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<title>Le logiciel libre est encore plus essentiel maintenant - Free Software
@@ -9,48 +12,44 @@ Foundation</title>
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+<!--GNUN: OUT-OF-DATE NOTICE-->
+<!--#include virtual="/server/top-addendum.fr.html" -->
+<div class="article reduced-width">
<h2>Le logiciel libre est encore plus essentiel maintenant</h2>
-<address class="byline">par <a href="http://www.stallman.org/">Richard Stallman</a></address>
-
-<p><em>Une version profondément remaniée de cet article a été publiée dans <a
-href="http://www.wired.com/opinion/2013/09/why-free-software-is-more-important-now-than-ever-before">
-Wired</a>.</em></p>
-
-<p><em>Ces idées sont également présentées dans une <a
-href="https://www.fsf.org/blogs/rms/20140407-geneva-tedx-talk-free-software-free-society/">vidéo
-de 14 minutes</a>.</em></p>
-
-<div class="announcement">
-<p>
-<a href="/help/help.html">Comment apporter votre aide au mouvement du
-logiciel libre</a>
-</p>
-</div>
-<hr class="thin" />
+<address class="byline">par <a href="https://www.stallman.org/">Richard Stallman</a></address>
<p>Depuis 1983, le mouvement du logiciel libre fait campagne pour la liberté
-des utilisateurs de l'informatique – pour que les utilisateurs contrôlent
-les logiciels qu'ils utilisent plutôt que l'inverse. Quand un programme
-respecte la liberté des utilisateurs et leur communauté, nous disons que
-c'est un « logiciel libre » <i>[free software]</i>.</p>
+des utilisateurs de l'informatique, pour que les utilisateurs contrôlent les
+logiciels qu'ils utilisent plutôt que l'inverse. Quand un programme respecte
+la liberté des utilisateurs et leur communauté, nous disons que c'est un
+« logiciel libre » <i>[free software]</i>.</p>
<p>Parfois aussi nous l'appelons <i>libre software</i> pour souligner le fait
que nous parlons de liberté et non de prix.<a id="TransNote1-rev"
-href="#TransNote1"><sup>1</sup></a> Certains programmes privateurs <a
+href="#TransNote1"><sup>1</sup></a> Certains programmes privateurs <a
id="TransNote2-rev" href="#TransNote2"><sup>2</sup></a> (non libres), comme
-Photoshop, sont vraiment coûteux ; d'autres, comme l'appli d'Uber, sont
-disponibles gratuitement – mais c'est un détail mineur. Dans les deux cas,
+Photoshop, sont vraiment coûteux ; d'autres, comme l'appli d'Uber, sont
+disponibles gratuitement, mais c'est un détail mineur. Dans les deux cas,
ils donnent au développeur du programme du pouvoir sur les utilisateurs,
pouvoir que personne ne devrait posséder.</p>
-<p>Ces deux programmes non libres ont quelque chose d'autre en commun : ils
-sont tous deux « malveillants », c'est-à-dire qu'ils ont tous deux des
+<div class="announcement comment" role="complementary">
+<hr class="no-display" />
+<p><em>Ces idées sont également présentées dans une <a
+href="https://www.fsf.org/blogs/rms/20140407-geneva-tedx-talk-free-software-free-society/">vidéo
+de 14 minutes</a>.</em></p>
+<hr class="no-display" />
+</div>
+
+<p>Ces deux programmes non libres ont quelque chose d'autre en commun : ils
+sont tous deux « malveillants », c'est-à-dire qu'ils ont tous deux des
fonctionnalités conçues pour traiter les utilisateurs de manière
inéquitable. De nos jours, le logiciel privateur est souvent malveillant
parce que <a href="/malware">les développeurs sont corrompus par le pouvoir
qu'ils possèdent</a>. Le répertoire auquel renvoie le lien précédent
-dénombre environ 500 fonctionnalités malveillantes (en janvier 2021), mais
+dénombre environ 550 fonctionnalités malveillantes (en novembre 2021), mais
c'est sans aucun doute la partie émergée de l'iceberg.</p>
<p>Avec le logiciel libre, les utilisateurs contrôlent le programme, que ce
@@ -60,7 +59,7 @@ href="/philosophy/loyal-computers.html">loyaux</a> et fassent ce que les
programmes de l'utilisateur leur disent de faire).</p>
<p>Avec le logiciel privateur, le programme contrôle les utilisateurs et une
-autre entité (le développeur ou le « propriétaire ») contrôle le
+autre entité (le développeur ou le « propriétaire ») contrôle le
programme. Donc le programme privateur donne à son développeur du pouvoir
sur les utilisateurs. C'est injuste en soi; de plus cela induit chez le
développeur la tentation de faire du tort aux utilisateurs par d'autres
@@ -89,11 +88,11 @@ essentielles</a>.
