant
+ou en éliminant la concurrence.</li>
+<li>Les éditeurs de logiciels qui sont capables d'entraver la concurrence
+atteignent des sommets de pouvoir qui sont inconcevables dans les autres
+industries. C'est dû en partie à l'énorme chiffre d'affaires qu'il est
+possible de réaliser en l'absence de concurrence sur des produits dont le
+coût de reproduction est nul, mais aussi c'est largement dû à la complexité
+du logiciel lui-même, qui permet à des entreprises dominantes de créer des
+« standards » qui excluent toute concurrence future.</li>
+<li>Pour le logiciel, tous les marchés de niche évoluent rapidement vers un
+monopole ou un équilibre mutuel où un petit nombre d'acteurs se mettent
+d'accord tacitement afin de ne pas détruire leurs profits respectifs (les
+entreprises établies peuvent défendre leurs parts de marché en réduisant
+leurs prix à pratiquement rien, rendant la concurrence sur les prix
+suicidaire pour les nouveaux arrivants). Cependant, il y a des cas de
+concurrence asymétrique, où une grande entreprise avec d'autres sources de
+revenus peut détruire une plus petite qui dépend d'une seule source de
+revenus de niche.</li>
+<li>Microsoft a une source de revenus solide basée sur sa position dominante sur
+le marché des systèmes d'exploitation pour ordinateurs personnels, et
+utilise le pouvoir inhérent à cette position pour favoriser ses autres
+activités marchandes, grâce à sa possibilité de dicter des « standards » et
+de saper la concurrence, spécialement quand le pouvoir (et non pas l'argent
+seul) est en jeu.</li>
+<li>Les capitalistes investissent dans les nouvelles entreprises de logiciel
+avec l'espoir de gagner une position dominante dans un nouveau créneau. Il
+n'y a pratiquement pas de nouveaux investissements dans les créneaux
+existants, car il est impossible, sur la base de coûts plus bas, d'entrer en
+concurrence avec un acteur dominant établi. De plus, les gains potentiels
+d'une bataille difficile pour une petite part d'un gâteau qui s'amenuise
+justifient rarement les risques. Dans leurs rêves les plus fous, ces
+capitalistes n'ont pas de plus cher désir que de devenir exactement comme
+Microsoft.</li>
+<li>La campagne pour placer Microsoft sous le coup de la loi antitrust semble
+être majoritairement l'effort d'entreprises qui trouvent leur propre pouvoir
+menacé par les activités de Microsoft. Ils cherchent à rendre plus difficile
+la sape de leur propre activité par Microsoft, mais dans le fond ils lui
+ressemblent, car ils ne remettent pas en question un monde où les
+entreprises de technologie travaillant à partir de réserves privées de
+propriété intellectuelle sont capables de contrôler l'utilisation de cette
+technologie pour leur propre profit maximal.</li>
+<li>Dans l'équation du marché, la demande est égale à la production et, par
+beaucoup de côtés, son maître. Pourtant, dans le monde dans lequel nous
+vivons, la production est très organisée, efficace, et dispose d'énormes
+ressources financières et de pouvoirs de persuasion attractifs, alors que la
+demande est fragmentée, mal informée et passive. Même si les consommateurs
+peuvent toujours tuer un produit pour lequel ils n'ont pas de désir, ils
+sont pratiquement sans pouvoir pour diriger ou même influencer la conception
+détaillée de ces produits. Pour les produits logiciels, les consommateurs
+peuvent seulement choisir parmi un ensemble donné d'alternatives, qui sont
+extrêmement complexes, désespérément impénétrables et, en général, conçues
+plus pour les desseins anticoncurrentiels de l'entreprise que pour les
+besoins de l'utilisateur (même l'option démodée de s'en passer est souvent
+impraticable en raison des inextricables interdépendances qui se tissent au
+fur et à mesure que la marche forcée de nouveaux matériels et logiciels nous
+entraîne inexorablement vers le futur).</li>
+<li>Le vrai « logiciel qui tue » est le logiciel libre : le logiciel libre de
+revendication de propriété intellectuelle, qui est publié sous forme de code
+source, qui peut être inspecté, évalué, corrigé et amélioré par toute
+personne ayant envie de le faire, qui est distribué librement et qui n'est
+pas limité dans son installation sur des machines et dans son
+utilisation. Le logiciel libre est le logiciel qui tue l'industrie des