<p>(0) La liberté de faire fonctionner le programme comme vous le souhaitez,
pour n'importe quel usage.</p>
-<p>(1) La liberté d'étudier le « code source » du programme et de le modifier,
+<p>(1) La liberté d'étudier le « code source » du programme et de le modifier,
de sorte qu'il s'exécute comme vous le souhaitez. Les logiciels sont écrits
par des programmeurs dans un langage de programmation ressemblant à de
-l'anglais combiné avec de l'algèbre ; cette forme du logiciel est le « code
-source ». Toute personne connaissant la programmation et ayant le logiciel
+l'anglais combiné avec de l'algèbre ; cette forme du logiciel est le « code
+source ». Toute personne connaissant la programmation et ayant le logiciel
sous forme de code source peut le lire, comprendre son fonctionnement et
aussi le modifier. Quand tout ce que vous avez est la forme exécutable, une
série de nombres qui est optimisée pour faire fonctionner l'ordinateur, mais
@@ -102,11 +101,11 @@ la modification du logiciel sous cette forme sont d'une difficulté
redoutable.</p>
<p>(2) La liberté de créer et de distribuer des copies exactes quand vous le
-souhaitez. Ce n'est pas une obligation ; c'est votre choix. Si le programme
+souhaitez. Ce n'est pas une obligation ; c'est votre choix. Si le programme
est libre, cela ne signifie pas que quelqu'un a l'obligation de vous en
proposer une copie, ou que vous avez l'obligation de lui en proposer une
copie. Distribuer un programme à des utilisateurs sans liberté, c'est leur
-faire du tort ; cependant, choisir de ne pas distribuer le programme — en
+faire du tort ; cependant, choisir de ne pas distribuer le programme — en
l'utilisant de manière privée — ne fait de tort à personne.</p>
<p>(3) La liberté de faire et de distribuer des copies de vos versions
@@ -116,12 +115,12 @@ modifiées, quand vous le souhaitez.</p>
<p>Avec les deux premières libertés, chaque utilisateur peut exercer un
contrôle individuel sur le programme. Avec les deux autres, n'importe quel
groupe rassemblant des utilisateurs peut exercer un <em>contrôle
-collectif</em> sur le programme ; avec l'ensemble de ces quatre libertés,
+collectif</em> sur le programme ; avec l'ensemble de ces quatre libertés,
les utilisateurs ont la pleine maîtrise du programme. Si l'une d'elle fait
défaut ou est inadéquate, le programme est privateur (non libre) et injuste.</p>
<p>D’autres types d’œuvres sont exploitées pour accomplir des tâches
-pratiques ; parmi celles-ci, les recettes de cuisine, les matériels
+pratiques ; parmi celles-ci, les recettes de cuisine, les matériels
didactiques tels les manuels, les ouvrages de référence tels les
dictionnaires et les encyclopédies, les polices de caractère pour
l’affichage de texte mis en forme, les schémas électriques pour le matériel
@@ -129,7 +128,7 @@ l’affichage de texte mis en forme, les schémas électriques pour le matériel
uniquement décoratifs) à l’aide d’une imprimante 3D. Il ne s’agit pas de
logiciels et le mouvement du logiciel libre ne les couvre donc pas au sens
strict. Mais le même raisonnement s’applique et conduit aux mêmes
-conclusions : il faut que ces œuvres soient distribuées avec les quatre
+conclusions : il faut que ces œuvres soient distribuées avec les quatre
libertés.</p>
<p>Un programme libre vous permet de le bricoler pour lui faire faire ce que
@@ -144,7 +143,7 @@ parce que les voitures contiennent maintenant du logiciel non libre.</p>
<p>Si les utilisateurs ne contrôlent pas le programme, le programme contrôle
les utilisateurs. Avec le logiciel privateur, il y a toujours une entité, le
-développeur ou le « propriétaire » du programme, qui en a le contrôle et qui
+développeur ou le « propriétaire » du programme, qui en a le contrôle et qui
exerce par ce biais un pouvoir sur les utilisateurs. Un programme non libre
est un joug, un instrument de pouvoir injuste.</p>
@@ -160,20 +159,20 @@ permettant à une certaine entreprise de modifier le programme à distance
sans requérir de permission. Le Kindle d'Amazon a une porte dérobée qui peut
effacer des livres.</p>
-<p>L'utilisation de logiciels privateurs dans le cadre de « l'internet des
-objets » transformerait ce dernier en « <a
+<p>L'utilisation de logiciels privateurs dans le cadre de « l'internet des
+objets » transformerait ce dernier en « <a
href="https://archive.ieet.org/articles/rinesi20150806.html">internet du
-télémarketing</a> » ainsi qu'en « internet des fouineurs ».</p>
+télémarketing</a> » ainsi qu'en « internet des fouineurs ».</p>
<p>Pour en finir avec l'injustice des programmes non libres, le mouvement du
logiciel libre développe des logiciels libres qui donnent aux utilisateurs
la possibilité de se libérer eux-mêmes. Nous avons commencé en 1984 par le
développement du système d'exploitation libre <a
-href="/gnu/the-gnu-project.html">GNU</a>. Aujourd'hui, des millions
+href="/gnu/thegnuproject.html">GNU</a>. Aujourd'hui, des millions
d'ordinateurs tournent sous GNU, principalement sous la <a
href="/gnu/gnu-linux-faq.html">combinaison GNU/Linux</a>.</p>
-<p>Distribuer un programme aux utilisateurs sans la liberté leur fait du tort ;
+<p>Distribuer un programme aux utilisateurs sans la liberté leur fait du tort ;
cependant, choisir de ne pas distribuer le programme ne fait de tort à
personne. Si vous écrivez un programme et que vous l'utilisez en privé, cela
ne fait pas de mal aux autres (il est vrai que vous perdez une occasion de
@@ -187,16 +186,16 @@ Substitute">SaaSS</abbr></h3>
<p>Le logiciel non libre a été le premier moyen, pour les entreprises, de
prendre la main sur l'informatique des gens. De nos jours, il existe un
-autre moyen, appelé « service se substituant au logiciel », ou SaaSS. Cela
+autre moyen, appelé « service se substituant au logiciel », ou SaaSS. Cela
équivaut à laisser quelqu'un d'autre effectuer vos propres tâches
informatiques.</p>
<p>Le recours à un SaaSS n'implique pas que les programmes exécutés sur le
serveur soient non libres (même si c'est souvent le cas). Mais l'utilisation
d'un SaaSS et celle d'un programme non libre produisent les mêmes
-injustices : ce sont deux voies différentes qui mènent à la même situation
-indésirable. Prenez l'exemple d'un service de traduction SaaSS :
-l'utilisateur envoie un texte au serveur ; celui-traduit le texte (disons,
+injustices : ce sont deux voies différentes qui mènent à la même situation
+indésirable. Prenez l'exemple d'un service de traduction SaaSS :
+l'utilisateur envoie un texte au serveur ; celui-traduit le texte (disons,
de l'anglais vers l'espagnol) et renvoie la traduction à l'utilisateur. La
tâche de traduction est alors sous le contrôle de l'opérateur du serveur et
non plus de l'utilisateur.</p>
@@ -205,7 +204,7 @@ non plus de l'utilisateur.</p>
informatique. Cela nécessite de confier toutes les données concernées à cet
opérateur, qui sera à son tour obligé de les fournir à l'État. <a
href="/philosophy/who-does-that-server-really-serve.html">Qui ce serveur
-sert-il réellement, en fin de compte ?</a></p>
+sert-il réellement, en fin de compte ?</a></p>
<h3>Injustices primaires et secondaires</h3>
@@ -213,12 +212,12 @@ sert-il réellement, en fin de compte ?</a></p>
vous faites du tort, car vous donnez à autrui un pouvoir injuste sur
vous. Il est de votre propre intérêt de vous y soustraire. Vous faites aussi
du tort aux autres si vous faites la promesse de ne pas partager. C'est mal
-de tenir une telle promesse et c'est un moindre mal de la rompre ; pour être
+de tenir une telle promesse et c'est un moindre mal de la rompre ; pour être
vraiment honnête, vous ne devriez pas faire du tout cette promesse.</p>
<p>Il y a des cas où l'utilisation de logiciel non libre exerce une pression
directe sur les autres pour qu'ils agissent de même. Skype en est un exemple
-évident : quand une personne utilise le logiciel client non libre Skype,
+évident : quand une personne utilise le logiciel client non libre Skype,