+produits fermés et scélérats. Ce sont des logiciels que les utilisateurs
+peuvent sélectionner intelligemment pour remplir les besoins d'aujourd'hui
+et qui peuvent être conçus de manière collective pour répondre à des besoins
+futurs. Le logiciel libre est la seule chose avec quoi même Microsoft ne
+peut pas rivaliser.</li>
+<li>Cependant, il y a un problème fondamental : qui paye pour développer des
+logiciels libres ? La réponse habituelle, qui mène à tous les problèmes
+décrits ci-dessus, est que des investisseurs payent pour le développement,
+et se remboursent avec leurs bénéfices. La seule vraie réponse est que les
+coûts de développement doivent être payés par les utilisateurs eux-mêmes. Le
+point crucial est ici que ce pourquoi on paye n'est pas la distribution ou
+l'utilisation du logiciel, mais son développement. Et le développement du
+logiciel libre implique que tout le monde puisse l'utiliser. Je pense qu'il
+y a une manière simple de gérer cela : tous ceux qui veulent voir un
+logiciel développé ou amélioré mettent en ligne un « appel d'offre »
+incluant la contribution que le demandeur est disposé à donner pour aider au
+développement. Des organisations intermédiaires peuvent mettre en commun ces
+requêtes et des parties intéressées peuvent placer la barre plus haut. Les
+développeurs peuvent alors examiner les demandes et soumissionner le travail
+de développement, ou bien travailler sur spécifications. Les développeurs
+peuvent aussi mettre en ligne leurs propres propositions que les
+utilisateurs peuvent alors accepter.</li>
+<li>Le logiciel libre peut être développé pour moins cher que les produits
+logiciels fermés. Même avec des professionnels du développement bien payées,
+entièrement financés par des utilisateurs conscients de l'enjeu, le coût du
+logiciel libre serait significativement plus bas que les primes aujourd'hui
+payées à la construction d'un empire. La qualité serait meilleure, tout
+spécialement en termes d'adéquation à l'usage. La libre distribution
+assurerait une couverture et un choix maximum : un marché libre basé
+purement sur l'utilité et la qualité. La composante du service sur les
+logiciels s'ouvrirait aussi : tous ceux qui le voudraient pourraient, à
+partir du même code, apprendre, offrir du support et enseigner. Les
+meilleurs fournisseurs de service auraient du succès.</li>
+<li>Des étapes simples peuvent mettre ce mouvement en route : former une
+organisation initiale pour classer les problèmes techniques, suggérer des
+arrangements de travail, étudier l'économie, esquisser un cadre légal, faire
+germer et coordonner les requêtes et solliciter des contributions initiales
+(en tenant compte de la masse énorme de logiciel libre déjà disponible),
+effectuer un peu de travail d'évangélisation. Insister auprès des grosses
+entreprises et des organisations pour qu'elles budgétisent une petite
+fraction de leurs dépenses annuelles en logiciel pour des
+propositions. Mettre en place un groupe d'étude sur les problèmes de
+propriété intellectuelle, contester les revendications douteuses et, pour
+celles qui sont valides, enquêter sur la faisabilité de l'achat et de la
+libération des droits. Encourager le développement d'organisations plus
+locales – spécifiques d'un lieu, d'une industrie, d'une niche, d'un goût –
+avec fragmentation ou dissolution progressive du groupe initial : des
+méthodes et des procédures communes, mais pas de contrôle centralisé.</li>
+<li>Appelons cette organisation, le cadre entier, « le monde du Libre ». Cela
+signifie une connaissance libre et ouverte, un développement libre et
+ouvert, des logiciels qui travaillent pour vous. Prenez
+position. Contribuez. Vous n'avez rien à perdre à part
+<kbd>Ctrl-Alt-Suppr</kbd>.</li>
+</ol>
+
+<hr />
+
+<p>Vous trouverez des notes supplémentaires sur : <a
+href="/philosophy/free-world-notes.html">http://www.gnu.org/philosophy/free-world-notes.html</a>.</p>
+
+<div class="translators-notes">
+
+<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
+ </div>
+</div>
+
+<!-- for id="content", starts in the include above -->
+<!--#include virtual="/server/footer.fr.html" -->
+<div id="footer">
+<div class="unprintable">
+
+<p>
+Veuillez envoyer les questions et commentaire concernant cette page à Tom
+Hull <a href="mailto:ftwalk@contex.com">&lt;ftwalk@contex.com&gt;</a>.