cela nécessite qu'une autre personne utilise ce logiciel également, et par
là même que toutes deux abandonnent leur liberté (les Hangouts de Google
posent le même problème). La simple suggestion d'utiliser de tels programmes
@@ -227,9 +226,8 @@ l'ordinateur de quelqu'un d'autre.</p>
<p>Un autre dommage causé par l'utilisation de programmes non libres ou de
SaaSS est que cela récompense leur coupable auteur et encourage le
-développement du programme ou « service » concerné, ce qui conduit à leur
-tour d'autres personnes à tomber sous la coupe de l'entreprise de
-développement.</p>
+développement du programme ou « service » concerné, ce qui conduit à leur
+tour d'autres personnes à tomber sous la coupe de l'éditeur de logiciel.</p>
<p>Toutes les formes de dommage indirect sont amplifiées lorsque l’utilisateur
est une institution publique ou une école.</p>
@@ -249,16 +247,16 @@ logiciel privateur (logiciel qui est sous le contrôle d'une entité autre que
l'État). Ils ne doivent pas non plus les confier à un service programmé et
géré par une entité autre que l'État, puisque ce serait un SaaSS.</p>
-<p>Il y a une faille de sécurité essentielle dans le logiciel privateur : il
+<p>Il y a une faille de sécurité essentielle dans le logiciel privateur : il
n'est pas du tout protégé contre une attaque venant de son développeur. Et
le développeur peut en aider d'autres à attaquer. <a
-href="http://arstechnica.com/security/2013/06/nsa-gets-early-access-to-zero-day-data-from-microsoft-others/">Microsoft
+href="https://arstechnica.com/information-technology/2013/06/nsa-gets-early-access-to-zero-day-data-from-microsoft-others/">Microsoft
montre les bogues de Windows à la NSA</a> (l'agence gouvernementale
américaine d'espionnage numérique) avant de les corriger. Nous ne savons pas
si Apple fait de même, mais cette société est soumise à la même pression du
gouvernement que Microsoft. Si le gouvernement d'un autre pays utilise un
tel logiciel, il compromet la sécurité nationale. Voulez-vous que la NSA
-pénètre par effraction dans les ordinateurs de votre gouvernement ? Lisez
+pénètre par effraction dans les ordinateurs de votre gouvernement ? Lisez
nos <a href="/philosophy/government-free-software.html">suggestions pour une
politique de promotion du logiciel libre au niveau du gouvernement</a>.</p>
@@ -275,13 +273,13 @@ de la société vers la liberté et aideront les programmeurs talentueux à
maîtriser leur art.</p>
<p>En outre, elles enseigneront à leurs étudiants l'habitude de coopérer,
-d'aider les autres. Chaque classe doit avoir la règle suivante : « Élèves et
+d'aider les autres. Chaque classe doit avoir la règle suivante : « Élèves et
étudiants, cette classe est un endroit où nous partageons nos
connaissances. Si vous apportez des logiciels, ne les gardez pas pour
vous. Au contraire, vous devez en partager des copies avec le reste de la
classe, de même que le code source du programme au cas où quelqu’un voudrait
s’instruire. En conséquence, apporter des logiciels privateurs en classe
-n’est pas autorisé, sauf pour les exercices de rétroingénierie. »</p>
+n’est pas autorisé, sauf pour les exercices de rétroingénierie. »</p>
<p>Si l'on en croit les développeurs de logiciel privateur, on devrait punir
les étudiants assez généreux pour partager leurs logiciels ou assez curieux
@@ -289,15 +287,15 @@ pour chercher à les modifier. Ce serait faire de la mauvaise éducation. Voir
une discussion plus poussée de <a href="/education/education.html">l'usage
des logiciels libres à l'école</a>.</p>
-<h3>Le logiciel libre : plus que des « avantages »</h3>
+<h3>Le logiciel libre : plus que des « avantages »</h3>
-<p>On me demande souvent de décrire les « avantages » du logiciel libre. Mais
-le mot « avantages » est trop faible quand il s’agit de liberté. La vie sans
+<p>On me demande souvent de décrire les « avantages » du logiciel libre. Mais
+le mot « avantages » est trop faible quand il s’agit de liberté. La vie sans
liberté est une oppression, et cela s’applique à l’informatique comme à
toute autre activité de nos vies quotidiennes. Nous devons refuser de donner
aux développeurs des programmes, ou des services qui s'y substituent, la
maîtrise de nos tâches informatiques. Il faut le faire pour des raisons
-égoïstes ; mais pas seulement pour des raisons égoïstes.</p>
+égoïstes ; mais pas seulement pour des raisons égoïstes.</p>
<p>L'une des libertés est celle de coopérer avec les autres. En empêchant les
gens de coopérer, on les maintient dans la division, point de départ d'une
@@ -306,14 +304,14 @@ libre, nous avons pleinement conscience de l'importance de la liberté de
coopérer, parce que notre travail consiste en une coopération organisée. Si
un ami vient chez vous et vous voit utiliser un programme, il se peut qu'il
vous en demande une copie. Un programme qui vous empêche de le redistribuer,
-ou dit que « vous n'êtes pas censé le faire » est antisocial.</p>
+ou dit que « vous n'êtes pas censé le faire » est antisocial.</p>
<p>En informatique, coopérer veut dire redistribuer des copies exactes d'un
programme à d'autres utilisateurs. Cela veut aussi dire leur distribuer vos
modifications. Le logiciel libre encourage ces formes de coopération, alors
que le logiciel privateur les interdit. Il interdit la redistribution de
copies et, en refusant le code source aux utilisateurs, les empêche de le
-modifier. Le SaaSS a le même résultat : si vous faites une tâche
+modifier. Le SaaSS a le même résultat : si vous faites une tâche
informatique sur le web, dans le serveur de quelqu'un d'autre, au moyen
d'une copie de programme qui appartient à quelqu'un d'autre, vous ne pouvez
ni voir ni toucher le logiciel qui fait cette tâche, donc vous ne pouvez ni
@@ -322,52 +320,68 @@ le distribuer ni le modifier.</p>
<h3>Conclusion</h3>
<p>Nous méritons d'avoir la maîtrise de notre informatique. Comment y
-parvenir ?</p>
+parvenir ?</p>
<ul>
<li>En refusant les logiciels privateurs sur les ordinateurs que nous possédons
-ou dont nous nous servons au quotidien et en rejetant les SaaSS ;</li>
+ou dont nous nous servons au quotidien et en rejetant les SaaSS ;</li>
<li>en <a href="/licenses/license-recommendations.html">développant des
-logiciels libres</a> (pour ceux d’entre nous qui sont programmeurs) ;</li>
+logiciels libres</a> (pour ceux d’entre nous qui sont programmeurs) ;</li>
<li>en refusant de déveloper ou promouvoir des programmes non libres ou des
SaaSS.</li>
- <li>en <a href="/help/help.html">partageant ces idées avec les autres</a> ;</li>
+ <li>en <a href="/help/help.html">partageant ces idées avec les autres</a> ;</li>
<li>en <a href="/philosophy/saying-no-even-once.html">disant non et en
expliquant pourquoi</a> lorsque nous sommes invités à faire tourner un
programme non libre.</li>
</ul>
-<p>Nous le faisons depuis 1984, ainsi que des milliers d'utilisateurs ; c'est
+<p>Nous le faisons depuis 1984, ainsi que des milliers d'utilisateurs ; c'est
pourquoi nous disposons maintenant du système d'exploitation libre GNU/Linux
que chacun, programmeur ou non, peut utiliser. Rejoignez notre cause, comme
programmeur ou activiste. Rendons la liberté à tous les utilisateurs de
l'informatique.</p>
+<div class="announcement comment" role="complementary">
+<hr class="no-display" />
+<p>
+<a href="/help/help.html">Comment apporter votre aide au mouvement du
+logiciel libre</a>
+</p>
+</div>
+
+<div class="infobox extra" role="complementary">
+<hr />
+<p>Une version profondément remaniée de cet article a été publiée dans <a
+href="https://www.wired.com/2013/09/why-free-software-is-more-important-now-than-ever-before/">
+Wired</a>.</p>
+</div>
+</div>
+
<div class="translators-notes">
<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't have notes.-->
<hr /><b>Notes de traduction</b><ol>
-<li id="TransNote1"><i>Free</i> veut dire « libre », mais aussi