+</p>
+
+<p>Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à <a
+href="mailto:gnu@gnu.org">&lt;gnu@gnu.org&gt;</a>. Il existe aussi <a
+href="/contact/">d'autres moyens de contacter</a> la FSF. Les liens
+orphelins et autres corrections ou suggestions peuvent être signalés à <a
+href="mailto:webmasters@gnu.org">&lt;webmasters@gnu.org&gt;</a>.</p>
+
+<p>
+<!-- TRANSLATORS: Ignore the original text in this paragraph,
+ replace it with the translation of these two:
+
+ We work hard and do our best to provide accurate, good quality
+ translations. However, we are not exempt from imperfection.
+ Please send your comments and general suggestions in this regard
+ to <a href="mailto:web-translators@gnu.org">
+
+ &lt;web-translators@gnu.org&gt;</a>.</p>
+
+ <p>For information on coordinating and submitting translations of
+ our web pages, see <a
+ href="/server/standards/README.translations.html">Translations
+ README</a>. -->
+Nous faisons le maximum pour proposer des traductions fidèles et de bonne
+qualité, mais nous ne sommes pas parfaits. Merci d'adresser vos commentaires
+sur cette page, ainsi que vos suggestions d'ordre général sur les
+traductions, à <a href="mailto:web-translators@gnu.org">
+&lt;web-translators@gnu.org&gt;</a>.</p>
+<p>Pour tout renseignement sur la coordination et la soumission des
+traductions de nos pages web, reportez-vous au <a
+href="/server/standards/README.translations.html">guide de traduction</a>.</p>
+</div>
+
+<!-- Regarding copyright, in general, standalone pages (as opposed to
+ files generated as part of manuals) on the GNU web server should
+ be under CC BY-ND 4.0. Please do NOT change or remove this
+ without talking with the webmasters or licensing team first.
+ Please make sure the copyright date is consistent with the
+ document. For web pages, it is ok to list just the latest year the
+ document was modified, or published.
+
+ If you wish to list earlier years, that is ok too.
+ Either "2001, 2002, 2003" or "2001-2003" are ok for specifying
+ years, as long as each year in the range is in fact a copyrightable
+ year, i.e., a year in which the document was published (including
+ being publicly visible on the web or in a revision control system).
+
+ There is more detail about copyright years in the GNU Maintainers
+ Information document, www.gnu.org/prep/maintain. -->
+<p>Copyright &copy; 1997 Tom Hull</p>
+
+<p>Vous pouvez faire des liens vers ce document et/ou le redistribuer
+électroniquement.</p>
+
+<!--#include virtual="/server/bottom-notes.fr.html" -->
+<div class="translators-credits">
+
+<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits.-->
+Traduction : ?<br />Révision : <a
+href="mailto:trad-gnu&#64;april.org">trad-gnu&#64;april.org</a></div>
+
+<p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
+Dernière mise à jour :
+
+$Date: 2018/09/06 08:58:26 $
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+</div>
+</div>
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