-« gratuit ». <a href="#TransNote1-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
-<li id="TransNote2">Autre traduction de <i>proprietary</i> :
-propriétaire. <a href="#TransNote2-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
+<li id="TransNote1"><i>Free</i> veut dire « libre », mais aussi
+« gratuit ». <a href="#TransNote1-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
+<li id="TransNote2">Autre traduction de <i>proprietary</i>: propriétaire. <a
+href="#TransNote2-rev" class="nounderline">&#8593;</a></li>
</ol></div>
</div>
<!-- for id="content", starts in the include above -->
<!--#include virtual="/server/footer.fr.html" -->
-<div id="footer">
+<div id="footer" role="contentinfo">
<div class="unprintable">
-<p>Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à <a
-href="mailto:gnu@gnu.org">&lt;gnu@gnu.org&gt;</a>. Il existe aussi <a
+<p>Veuillez envoyer les requêtes concernant la FSF et GNU à &lt;<a
+href="mailto:gnu@gnu.org">gnu@gnu.org</a>&gt;. Il existe aussi <a
href="/contact/">d'autres moyens de contacter</a> la FSF. Les liens
-orphelins et autres corrections ou suggestions peuvent être signalés à <a
-href="mailto:webmasters@gnu.org">&lt;webmasters@gnu.org&gt;</a>.</p>
+orphelins et autres corrections ou suggestions peuvent être signalés à
+&lt;<a href="mailto:webmasters@gnu.org">webmasters@gnu.org</a>&gt;.</p>
<p>
<!-- TRANSLATORS: Ignore the original text in this paragraph,
@@ -380,18 +394,17 @@ href="mailto:webmasters@gnu.org">&lt;webmasters@gnu.org&gt;</a>.</p>
&lt;web-translators@gnu.org&gt;</a>.</p>
- <p>For information on coordinating and submitting translations of
+ <p>For information on coordinating and contributing translations of
our web pages, see <a
href="/server/standards/README.translations.html">Translations
README</a>. -->
-Nous faisons le maximum pour proposer des traductions fidèles et de bonne
-qualité, mais nous ne sommes pas parfaits. Merci d'adresser vos commentaires
-sur cette page, ainsi que vos suggestions d'ordre général sur les
-traductions, à <a href="mailto:web-translators@gnu.org">
-&lt;web-translators@gnu.org&gt;</a>.</p>
-<p>Pour tout renseignement sur la coordination et la soumission des
-traductions de nos pages web, reportez-vous au <a
-href="/server/standards/README.translations.html">guide de traduction</a>.</p>
+Merci d'adresser vos commentaires sur les pages en français à &lt;<a
+href="mailto:trad-gnu@april.org">trad-gnu@april.org</a>&gt;, et sur les
+traductions en général à &lt;<a
+href="mailto:web-translators@gnu.org">web-translators@gnu.org</a>&gt;. Si
+vous souhaitez y contribuer, vous trouverez dans le <a
+href="/server/standards/README.translations.html">guide de traduction</a>
+les infos nécessaires.</p>
</div>
<!-- Regarding copyright, in general, standalone pages (as opposed to
@@ -410,7 +423,7 @@ href="/server/standards/README.translations.html">guide de traduction</a>.</p>
There is more detail about copyright years in the GNU Maintainers
Information document, www.gnu.org/prep/maintain. -->
-<p>Copyright &copy; 2015, 2017, 2018-2021 Richard Stallman</p>
+<p>Copyright &copy; 2013-2015, 2017, 2021 Richard Stallman</p>
<p>Cette page peut être utilisée suivant les conditions de la licence <a
rel="license"
@@ -422,15 +435,15 @@ Commons attribution, pas de modification, 4.0 internationale (CC BY-ND
<div class="translators-credits">
<!--TRANSLATORS: Use space (SPC) as msgstr if you don't want credits.-->
-Traduction : Framalang (Asta, ckiw, Penguin, Amine Brikci-N, lgodard,
+Traduction : Framalang (Asta, ckiw, Penguin, Amine Brikci-N, lgodard,
Feadurn, Thérèse, aKa, Spanti Nicola, Paul, Scailyna, Armos, genma, Figue,
-Sébastien et quelques anonymes)<br /> Révision : <a
+Sébastien et quelques anonymes)<br /> Révision : <a
href="mailto:trad-gnu&#64;april.org">trad-gnu&#64;april.org</a></div>
<p class="unprintable"><!-- timestamp start -->
Dernière mise à jour :
-$Date: 2021/03/10 21:04:13 $
+$Date: 2021/11/05 15:00:47 $
<!-- timestamp end -->
</p>